Brousseau (1989) qualifie d'obstacles cognitifs ces connaissances qui produisent des réponses adaptées dans un certain contexte fréquemment rencontré, mais qui engendrent des réponses fausses hors de ce contexte.
Un obstacle didactique est donc une représentation négative de la tâche d'apprentissage, induite par un apprentissage antérieur, et faisant entrave à un apprentissage nouveau. Il y a donc obstacle lorsque les « conceptions nouvelles » à s'approprier contredisent les « conceptions antérieures » de l'élève.
"Un obstacle (en mathématique) se manifeste par un ensemble de difficultés communes à de nombreux actants (sujets ou institutions), qui partagent « une » conception inappropriée d'une notion mathématique.
L'obstacle épistémologique est un concept inventé par le philosophe Gaston Bachelard dans La Formation de l'esprit scientifique en 1938, désignant ce qui vient se placer entre le désir de connaître du scientifique et l'objet qu'il étudie.
Introduit par Jean-louis Martinand, le concept d'objectif-obstacle est construit sur l'articulation de deux termes antagonistes. Il permet de renouveler la notion classique d'objectif en dépassant son origine behavioriste et en y réinsérant les opérations mentales du sujet.
Un obstacle vous empêche littéralement d'avancer. Il peut être dû à une circonstance imprévue ou un événement prévisible, et avoir des sources internes et/ou externes. Le plus souvent, les obstacles sont hors du contrôle de l'équipe ou du service.
1- Le manque de clarté et de réalisme
Le premier obstacle qui peut vous amener à dévier de votre objectif, c'est le manque de clarté ou de réalisme par rapport aux buts que vous vous êtes fixés.
L'analyse de Bachelard le montre clairement : en matière de culture scientifique, les erreurs dommageables sont généralement commises de bonne foi. C'est pourquoi il parle d'un obstacle « épistémologique ». Le terme est emprunté au grec ancien, l'épistémè signifiant, entre autres choses, la science et la connaissance.
Un obstacle didactique est donc une représentation négative de la tâche d'apprentissage, induite par un apprentissage antérieur, et faisant entrave à un apprentissage nouveau. Il y a donc obstacle lorsque les « conceptions nouvelles » à s'approprier contredisent les « conceptions antérieures » de l'élève.
La rupture épistémologique va donc se développer dans un climat ambigu de philosophie décadente (critiques d'allure rigoureuse, mais d'arrière-garde contre la pratique mathématique) et de progrès mathématiques (peu rigoureux, se moquant des difficultés philosophiques, chez des savants qui ne sont plus des philosophes — ...
Un obstacle est une représentation mentale, une conception qui, parce qu'elle est utilisée comme une ressource dans une tache qui n'en justifie pas l'usage, empêche la réussite à cette tâche et, le cas échéant, gêne le progrès.
La peur des mathématiques est également corrélée à la sphère des émotions. Les maths en préoccupent certains ! En fait, sans qu'on s'en aperçoive, les mathématiques sont connectées à des émotions douloureuses passées qui viennent paralyser l'élève et le rendent impuissant face à la matière.
Bien qu'il existe plusieurs théories concernant les différentes classifications des styles d'apprentissage, la plus répandue est la VARK (V – visuel; A – auditif; R – lecture-écriture; K – kinesthésique).
Pour identifier un obstacle didactique, la première étape consiste à repérer, dans les réponses des élèves à des questions portant sur le concept enseigné, une ou des connaissances potentiellement productrices de leurs erreurs. La seconde, à s'assurer que l'obstacle n'est ni ontogénétique ni épistémologique.
En somme, la didactique est une réflexion sur la transmission des savoirs, alors que la pédagogie est orientée vers les pratiques en classe.
Le triangle didactique. La structure didactique est constituée de 3 pôles : l'enseignant, l'élève, le savoir. La didactique s'intéresse aux interactions entre ces trois pôles qui se manifestent en situation d'enseignement.
Il est d'usage de distinguer cinq méthodes pédagogiques : expositive, démonstrative, interrogative, de découverte et expérientielle.
Le premier obstacle épistémologique à surmonter, selon Bachelard, est l'observation elle-même, s'opposant, dès lors à la « perception immédiate » comme instrument de connaissance et notamment au principe de l'induction, propre aux empiristes. Pour lui, la science ne provient pas du raffinement de l'intuition sensible.
Dans la plupart des pays en développement, les difficultés et le coût de l'importation de matériel scientifique et de pièces de rechange constituent l'un des principaux facteurs qui limitent la recherche scientifique, facteur rarement reconnu par les gouvernements.
Pour Bachelard, autrement dit, le problème n'est pas que l'esprit préscientifique ne pense pas. Le problème est plutôt qu'il n'a pas d'avenir parce qu'il pense “mal”, parce qu'il traduit en connaissances des besoins d'ordre vital, utilitaire, libidinal, subjectif, et cetera [7]
Faites preuve de discernement
La première chose à faire en cas de difficulté est de prendre conscience de la situation dans laquelle vous êtes, le plus tôt possible. Cela peut sembler évident, mais nous avons tous nié ces difficultés à un moment ou à un autre.