Devenir soi est l'aspiration implicite de chacun d'entre nous. Un long cheminement sur une route balisée d'interrogations, d'obstacles, d'illusions… Il exige que l'on s'accommode de nos données "de base" – un sexe, un nom, une famille, un inconscient – avant de pouvoir laisser s'épanouir le plus intime de soi.
Plus de 500 personnes y ont répondu, ébauchant une définition du « chez-soi » : le lieu où l'on vit et mène nos activités de la vie quotidienne dans l'intimité et dans un sentiment de bien-être apprécié.
Appliqué à la personne le terme soi renvoie à l'individu, à la distinction de celui-ci, ou à la conscience qu'il peut avoir de lui-même. Appliqué à un objet quelconque, le terme soi renvoie à la chose en soi, et au questionnement sur son existence propre, indépendamment de la conscience que l'on peut en avoir.
L'environnent, l'éducation, la personnalité, les capacités physiques et intellectuelles, etc… sont autant de variables qui vont influencer le jugement que nous portons sur nous-même. L'estime de soi se construit durant l'enfance et évoluera au cours de la vie avec les expériences de réussite et d'échec.
Le concept de soi est en fait une connaissance que l'on a de soi-même. C'est donc une composante cognitive de la personnalité au sein de laquelle on peut distinguer, une composante intime : « ce que je suis » et une composante sociale : « ce que je pense que les autres pensent que je suis ».
Ce qui fait qu'un être est une personne, c'est sa conscience, ou conscience de soi. Ce qu'une personne est, c'est tout ce qu'elle pense qu'elle est, ce que Locke appelle Self ou « Moi ». Ce qui fait qu'un individu est la même personne, c'est la conscience que cet individu a de lui-même comme étant le même.
Hume, au contraire, répond par la négative : le moi n'existe pas. L'homme n'est, en dernière analyse, que multiplicité de perceptions, sans aucune unité. Le fondement de ce refus de l'existence du moi n'est autre que sa théorie empiriste de la connaissance.
Elle se développe en étant fidèle à soi-même, en se respectant dans ses besoins, émotions, limites, valeurs, etc. Comme nous venons de le voir, l'estime de soi est l'évaluation que je fais de ma valeur personnelle. Elle indique dans quelle mesure je me considère une personne importante, aimable, valable.
L'Échelle d'estime de soi de Rosenberg, mis au point en 1965, est le test le plus utilisé pour mesurer le niveau global d'estime de soi. Sa validité est éprouvée et donne une lecture précise de l'estime de soi. Morris Rosenberg, décédé en 1992, est particulièrement connu pour ses travaux sur le concept de soi .
D'autres études notamment celles de Chanal (2005) évoque 5 situations antécédentes qui agissent comme facteurs déterminants de l'évaluation du concept de soi. Ce sont : les résultats scolaires, l'auto- satisfaction, la comparaison des performances, les jugements d'autrui significatif, l'intérêt pour domaine.
1.1 Le soi
Ces marqueurs cellulaires forment le système HLA (Human Leucocyte Antigen) et sont le résultat de l'expression des antigènes d'histocompatibilité. Origine des marqueurs du soi : Ce sont des glycoprotéines résultants de l'expression de l'ensemble des gènes du Complexe Majeur d'Histocompatibilité (CMH).
Le solipsisme (du latin solus, « seul » et ipse, « soi-même ») est une théorie philosophique et métaphysique selon laquelle la seule chose dont l'existence est certaine est le sujet pensant. Forme extrême d'idéalisme, le solipsisme soutient qu'aucune autre réalité n'est certaine que celle du sujet qui pense.
Le chez soi protège des agressions extérieures, il réchauffe. Il est donc particulièrement important lorsque l'on traverse des épreuves (rupture, séparation, deuil…), ou que l'on se sent vulnérable de vivre la maison comme un lieu protecteur.
La fierté pour sa maison
Notamment les rapports sociaux avec les voisins ou les amis que l'on invite chez soi. La déco joue dès lors un rôle important dans le sentiment de fierté. Près de trois quarts des gens qui améliorent l'aspect de leur maison sont fiers du lieu où ils vivent.
Derrière le complexe d'infériorité d'origine psychologique ("Je suis nul") se cachent des problèmes d'estime de soi, avec surestimation des autres (vus comme plus beaux, plus intelligents, plus courageux...).
Rappelez-lui qu'il ne doit pas se comparer aux autres.
Adressez-vous à lui en disant : « Le fait d'être en colère après toi-même ou d'être jaloux de quelqu'un ne te servira à rien. Sois plutôt heureux pour une personne qui a un talent que tu apprécies. Évite de te blâmer si tu n'as pas cette aptitude.
Booster son amour de soi : notre conclusion
N'écoute pas ta petite voix qui t'auto-critique régulièrement. Prends soin de toi comme quand tu prends soin d'un ami. Offre-toi des moments où tu ne fais que ce que tu aimes faire. Aie confiance en toi-même et suis tes propres intuitions.
"Le moi profond fonde notre dignité et notre liberté par rapport au monde". Enfin, le "moi profond" est le lieu secret de la présence cachée de la divinité, lieu où Dieu transmet sa vie, sa joie, sa paix et où l'homme peut se mettre à son écoute, par exemple en faisant l'expérience de la prière.
« Le moi » est une invention de Pascal, qui prend acte en français d'une étonnante expression latine de Descartes, ego ille : ce moi ? le moi ?...
Le moi va se trouver alors « dans un système de pensée appelé première topique » qui comprend le conscient, le préconscient et l'inconscient.