Sartre insiste sur le fait que non seulement les humains sont libres à chaque instant de choisir, mais qu'ils sont “condamnés à être libres” : il lui est impossible d'être autrement.
Parce que Sartre est athée et que pour lui l'existence de l'homme témoigne de l'inexistence de Dieu. A la différence des objets créés avec une finalité et des règles préétablies, l'homme n'est pas déterminé : il n'a pas de « nature » qui préexisterait à son existence.
Ainsi, contre Descartes et son “Je pense donc je suis“, Sartre pose la thèse suivante : “Je suis, j'existe”. Autrement dit il affirme que la pensée elle-même suppose l'existence qui reste première. L'homme est avant tout sujet, une sorte d'existence impersonnelle, une “existence sans existant”.
Par conséquent l'Homme n'est pas vraiment libre puisque c'est son Inconscient qui le contrôle, le fait désirer des objets du désir ou le pousse à faire des choix (qui peuvent même être rationnels mais imposés par l'Inconscient).
Steve Jimenez, « l'homme le plus libre du monde »
La liberté, le plus simplement possible peut-être définie par l'absence de chaînes. Un esclave par exemple est un homme qui n'est pas libre. L'homme libre ne peut être soumis, c'est celui qui fait ce qu'il veut, qui ne souffre d'aucune contrainte.
"Ceux qu'on aime, on ne les juge pas." "La vérité n'est pas dans un seul rêve mais dans beaucoup de rêves." "Tu ne veux pas changer le monde, tu veux le faire sauter." "En nous efforçant d'atteindre l'inaccessible, nous rendons impossible ce qui serait réalisable."
Sartre s'oppose catégoriquement à cette idée en partant du principe qu'« il est impossible de trouver en chaque homme une essence universelle qui serait la nature humaine, ».
L'humanisme se définit classiquement comme comme une doctrine qui défend la valeur de la personne humaine et qui cherche à réaliser son épanouissement. Sartre cherche donc à prouver la compatibilité de l'existentialisme avec cette définition.
Pour Jean-Paul Sartre, l'homme n'a pas le choix, il est libre, et à jamais responsable de cette liberté, quoiqu'il en pense.
Être libre, chez Sartre, c'est se jeter dans le monde, de se perdre en lui pour tenter de le modifier, d'agir sur lui. La liberté est un néant au sein de la réalité-humaine (Etre pour soi). Ce néant qu'est l'homme sous-tend un inaccomplissement : l'homme est toujours à faire.
L'existentialisme est une thèse qui dit en bref que l'être humain n'est jamais vraiment « quelque chose » de fini, mais qu'il se construit au fur et à mesure de ses actes. C'est le fameux « l'existence précède l'essence » de Sartre : cela veut dire que notre action humaine précède « qui nous sommes ».
Quatre griefs principaux. On accuse l'existentialisme 1) de décourager les hommes à agir (quiétisme) ; 2) d'avoir une vision négative de l'homme (pessimisme) ; 3) d'être une philosophie individualiste ; 4) de conduire au relativisme moral.
De là le premier principe de l'existentialisme : l'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait 2. Pour les objets c'est l'inverse. Sartre prend l'exemple du coupe papier ; il existe un concept de coupe papier qui définit une certaine utilité, une fonction précise de cet objet.
En disant que l'homme se propose de réaliser la synthèse du pour-soi et de l'en-soi, Sartre indique que le but de l'activité humaine est le monde idéal, le monde beau, cet univers qui est conscient de soi-même et concilié avec soi, tel qu'on le trouve déjà réalisé dans la philosophie de Hegel.
Dans les dix premières lignes, Sartre évoque la thèse déterministe qui nie la liberté humaine. Cette thèse est attribuée au « bon sens » c'est-à-dire qu'elle constitue l'image que la plupart des gens se font de la condition humaine.
L'absence de Dieu ne veut pas dire absence de valeurs. C'est l'être humain lui-même qui est le créateur de ses propres valeurs. D'ailleurs, Sartre estime que c'est être incohérent que de chercher à postuler et à défendre un existentialisme chrétien. Un tel reproche est adressé à Jaspers, Kierkegaard et Pascal.
Et si l'existentialisme rend l'homme responsable de sa propre individualité, il le rend également responsable de tous les hommes parce que, comme l'explique Sartre, “il n'est pas un de nos actes qui, en créant l'homme que nous voulons être, ne crée en même temps une image de l'homme tel que nous estimons qu'il doit ...
Cette citation de Jean-Paul SARTRE : La possession est une amitié entre l'homme et les choses. , fait partie des plus belles citations et pensées que nous vous proposons de Jean-Paul SARTRE.
« L'enfer c'est les autres » est une citation de Jean-Paul Sartre dans sa pièce de théâtre Huis Clos. Pour commencer, il est intéressant de constater que Sartre disait toujours que cette citation avait été mal comprise. On a cru que Sartre voulait dire que les relations avec autrui étaient toujours infernales.
“Dans la vie on ne fait pas ce que l'on veut, mais on est responsable de ce que l'on est”, Jean-Paul Sartre.
L'incitation à la discrimination, à la haine, à la violence ou à la ségrégation* à l'égard d'autrui, en public, intentionnellement et pour une raison précise.
La dépendance est un autre obstacle à la liberté intérieure. Il peut s'agir d'une dépendance à un objet, une substance, une relation, une habitude. Être dépendant, c'est ne plus pouvoir se passer de quelque chose, c'est perdre sa liberté.
Mais nous avons besoin de croire pour nous représenter des idées, valeurs, principes capables de nous guider dans notre vie réelle, et surtout de nous faire progresser, tant sur le plan moral personnel que sur le plan politique ou scientifique.
Qu'est-ce que signifie ici que l'existence précède l'essence ? Cela signifie que l'homme existe d'abord, se rencontre, surgit dans le monde et qu'il se définit après. L'homme, tel que le conçoit l'existentialisme, s'il n'est pas définissable, c'est qu'il n'est d'abord rien.