La valeur des espèces en euros est garantie par la BCE et les banques centrales nationales des pays de la zone euro qui, ensemble, forment l'Eurosystème.
La valeur d'une monnaie, lorsqu'elle est utilisée dans des échanges internationaux, est souvent fixée sur les marchés des devises (appelés aussi marchés des changes) où le jeu de l'offre et de la demande détermine le prix auquel les différentes monnaies s'échangent.
Elle est fabriquée dans les banques de chaque pays. Elle prend la forme de pièce et/ou de billets de banque émis par la banque centrale. La valeur de cette monnaie est liée à la confiance des agents économiques en l'économie du pays.
Intermédiaire des échanges (payer), unité de compte (compter) et réserve de valeur (être stockée).
La dépréciation d'une monnaie peut se produire pour des raisons diverses. Des changements de taux d'inflation, une instabilité politique et d'autres facteurs économiques en sont généralement la cause.
Banque centrale
Elle assure et contrôle la création monétaire (monopole d'émission de billets) et conduit la politique monétaire. La banque centrale est garante de la confiance accordée à la monnaie et doit donc garantir le pouvoir d'achat de la monnaie en contrôlant l'inflation (la hausse du niveau des prix).
Différentes causes sont possibles : récession, déficit commercial ou émission de monnaie par la Banque centrale. Une monnaie connaît aussi une dévaluation lorsque les autorités monétaires décident d'abaisser son taux de change par rapport à une référence (une monnaie étrangère comme le dollar, par exemple).
La valeur réelle permet d'exprimer la valeur d'une variable en prix constants, c'est‑à‑dire en neutralisant les effets de l'inflation (augmentation du niveau général des prix), grâce à l'utilisation des prix d'une année de référence, appelée année de base.
1. Le dinar koweïtien. Connu comme la monnaie la plus puissante du monde, le dinar koweïtien ou KWD a été introduit en 1960 et était initialement équivalent à une livre sterling.
Quelle souveraineté monétaire face au Bitcoin ? Monnaie ou pas, il est un point sur lequel on peut s'accorder, le bitcoin n'est pas une monnaie souveraine. Les États n'ont pas la possibilité d'influer sur son cours, sur son émission, sur la surveillance des échanges.
Il existe trois formes de monnaie aujourd'hui : la monnaie métallique (les pièces), la monnaie papier (les billets), la monnaie scripturale.
Une monnaie est de qualité lorsqu'elle remplit au quotidien, de façon fiable et sans dysfonctionnements majeurs, son rôle de moyen de paiement et d'instrument de réserve. Une monnaie de qualité a une valeur stable. Tout un chacun peut compter sur le fait qu'elle sera partout acceptée en paiement.
La monnaie facilite les échanges car elle permet d'exprimer la valeur de chaque bien. Elle a une fonction intermédiaire dans l'échange et une fonction de réserve de valeur.
La masse monétaire et les taux d'intérêt sont deux facteurs majeurs qui affectent la demande d'une devise. Chacun peut être contrôlé par les gouvernements et leurs banques centrales, qui les utilisent comme des outils pour manipuler leur économie et leur devise nationale.
Émission et contrôle. La gestion de l'euro dépend du contrôle de la Banque centrale européenne qui en mesure les flux, la masse monétaire, ainsi que les dettes des États membres.
Plus généralement cependant, l'hyperinflation naît d'un déficit budgétaire élevé, que l'État ne parvient pas à financer autrement qu'en créant de la monnaie, ce qu'on appelle communément « faire tourner la planche à billets ». Cet accroissement de la masse monétaire conduit à une hausse des prix.
1. Bolivar fort vénézuélien (1.878.793 VES/EUR) Aujourd'hui, la monnaie la moins chère du monde est le Bolívar souverain du Venezuela. Elle a beaucoup souffert de l'inflation due au COVID19, de sorte que sa valeur est tombée à un niveau historiquement bas en 2020.
En janvier 2009, des billets de cent mille milliards de dollars zimbabwéens (1014 $) ont été mis en circulation. En 2009, c'est la plus faible monnaie frappée au monde, notamment à cause de la politique économique désastreuse de Mugabe. Le dollar zimbabwéen est plus faible que l'afghani et que le dinar serbe.
Le dollar représente 60 % des réserves mondiales des banques centrales (contre 20 % pour l'euro) et est l'une des deux monnaies utilisées dans 90 % des transactions internationales. Ainsi, le dollar (monnaie largement mondialisée) n'est pas aussi sensible à l'inflation des États-Unis que l'euro à celle de la zone euro.
La force d'une monnaie est déterminée par l'interaction de divers facteurs locaux et internationaux tels que la demande et l'offre sur les marchés des changes; les taux d'intérêt de la banque centrale; l'inflation et la croissance de l'économie nationale; et la balance commerciale du pays.
C'est dire que, indissociablement réel et monétaire, le produit est monétaire à l'instant de son émission. La valeur tire ainsi son objectivité de ce qu'elle est le produit mesuré en monnaie.
L'augmentation du PIB peut être due soit à une augmentation de la quantité produite, soit à une augmentation des prix. La croissance en valeur prend en compte l'augmentation des prix, c'est-à-dire l'inflation. La croissance en volume ne prend en compte que l'augmentation des quantités produites.
Les réserves de change peuvent permettre de stabiliser les taux de change. En effet, le taux de change est le prix d'une monnaie exprimé dans une autre monnaie, par exemple 1 € = 1,13 $. Comme tous les prix, le taux de change varie en fonction de l'offre et de la demande de monnaie.
Pourquoi l'euro chute-t-il si brutalement ? La chute de la monnaie unique est l'effet de causes multifactorielles : l'inflation, les craintes de récession, la guerre aux portes de l'Europe. L'inflation galopante qui touche les secteurs de l'énergie, les matières premières, se double en effet d'une croissance ralentie.
L'unité monétaire d'un pays donné peut subir une dépréciation due à des causes internes : pénurie de certaines denrées ou matières premières, hausses successives des prix et des rémunérations, politiques des gouvernements en matière de fiscalité et d'investissements ; comme ces facteurs n'agissent pas simultanément ...