La réflexion de l'énergie dans l'espace a entraîné un refroidissement global, déclenchant la période glaciaire du Pléistocène.
On parle souvent du minimum médiéval comme d'un "petit âge glaciaire". En effet, les températures mondiales ont baissé au cours du Moyen-Âge, dès le début des années 1300. Le véritable réchauffement ne sera observé qu'au milieu du XIXème siècle.
La plupart des paléoclimatologues pense que la fin des âges glaciaires est systématiquement causée par la précession des équinoxes, ce lent changement de direction de l'axe terrestre qui décrit un cône (une révolution en 26 000 ans environ) comme une toupie en rotation et qui est dû à la rotation de la Terre sur elle- ...
Svante Arrhenius, scientifique suédois pionnier qui, en 1896, estimait pour la première fois l'ampleur du réchauffement dû à la combustion généralisée du charbon, voyait en ce changement une aubaine, une évolution vers « des climats plus équitables qui favorisera les climats terrestres les plus froids. »
Une étude d'octobre 2015 publiée dans la revue Geology, précise que la fin de notre climat doux interglaciaire et le début de la prochaine glaciation sont probablement d'ores et déjà retardés, du fait de l'augmentation progressive, depuis 6 000 à 8 000 ans de la teneur atmosphérique en gaz à effet de serre.
L'évolution des températures moyennes annuelles en France métropolitaine montre un réchauffement depuis 1900. Ce réchauffement a connu un rythme variable, avec une augmentation particulièrement marquée depuis les années 1980.
A cause du réchauffement climatique, l'époque actuelle pourrait bien être la plus longue période interglaciaire de l'histoire de la Terre, d'après une étude publiée ce jeudi dans le revue Nature. Les émissions de CO2 liées à la combustion de pétrole, de charbon et de gaz pourraient retarder le prochain âge glaciaire.
Un immense nuage de poussières toxiques entraîna une baisse de la température mondiale moyenne de 1 °C, provoquant des dérèglements climatiques ressentis jusqu'en Europe en 1452-1453.
Le CO2 produit par les activités humaines est la principale cause du réchauffement climatique. En 2020, sa concentration dans l'atmosphère était passée à 48 % au-dessus de son niveau préindustriel (avant 1750). D'autres gaz à effet de serre sont émis par les activités humaines en moindres quantités.
Une augmentation des gaz à effet de serre suite aux activités de l'homme piège une partie de ce rayonnement, ce qui provoque une hausse de la température des surfaces jusqu'à trouver un nouvel équilibre. C'est la cause principale du réchauffement climatique observé ces dernières décennies.
Atlantico.fr : Une étude américaine indique que la température moyenne sur terre durant le dernier âge glaciaire (il y an environ 20 000 ans) était comprise entre 5,7 et 6,5°C.
Pour que l'on comprenne bien le contexte de la découverte, il faut imaginer que voici 20 000 ans, la planète vivait un climat glaciaire avec des températures moyennes d'environ 10°C plus basses que les températures actuelles.
Il y a plus de vingt millions de kilomètres cubes de glace sur Terre, et certains scientifiques affirment qu'il faudrait plus de 5 000 ans pour qu'elle fonde dans son intégralité.
La variabilité du climat planétaire est normale, et tient aux fluctuations des courants océaniques, aux éruptions volcaniques, au rayonnement solaire, aux paramètres astronomiques et à d'autres composantes du système climatique encore partiellement incomprises.
"Comme les autres planètes rocheuses Mercure et Mars, [la Terre] se refroidit et devient inactive beaucoup plus rapidement que prévu", déclare Motohiko Murakami, chercheur basé à Zurich et chargé de l'étude.
Le réchauffement atteindra 1,5°C dès 2030-2035
Mais "des réductions profondes, rapides et prolongées des émissions (...) conduiraient à un ralentissement visible du réchauffement mondial en environ deux décennies", écrit aussi le groupe de scientifiques pour le compte de l'ONU.
AU-DELÀ DE 2°C : DES CONSÉQUENCES CATASTROPHIQUES ET IRRÉVERSIBLES. Malheureusement, si le réchauffement de la Terre continue à ce rythme, il devrait atteindre 1,5°C entre 2030 et 2052 et dépasser le seuil des 2°C avant la fin du siècle (UNEP, 2019).
En 2050, trois valeurs anticipées sont proposées par météo France : la valeur basse établie à 24.4 degrés, la valeur médiane de 25.1 degrés, et une valeur haute, affichée à 26 degrés.
Il y a 56 millions d'années, notre planète a subi l'un des changements climatiques les plus importants et les plus rapides de son histoire. Il s'agit de la plus forte perturbation climatique de toute l'ère cénozoïque, la nouvelle ère terrestre, qui a commencé il y a 65,5 millions d'années et se poursuit aujourd'hui.
Cela passe notamment par le développement des énergies renouvelables, la réduction des énergies fossiles, le tri des déchets, la réduction des transports polluants ainsi qu'une plus grande sobriété en matière de consommation qu'elle soit énergétique ou alimentaire.
Les principales conséquences sont la diminution de la disponibilité en eau et des rendements des cultures, l'augmentation des risques de sécheresses et de perte de biodiversité, les incendies de forêt et les vagues de chaleur.