BPCO de stade 3 « sévère » : l'essoufflement se fait récurrent, même lors d'efforts minimes de la vie de tous les jours. Les bronches sont de plus en plus obstruées.
Le stade 3
Il s'agit ici du stade sévère de la maladie. La VEMS est comprise entre 30 et 50 % du volume pulmonaire mobilisable maximal. La baisse des capacités physiques est ici évidente, et le besoin de reprendre son souffle très fréquent, même dans le cas de simples actions. Le calibre des bronches est très rétréci.
En fonction du stade de la maladie, la prise en charge inclue généralement les médicaments, la réhabilitation respiratoire, la vaccination et le traitement par oxygène. La prise de médicament : des médicaments peuvent être prescrits, comme par exemple des corticoïdes, des broncho-dilatateurs.
La BPCO ne peut être guérie, mais sa prise en charge ralentit son évolution et peut même inverser certains symptômes. Cette prise en charge est multidisciplinaire. Elle inclut : l'arrêt du tabac.
Le cancer bronchique et la broncho-pneumopathie chronique obstructive sont deux pathologies les plus fréquentes et les plus meurtrières dans le monde. Selon les études, la prévalence du cancer bronchique varie de 9 à 20 % chez les patients BPCO [1].
Conservez votre énergie La BPCO peut causer fatigue et essoufflement. Mieux comprendre la réhabilitation respiratoire La réhabilitation respiratoire (RR) est essentielle dans le traitement de la BPCO, elle permet d'améliorer la qualité de vie.
Taux d'invalidité : 60 à 90 %.
La tomodensitométrie (TDM) thoracique est souvent utilisée pour caractériser la BPCO, dépister le cancer du poumon ou planifier des options chirurgicales. Mais elle offre désormais l'opportunité d'évaluer l'obésité et la sarcopénie grâce à des biomarqueurs des tissus mous.
Certaines parties des poumons peuvent être détruites, des sécrétions peuvent obstruer les voies respiratoires, et l'épithélium des voies respiratoires peut être inflammé et œdématié.
Augmenter les apports en fibres (légumes, fruits, céréales complètes, légumineuses) a un effet bénéfique sur le contrôle de l'asthme et permet également de réduire l'inflammation des voies respiratoires. Cela permettrait également de freiner le développement de la BPCO et une amélioration des débits bronchiques.
infections et pneumonies : les infections du poumon, dont font partie les pneumonies, peuvent occasionner des douleurs thoraciques et dorsales. Celles-ci sont accompagnées d'une forte fièvre, de toux et d'une gêne respiratoire. Ces infections doivent être prises en charge par un médecin.
Comme on a pu le voir, la BPCO peut perturber le sommeil. Pour dormir, vous pouvez tester la position semi-assise ou des coussins ergonomiques adaptés. Comme l'oreiller ergonomique pour patient ventilé. Les difficultés respiratoires sont souvent une source d'anxiété.
Sans cela, la détérioration de la maladie ne peut être arrêtée. En moyenne, l'espérance de vie pour un emphysème pulmonaire est de 48 ans pour les fumeurs et de 67 ans pour les non-fumeurs. En outre, il est essentiel de commencer le traitement le plus tôt possible pour éviter une nouvelle destruction des poumons.
L'emphysème / BPCO
L'emphysème pulmonaire se caractérise par une destruction du tissu pulmonaire et une dilatation irréversible des poumons, qui perdent leur élasticité. On l'assimile à la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), l'une des maladies non transmissibles les plus fréquentes à l'échelle mondiale.
ALD n° 14 - Insuffisance respiratoire chronique grave de l'adulte secondaire à une bronchopneumopathie chronique obstructive.
Quels sont les traitements indiqués dans la BPCO ? En première intention : les bronchodilatateurs de courte durée d'action, puis, en cas de dyspnée quotidienne et/ou d'exacerbations malgré leur utilisation pluriquotidienne un traitement continu par un bronchodilatateur de longue durée d'action (BDLA).
La BPCO évolue de façon insidieuse et ses signes cliniques sont souvent négligés. Les symptômes les plus précoces sont la toux et l'expectoration chroniques (bronchite chronique). La dyspnée s'installe progressivement.
Les bronchodilatateurs à action prolongée sont utilisés dans le traitement continu (traitement de fond) de la BPCO. Ils sont prescrits lorsque l'essoufflement persiste malgré l'utilisation d'un bronchodilatateur d'action rapide plusieurs fois par jour. Ils sont administrés par voie inhalée ou par voie orale.
Conditions d'incapacité
Vous êtes considéré invalide au sens de la Sécurité sociale si, après un accident ou une maladie survenu dans votre vie privée (d'origine non professionnelle), votre capacité de travail ou de gain est réduite d'au moins 2/3 (66%).
La gravité de la BPCO sous-jacente est fonction du degré d'obstruction bronchi- que définie par un rapport de Tiffeneau (VEMS/CV) < 70 % (tableau 1) (5). Une fréquence des exacerbations > 3/an, une exacerbation récente ayant nécessité une hospitalisation sont également des facteurs de risque d'exacerbation grave.
Les personnes touchées par une incapacité du fait du VIH ou d'une hépatite virale peuvent bénéficier de l'allocation adulte handicapé-e (AAH) à défaut de disposer de ressources minimales (salaire, pensions, etc).
Emphysème pulmonaire
L'emphysème est une maladie pulmonaire qui se caractérise par la destruction des alvéoles pulmonaires.
Le cancer du poumon peut aussi se manifester par des symptômes généraux : fatigue, amaigrissement, perte d'appétit, fièvre prolongée, maux de tête, phlébites, troubles nerveux avec confusion, gonflement progressif de l'extrémité des doigts en « baguettes de tambour ».
Ainsi une simple prise de sang pourrait déterminer qui doit se voir conseiller un dépistage précoce avec une plus grande précision. Cette identification des patients à risque de cancer du poumon permet dès lors de les orienter plus rapidement vers des examens spécifiques (CT scanner à faible dose).