Souvent, le sentiment de honte se manifeste quand nous ressentons de la gêne ou de l'humiliation devant d'autres personnes, par exemple au cours d'une présentation. La honte peut également se produire quand nous sommes seuls, par exemple quand nous nous rendons compte d'une erreur que nous avons commise.
À une extrémité se trouve la honte saine, qui permet la socialisation et l'intégration de limites propices à la vie en société. À l'autre extrémité se trouve la honte toxique, qui condamne la personne à vivre avec un sentiment d'infériorité ou d'inadéquation (Zupancic et Kreidler, 1998).
La honte a une dimension corporelle. Elle est très souvent associée au thème de la sexualité et de l'image de soi par le corps. Quand je parlais d'exhibitionnisme, c'était au sens large. Il peut être social et se caractériser par un besoin de montrer sa réussite, sa richesse, son pouvoir.
Elle se manifeste émotionnellement (gêne, malaise, peur… ou exubérance, agressivité…), corporellement (yeux baissés, tête basse, rougissement… ou tête haute…), cognitivement (discours interne dévalorisant ou agressif…) et comportementalement (inhibition, paralysie ou ambition, exhibitionnisme…).
Apprendre à s'aimer, à se pardonner, à être indulgent avec soi et les autres, à être son propre ami, à se respecter, à s'accepter même imparfait, aide à avancer sur le chemin de l'estime de soi. Des techniques comme l'auto-hypnose, le développement personnel, peuvent améliorer l'estime de soi.
Une personne, qui éprouve de la honte aura tendance à cacher ou nier l'objet de sa honte. Tandis qu'une personne sujette à la culpabilité aura plutôt tendance à vouloir corriger, compenser ou encore réparer l'erreur dont elle se sent responsable.
« Mur de la honte » est un terme de propagande qui fut utilisée pour la première fois par des médias et des hommes politiques occidentaux pour désigner le mur de Berlin qui séparait Berlin-Est de Berlin-Ouest durant la Guerre froide.
Un cancer, une incontinence, une mémoire qui lâche. La maladie est souvent associée à un sentiment de honte, un tabou. Et cet embarras affecte notre santé. Une maladie honteuse.
À ce moment-là, la personnalité est toxique parce qu'il y a une surenchère, par exemple, de méfiance ou d'extraversion. Une facette qui envahit le tableau. La personnalité devient toxique pour les autres : ils ne peuvent plus faire face à cette demande extrême ou à cette méfiance trop importante.
honteux adj. Qui éprouve un sentiment de honte, d'humiliation, de gêne, du...
Qui éprouve un sentiment de honte. ➙ confus. Être honteux de son ignorance, d'avoir été ridicule. ➙ penaud.
Prenez du recul sur la situation
Si vous le pouvez, riez même de la situation ! En un mot, assumer qui l'on est, que l'on soit faillible, permet de s'affirmer et de montrer aux autres que l'humiliation ne nous atteint pas, ou presque pas.
La culpabilité a un effet paralysant. Elle donne l'impression d'être incapable d'avancer. Elle nous tire vers l'arrière. Son poids peut mener à un fort sentiment d'impuissance : « Je ne sais plus quoi faire », « Je pense que je ne m'en sortirai jamais », « Je ne suis pas aussi endurant(e) que je le croyais »…
Ce sentiment de honte peut avoir diverses origines, le couple a des valeurs instaurées qui, lorsqu'elles ne sont pas respectées par l'un des partenaires, vont blesser l'autre, conduisant à un sentiment de trahison. Se désolidariser par le biais de soupirs, reproches…
Ainsi, une grande part de la culpabilité est liée à des situations où le patient s'en veut par rapport à des choses qui se sont jouées sur le plan relationnel. Par exemple, ils se sentent tenus par des règles vis à vis des autres ou se culpabilisent de ne pas avoir répondu à l'attente de l'autre.
Comme pour les autres troubles anxieux, les causes de la peur de parler en public sont « multifactorielles » : des participations génétiques, congénitales, éducatives et sociales sont évoquées. Dans certains cas on retrouve des événements traumatisants dans les antécédents, dans la vie familiale ou scolaire.
« L'éreutophobie : la phobie et la honte », Paul Denis éd., Les phobies.
Cela peut être le cas chez les personnes ayant un entourage très culpabilisant, qui ont du mal avec leurs échecs, le jugement des autres, ou ayant vécu des situations traumatiques tout au long de leur vie. Identifier la cause et les situations où on se sent honteux permet ensuite d'agir pour reprendre confiance en soi.
La «honte» dont témoigne ce mur, c'est en réalité celle d'un déni sociétal, le refus d'un traitement juste de populations entières en marge d'une société tellement attachée aux inégalités symboliques qu'elle ne sait plus traiter la violence réelle lorsqu'elle survient.