Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien (en grec ancien : ἕν οἶδα ὅτι οὐδὲν οἶδα hén oȋda hóti oudèn oȋda, et en latin « scio me nihil scire ») est une maxime attribuée par Platon au philosophe grec Socrate.
Je crois qu'on ne peut mieux vivre qu'en cherchant à devenir meilleur, ni plus agréablement qu'en ayant la pleine conscience de son amélioration. Une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue. Il n'y a point de travail honteux. Disposer de temps est la plus précieuse de toutes les richesses du monde.
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
“Il n'y a point de travail honteux.” “Rien n'est trop difficile pour la jeunesse.” Vos avis (53) : “Le bonheur c'est le plaisir sans remords. ”
"Je suis plus savant que cet homme-là. En effet, il est à craindre que nous ne sachions ni l'un ni l'autre rien qui vaille la peine, mais, tandis que, lui, il s'imagine qu'il sait quelque chose alors qu'il ne sait rien, moi qui effectivement ne sais rien, je ne vais pas m'imaginer que je sais quelque chose."
Et, à moi-même comme à l'oracle, je répondis qu'il valait mieux être comme je suis. La conclusion de Socrate est donc, qu'effectivement, il n'y a personne de plus intelligent que lui, et, en cherchant à réfuter l'oracle, il n'a fait que confirmer sa parole.
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
L'amour, montre Socrate, est essentiellement désir. Or on ne désire qu'une chose qu'on n'a pas. L'amour est donc la soif d'un bien dont nous sommes privés et dont la privation nous fait souffrir.
Socrate ne veut pas transmettre un savoir, il ne veut pas faire passer ses idées chez l'autre, il cherche à ce que l'activité de la pensée et de l'esprit soit essentielle pour chacun. Plus que de parler d'une chose, il s'agit de la vivre.
Cicéron a dit de Socrate qu'il était «le père de la philosophie», parce qu'il a fait naître l'idée de philosophie, un discours rationnel inséparable d'un certain mode de vie.
Selon Socrate, repris par Platon, la vertu est la capacité de vivre au quotidien selon un certain nombre de principes et de valeurs dont la pratique permet de mener une vie morale, c'est-à-dire d'agir en conformité avec ce qu'on pense.
Faire le bien sans chercher de récompense ; fuir le mal sans craindre le châtiment : homme rare sous le ciel. Le monde de la réalité a ses limites ; le monde de l'imagination est sans frontières. Celui qui en sait beaucoup sur les autres est peut-être instruit, mais celui qui se comprend lui-même est plus intelligent.
“Il n'y a point de génie sans un grain de folie.” “L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.” Vos avis (108) : “Le commencement de toutes les sciences, c'est l'étonnement de ce que les choses sont ce qu'elles sont.”
En allant au-delà de la simple relation éraste-éromène**, Socrate et Alcibiade constituent un couple mythique. En effet, leur lien dépasse le mode de relation communément admis entre deux hommes dans la Grèce antique.
L'amour au sens moderne est né en Aquitaine à la fin du XIe siècle. Il est l'invention de Guillaume IX, comte de Poitiers, duc d'Aquitaine et grand-père d'Aliénor, aventurier et rimailleur.
L'amour dont il est question ici est à comprendre au sens de l'amitié. Le grec ancien distingue en effet le désir amoureux, éros, et l'amitié, philia. Le philosophe est donc un ami de la sagesse.
Ce point est également confirmé par les surnoms dont l'affublent les comiques (cf. Eupolis ou Aristophane) : le gueux, le mendiant, le va-nu-pieds, etc. Il a également été présenté comme un clochard, sale, se faisant battre par des individus exaspérés par sa manie de la discussion.
Socrate, Xénophon lui-même en témoigne [20] I 1, 10., passait son temps dehors, sur l'agora et dans d'autres lieux de rencontre tels que les gymnases ; bien loin de ne recevoir chez lui que des amis choisis, il parlait dans ces lieux publics au bénéfice de quiconque voulait l'entendre.
Généralement, leurs prénoms étaient suivis par les prénoms de ses pères dans le génitif. Ainsi, Aristote s'appelait Ἀριστοτέλης Νικομάχου (Aristote, fils de Nicomache), Platon s'appelait Πλάτων Ἀρίστωνος (Platon, fils d'Ariston) et Socrate s'appelait Σωκράτης Σωφρονίσκου (Socrate, fils de Sophronisque).
L'âme et le corps se situent dans le lieu sensible (lieu fait d'illusions) : le vrai lieu est le lieu intelligible. En mourant, lorsqu'on est philosophe, notre âme a une chance de regagner le lieu intelligible, c'est pourquoi Socrate n'avait pas peur de mourir et était « pressé » de regagner ce lieu, le plus réel.
La thèse de Socrate dans ce passage consiste à soutenir qu'un bon orateur est celui qui dit la vérité et il affirme ainsi que la véracité des propos compte infiniment plus que la beauté , le style du discours ou encore l'éloquence de celui qui parle.
Certes, Socrate est un homme, l'homme est mortel, donc Socrate devait mourir. Mais quel cheminement ce sculpteur a-t-il suivi avant d'avaler la ciguë mortelle : son procès narré par Platon a révélé autant de vérités que mis en évidence bon nombre d'incohérences.
"Il n'y a pas de bonheur plus grand que d'être aimé par ses semblables,et de sentir que votre présence est une joie pour eux." “J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé.” "Le vrai bonheur ne dépend d'aucun être, d'aucun objet extérieur. Il ne dépend que de vous."