Située dans l'océan Pacifique, la Grande barrière de corail australienne est le plus grand système corallien et la plus grande structure vivante de la planète. Inscrite au Patrimoine mondial de l'Unesco, elle est l'une des sept merveilles naturelles du monde.
Pour les poissons et autres animaux marins, les coraux sont de véritables abris contre les prédateurs, mais aussi une zone de reproduction et de nurseries pour de nombreuses espèces. Ce sont les socles essentiels de la vie marine des tropiques.
Souvent appelés végétaux des mers, les coraux sont pourtant bel et bien des animaux, des polypes, pourvus d'un squelette calcaire. Ils vivent en symbiose avec une algue, la zooxanthelle, qui lui apporte énergie et nutriments. Les coraux sont de la même famille que les méduses.
La grande barrière est victime de l'acanthaster pourpre, une étoile de mer vorace et venimeuse qui se nourrit du corail. La multiplication de ses « couronnes d'épines » serait due aux engrais agricoles rejetés dans la mer. Ils favorisent l'apparition d'algues, dans lesquelles ces étoiles de mer pondent leurs œufs.
En tant que colonies, les grands récifs coralliens semblent être les plus vieux animaux coloniaux vivants du monde. La longévité de certaines colonies dépasse de loin celle des tortues géantes des Galápagos, vivant plus de 200 ans. Certaines auraient peut-être plusieurs milliers d'années selon certains experts.
Les coraux sont en fait des petits animaux, appelés polypes, en forme de minianémone de mer qui peuvent constituer des colonies. Ces polypes fabriquent un squelette commun qui pour certaines espèces deviennent les bases fondatrices d'un récif corallien.
Corail rouge : des colonies albinos
Le coenenchyme et l'axe calcifié ont une belle couleur rouge. Le rouge de la « peau » est plus clair que celui de l'axe, qui est plus ou moins foncé selon les régions. Cette belle couleur est donnée par des pigments caroténoïdes thermolabiles.
Les coraux arrivent à subvenir en moyenne à 80% de leurs besoins en nourriture en interne, grâce à l'algue." Le corail se procure les 20% restants de sa nourriture, du plancton, grâce à ses petites tentacules, faisant partie des polypes qui eux poussent les uns sur les autres.
Par son fonctionnement, la barrière de corail arrête la houle venant du large. Ainsi, elle protège le littoral de l'érosion causée par les vagues, notamment lors des passages de cyclones (fréquents dans ces zones tropicales) ou de petits tsunamis.
S'étendant sur plus de 2 300 km le long de la côte est de l'Australie, la Grande Barrière de Corail offre une multitude d'expériences côtières uniques au monde. Nagez parmi les étonnantes formations coralliennes, les palourdes géantes, les espèces rares de baleines et six des sept espèces de tortues marines du monde.
Pourquoi les coraux disparaissent-ils ? Les récifs coralliens ont deux problématiques. Il y a d'une part les destructions locales, telles que le tourisme de masse, la pêche, la surpêche, les techniques de pêche destructrices, les constructions d'hôtels sur les côtes et la pollution locale.
Les coraux sont des animaux, pas de doute. Leurs cellules ne possèdent ni paroi cellulosique (une caractéristique des végétaux), ni plastes (des inclusions présentes dans les cellules végétales). Ils appartiennent à l'embranchement des cnidaires, comme les méduses.
Si le “corail” est constellé de points ou tâches de couleur noire , s'il est fortement zébré ou veiné de couleurs contrastées (comme c'est le cas aujourd'hui pour beaucoup de bijoux vendus sous l'appellation “corail”), vous pouvez être certain qu'il s'agit de contrefaçon.
De la tête de Méduse décapitée jaillirent Pégase, le cheval ailé et Chrysaor, le guerrier à l'épée d'or, tous deux enfants de Poséidon. La légende raconte que du sang qui s'écoula de la tête de Méduse et se répandit dans la mer, naquit le corail.
Les plus communs sont les rouge orangé. Les plus rares sont soit très clairs, presque rose, soit très foncés. Les rouge carmin seront les plus chers !
Sa valeur est généralement élevée, en 2018, il fallait débourser 11 268 euros pour acquérir une sculpture représentant des personnages mystiques. Quelques précautions sont à prendre lors de la mise en vente d'une pièce en corail. Étant une espèce en voie de disparition, la pièce doit être certifiée conforme CITES.
Le corail-rouge trouve sa source en mer. Il s'agit d'une pierre semi-précieuse marine, que l'on retrouve dans les eaux claires, chaudes et tranquilles. Ce sont les animaux marins qui déposent une substance calcaire sur sa paroi et lui permettent d'obtenir cette rigidité et cette belle couleur rouge orangé.
Les coraux des récifs construisent leur squelette calcaire lentement, plus ou moins densément selon les facteurs de l'environnement. Un corail massif grandit de 1 centimètre de diamètre par an, alors qu'un corail branchu croît environ de 10 centimètres par an. Les mécanismes de croissance du corail sont complexes.
Quand les algues sont stressées, elles sont expulsées par le corail et c'est alors que leurs tissus transparents laissent apparaître le squelette blanc. Ce stress est provoqué soit par des bactéries ou virus (les coraux sont alors malades) soit par des polluants, soit par la montée en température de l'eau de mer.
On trouve donc des récifs de coraux dans une grande variété d'habitats, des régions tropicales à la Mer du Nord, dans les mers chaudes d'Asie ou froides comme la Grande-Bretagne, de 0 à 4 000 mètres de profondeur, mais seuls les coraux tropicaux forment de grandes barrières et récifs à faible profondeur.
Si la plupart des coraux durs sont sessiles, de nombreux coraux mous comme les coraux cuirs peuvent bouger, ils sont vagiles. Les anémones de mer sont une exception parmi les coraux durs car elles peuvent facilement se déplacer, et même assez rapidement.
Les premières barrières coralliennes sont datées de 500 millions d'années mais sont édifiées par des espèces aujourd'hui disparues. Les coraux constructeurs de récifs modernes, les Scléractiniaires, apparaissent au secondaire, il y a 250 millions d'années.
Ils sont en effet exposés aux pressions exercées par l'activité humaine telles que la surpêche, les sédiments liés à la déforestation, les rejets d'engrais et de produits chimiques.