La mononucléose infectieuse est une maladie virale provoquée par le virus d'Epstein-Barr (dit "EBV"), de la famille des herpès virus.
Si un individu tousse, postillonne, éternue, il peut transmettre la maladie. La contagion est maximale durant la phase aiguë, notamment lorsque le patient a de la fièvre.
La mononucléose infectieuse peut entraîner les complications suivantes : ― Obstruction des voies respiratoires supérieures en raison d'une hypertrophie importante des amygdales. ― Atteintes neurologiques telles que méningite aseptique, encéphalite, syndrome de Guillain-Barré. ― Rupture splénique.
La mononucléose se manifeste le plus souvent par des maux de gorge, des maux de tête, une très grande fatigue, une perte d'appétit, une sensation de faiblesse dans tout le corps. Le degré de fatigue notamment dans la phase aiguë peut beaucoup varier d'une personne à l'autre.
La mononucléose se transmet par la salive, ce qui lui vaut l'appellation de "maladie du baiser". De manière indirecte, "elle peut aussi se transmettre par le partage de couverts ou de verre", précise le Dr Nathalie Roda, qui ajoute : "la durée de la période d'incubation est d'environ 3 à 7 semaines."
le virus Epstein-Barr reste « en sommeil » dans l'organisme toute la vie, sans poser de problème particulier dans la plupart des cas. Tout comme pour le virus de la varicelle, vous êtes immunisé(e) : impossible d'avoir deux fois la mononucléose ! près de 90% des adultes sont immunisés contre le virus.
Chez les adolescents et les jeunes adultes, on peut observer une grande variété de symptômes. Les autres signes sont extrêmement variés et nombreux : perte de l'appétit (anorexie), nausées, céphalées, rhinite, toux, courbatures, gonflement des paupières (œdèmes palpébraux), jaunisse (ictère).
Il n'existe pas de traitement spécifique pour la mononucléose infectieuse. Comme elle est d'origine virale, les antibiotiques sont inutiles. Des antalgiques et antipyrétiques (paracétamol de préférence) peuvent vous être prescrits pour limiter la fièvre et soulager les douleurs liées à la mononucléose infectieuse.
La mononucléose est une maladie d'origine virale : les antibiotiques sont donc inutiles. Pour soulager les symptômes, le médecin peut prescrire des médicaments antalgiques et antipyrétiques. Ils permettent de faire baisser la fièvre et d'atténuer les maux de gorge.
En général, la mononucléose infectieuse disparaît en l'espace de 2 à 3 semaines sans laisser de séquelle. Il arrive toutefois que la maladie dure plus longtemps et s'accompagne de fatigue chronique et d'une baisse de performance.
Période d'incubation : De 4 à 6 semaines. La période d'incubation est plus courte chez les jeunes enfants. Ceux-ci seront infectés par le virus d'Epstein-Barr, mais présenteront souvent peu ou pas de symptômes.
Le Monotest est un test sanguin rapide permettant de diagnostiquer la mononucléose infectieuse. Ce test est souvent prescrit chez les adolescents présentant les symptômes typiques de la mononucléose : fièvre, fatigue, mal de gorge, gonflement des ganglions, etc.
Très contagieuse, elle se transmet par la salive d'où son nom de « maladie du baiser ». Le plus souvent sans aucun signe, elle peut être responsable d'une fatigue intense, ou d'une angine avec de la fièvre et des ganglions du cou. Elle est provoquée par une infection à virus EBV : « Epstein-Barr Virus ».
Si un vaccin est bien à l'étude, il n'existe en revanche aucun traitement contre la mononucléose. Les médicaments que votre médecin peut vous prescrire vont, en fait, agir sur les symptômes qui se manifestent lors de l'infection (fièvre, maux de gorge…). Il s'agira en général de paracétamol (Doliprane®, Efferalgan®…)
La mononucléose infectieuse est une maladie bénigne, mais elle nécessite souvent une longue convalescence du fait de la fatigue (asthénie) qui persiste de plusieurs semaines à plusieurs mois. Aucun antibiotique n'influence le cours de la maladie. L'intérêt d'un traitement antiviral n'est pas démontré.
"Comme pour toutes les maladies virales il n'y a pas de traitement spécifique hormis le repos et le traitement des symptômes (prise de paracétamol pour soulager la fièvre et les maux de tête)" indique le médecin.
posez deux gouttes d'HE de menthe poivrée sous la langue matin, midi et soir, vous pouvez aussi mélanger 2 gouttes d'HE d'épinette noire, 1 goutte d'HE de menthe poivrée et 1 goutte d'HE de pin sylvestre et appliquer ce mélanger sur le bas du dos (au niveau des reins) matin et soir pendant une semaine.
Soulagez les symptômes de la mononucléose
Prenez de la vitamine C ou des complexes vitaminiques afin de remédier à l'abattement ressenti par le malade. Pour les maux de gorge : des pastilles au propolis, au miel, ou des collutoires anesthésiques et antiseptiques peuvent vous aider à supporter la douleur.
La mononucléose infectieuse touche essentiellement les adolescents et rarement les enfants. La maladie évolue de manière favorable en 2 semaines en général, rares sont les complications. Seule la fatigue subsiste. Il existe cependant plusieurs mesures à prendre, afin de bien soigner la mononucléose.
des nausées, vomissements ; une forte fièvre (vespérale) souvent supérieure à 39 °C. « Le patient peut présenter des frissons et souvent des courbatures pendant une à deux semaine(s) » ; une angine douloureuse avec des difficultés à déglutir.
L'asthénie, communément appelée fatigue, est un symptôme fréquent. Elle devient anormale lorsqu'elle perdure malgré le sommeil et le repos. Elle peut être passagère et réactionnelle (après un surmenage, lors d'une infection brève…), ou durable, en lien avec une maladie chronique ou une souffrance psychique.
Virus d'Epstein-Barr (VEB)
Le virus cause la mononucléose infectieuse (mono, ou maladie du baiser). L'infection au VEB se manifeste habituellement dans l'enfance. Dans la plupart des cas, s'il y a des symptômes, ils sont légers. Ce sont entre autres la fièvre, le mal de gorge et l'enflure des ganglions lymphatiques.
La mononucléose est provoquée par le virus Epstein-Barr (faisant partie de la famille de l'herpès). Elle se déclare principalement pendant l'enfance et l'adolescence mais certaines personnes la contractent à l'âge adulte.