En construction, les joints désignent les coupures réalisées entre deux parties, chaque partie pouvant se déplacer de manière autonome. Les joints permettent en construction d'absorber les mouvements éventuels de l'ouvrage.
Le joint de rupture a pour rôle de permettre la surveillance de la transmission d'un mouvement d'une partie de construction à une autre partie divergente, que toutes deux soient en acier ou en béton. Il permet donc d'éloigner tout risque de fissuration d'un édifice suite à la dilatation des matériaux.
Le joint de dilatation permet d'absorber les déformations du béton qui réagit aux variations de température. Le joint évite ainsi la fissuration du béton dans le cas des grandes structures où les déformations se veulent significatives. Le joint de fractionnement, lui, est utilisé pour contrôler la fissuration du béton.
Le joint scié
Les joints de retrait sciés sont réalisés le plus tôt possible, dès que le durcissement du béton permet le sciage sans épaufrure. Ils sont normalement réalisés dans un délai de 6h à 48h après bétonnage. Si elle se produit, la fissure sera localisée dans le fond du trait de scie et donc non visible.
Joints de dilatation : quel intérêt ? Ils sont chargés de compenser les mouvements des matériaux, qui s'expansent ou se rétractent en réaction aux variations hygrométriques et de température. Dans le gros œuvre, les joints de dilatation doivent occuper toute l'épaisseur du dallage, de la chape ou du ravoirage.
Le plus souvent, le couvre-joint est une pièce étroite en bois ou en métal. Il est également employé sur les toitures métalliques ou dans le bâtiment lorsqu'un joint est réalisé. On trouve des couvre-joints en ciment, en bois, en aluminium, en PVC, en bois, etc.
Les joints de tassement sont réalisés en divisant les parois en 2 parties entièrement indépendantes, sur toute leur hauteur et leur profondeur. La division doit être franche et les joints doivent être les plus rectilignes.
Le joint de fractionnement
Les joints de fractionnement, appelés aussi profilés de fractionnement, permettent de compenser les mouvements du sol carrelé. La pose peut être scellée au mortier ou collée et doit se faire dans l'épaisseur du mortier-colle et du carrelage.
Si la pièce est plus ou moins carrée, et s'il n'y a pas trop de changements dans le climat intérieur entre les jours de la semaine et le week-end ou en cours de journée par exemple, vous pouvez poser jusqu'à 13 mètres courants sans prévoir de joints de dilatation supplémentaires.
La dilatation du béton est une cause récurrente d'apparition de fissures, due à une mauvaise fabrication du matériau à l'origine.
En divisant la pièce à carreler en plusieurs zones, ils permettent d'éviter la répercussion des mouvements sur les carreaux, et donc les fissurations. Ils peuvent être utilisés pour une pose collée ou un scellement au mortier-colle. Ils sont réalisés à l'aide de profilés ou de joints souples.
Le joint de dilatation est fréquemment employé lors de la réalisation d'ouvrages en béton de grandes dimensions (murs, dalles). Il a pour rôle d'éviter que le béton ne fissure sous l'effet des variations de température.
Si votre construction dépasse deux niveaux, alors il est préférable d'effectuer un dallage désolidarisé des fondations pour éviter les problèmes de tassement différentiels. Dans tous les cas, l'épaisseur minimum de la dalle est de 12cm.
Cet espace est d'environ 4 cm. Son rôle, c'est d'absorber l'expansion des dalles en béton sous l'effet de la chaleur et du froid. Le joint de dilatation du béton doit être posé tous les 20 ou 30 mètres, selon le document technique unifié (DTU).
L'espace entre les joints de dilatation est d'environ 15 à 20 centimètres.
La contre-plinthe est conçue pour : Cacher les imperfections et les raccords entre le sol et la base d'un mur, afin de garantir une finition discrète. En effet, les lames de parquet découpées aux dimensions de la pièce laissent des bords pas toujours droits et en tout cas peu esthétiques.
Il est recommandé d'attendre au minimum une heure pour retirer les cales placées entre le mur et les lames du parquet flottant. Une fois ces cales enlevées, découpez l'excédent de sous couche au cutter.
Dans ce cas, il est possible d'opter pour un joint en silicone pour réaliser la liaison entre le parquet et le carrelage. L'avantage du joint de finition en silicone est son élasticité : il permet la dilatation du parquet. Il existe en différents coloris afin de s'adapter à votre sol.
Il faut impérativement que le carrelage ne jointe pas le bas des murs. Un espace compris entre 8 et 10 mm doit donc être laissé volontairement entre les carreaux et le bas du mur. Cet espace va faire fonction de joint de dilatation périphérique.
Les solutions pour un soulèvement de carrelage
Le cas le plus fréquent dans le soulèvement d'un carrelage, c'est le changement brutal de température, le carrelage se dilate plus que la dalle sans avoir un « jeu » suffisant en périphérie.
1- percer des trous dans les 2 dalles existantes et insérer des fers à béton en les scellant avec scellement chimique. 2- Raccorder ces fers avec les treillis soudés des 2 nouvelles dalles. Ensuite je coule mes dalles classiquement.
Des solutions possibles : préférer le vide sanitaire en présence d'argile et réaliser une étude de sol avec essais en laboratoire permettant d'adapter le type et la profondeur des fondations en fonction de la susceptibilité de votre sol au retrait-gonflement.
Suivant la porosité concernée, il existe deux types de tassements du sol : Le tassement structural du sol. Le tassement textural du sol.
Les joints évitent les fissures et l'éclatement du carrelage au sol et des carreaux intérieurs. Ils absorbent les variations dimensionnelles du carrelage au sol dans les pièces humides sujettes aux variations de température et d'hygrométrie.