En 2020, les principaux produits exportés étaient les graines de tournesol (10,8% des exportations), le maïs (9,9%), le fer (8,6%), le blé (7,3%), l'acier et les huiles.
Les principaux biens exportés sont des matières premières telles que le fer, l'acier, les produits miniers, les produits agricoles, les machines et les produits chimiques.
En 2019 le pays est le 7e producteur mondial de minerai de fer (réserves 28 milliards tonnes), le 8e producteur de manganèse (réserves 3 milliards de tonnes), le 6e producteur mondial de titane , le 7e de graphite et le 8e d'uranium.
Les principales marchandises ukrainiennes exportées en France en 9 mois de 2021, étaient les suivantes: graisses et huiles d'origine animale ou végétale (15,4%), graines et fruits oléagineux (14,9%), résidus et déchets de l'industrie alimentaire (14,6%), métaux ferreux (8,3%), bois et les objets en bois (6,4%), ...
Gaz, blé, nickel, palladium… l'invasion de l'Ukraine par la Russie a fait bondir le prix des matières premières dont les belligérants sont des producteurs incontournables, avant de repartir à la baisse.
La plupart des facteurs qui expliquent l'intérêt de la Russie pour l'Ukraine sont bien connus. Mais en creusant un peu plus, on trouve un thème sous-jacent: la crainte que la Russie soit un jour absorbée par l'Asie. Appelons cela une "insécurité démographique".
La réponse la plus évidente est le retour de la grande Russie. Le maître du Kremlin veut rétablir une zone de protection autour de son pays et cela passe par une zone d'influence sur les pays de l'ex-URSS dont l'Ukraine faisait partie mais qui a pris son indépendance en 1991 (90 % des Ukrainiens ont voté en ce sens).
L'Ukraine est le cinquième exportateur mondial de céréales et l'un des principaux exportateurs de fer et d'acier. En 2020, les principaux produits exportés étaient les graines de tournesol (10,8% des exportations), le maïs (9,9%), le fer (8,6%), le blé (7,3%), l'acier et les huiles.
Le pays importe également des fruits, des tomates, de viande bovine, de l'huile de palme. La Russie est un exportateur net de céréales et d'oléagineux. Le pays figure parmi les premiers exportateurs mondiaux de blé, d'huile de tournesol, et d'orge.
Elle dispose également de gisements de pétrole et de gaz, qui couvrent respectivement 18 % et 70 % de la consommation du pays.
Mais cela pourrait changer de manière significative : en plus des produits naturels tels que le maïs, le blé et les betteraves et des matières premières telles que le minerai de fer, le charbon et le manganèse, l'Ukraine peut également exporter des métaux rares et du lithium et d'immenses quantités de gaz naturel.
La Russie exporte, pour l'essentiel, des ressources énergétiques ( pétrole et produits pétroliers, gaz, charbon), de l'acier laminé, des métaux ferreux et non-ferreux, des minéraux utiles. Le pétrole et les produits pétroliers munissent la grande partie de l'exportation russe.
Le Liban importe plus de 60% de son blé. En Afrique, la Tunisie, l'Algérie et la Libye sont à plus de 40% de blé en provenance d'Ukraine.
Pétrole, gaz, mais aussi blé… La France dépend partiellement de la Russie, mais elle est aussi le premier employeur étranger dans ce pays.
L'UE a acheté 57 milliards d'euros de pétrole, de gaz et de charbon à la Russie depuis le début de la guerre en Ukraine.
Le plus vaste Etat du monde compte également parmi les premiers producteurs de plusieurs métaux industriels. A l'instar du palladium (pour l'automobile), du cobalt (pour les batteries), du tungstène (pour l'électronique), ou encore du titane (pour l'aviation), l'Hexagone est très dépendant de l'aluminium russe.
Les principaux produits importés étaient les véhicules (6,5%), les huiles de pétrole (6,3%), les médicaments (3,7%), le charbon (3,1%), le gaz de pétrole, les appareils électriques et les pesticides (Comtrade). Après avoir chuté en 2020 en raison de la pandémie de COVID-19, les volumes des échanges ont rebondi en 2021.
Gaz, blé, pétrole : ces prix qui vont augmenter à cause de la guerre en Ukraine. Le conflit qui oppose la Russie à l'Ukraine risque d'avoir des conséquences économiques graves sur l'Europe. Lundi 7 mars 2022, le Huffington Post révèle que le prix de plusieurs matières premières est sur le point d'exploser.
À cause de la guerre en Ukraine, le prix de certains produits alimentaires pourrait augmenter entre 5 et 8%, alerte le directeur général de Lidl dimanche matin. Le poulet et les œufs, grandes spécialités de l'Ukraine, sont notamment concernés.
Bien que plusieurs raisons historiques, politiques et géographiques s'imposent, le président Poutine considère notamment une adhésion potentielle de l'Ukraine à l'alliance militaire comme une menace pour les frontières de la Russie et pour sa sphère d'influence.
“Vladimir Poutine veut faire la jonction entre la Crimée et les territoires conquis autour de la Crimée.”(...), détaille Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) . “Il va, petit à petit, grignoter le territoire pour aboutir à une sorte de cohérence géographique”, ajoute-t-il.
La raison avancée par Poutine des opérations en Ukraine est le rejet par la Russie d'une adhésion de ce pays à l'OTAN. Vladimir Poutine a plusieurs fois accusé l'organisation de chercher à encercler la Russie.