Une énumération consiste à juxtaposer (énumérer, accumuler) plusieurs termes appartenant à la même classe grammaticale. Cette figure de style produit un effet de profusion en donnant une impression de quantité, de grandeur. Elle peut parfois amplifier la réalité.
L'énumération s'apparente à la liste, excepté qu'elle coordonne ou juxtapose les mots, au lieu de les disposer de manière verticale. Elle est souvent précédée d'un terme englobant et peut être introduite par deux-points ou le verbe « savoir », ou l'expression « à savoir ».
Règle générale, chacun des éléments commence par la minuscule et se termine par le point-virgule (sauf le dernier, qui prend le point final), quelles que soient sa longueur et sa ponctuation interne — autrement dit, même s'il contient déjà un point.
Du verbe latin enumerare, venu lui-même du mot numerus (nombre), cette figure de style a donc la particularité de donner de façon détaillée et ordonnée les éléments divers dont se composent un fait ou un ensemble.
Des points-virgules séparent chacun des éléments; Les éléments commencent tous par un mot d'une même catégorie grammaticale; Le point-virgule qui clôt l'avant-dernier élément n'est pas suivi de « et »; Un point marque la fin de l'énumération.
Lorsque l'énumération semble excessive ou interminable, on parle d'accumulation : pour B. Dupriez 1, « l'accumulation garde quelque chose de moins logique : elle saute d'un point de vue à l'autre, semble pouvoir se poursuivre indéfiniment, tandis que l'énumération a une fin […]. ».
- ÉNUMERATION : D'abord , en premier lieu, enfin, ensuite... - ADDITION : Aussi, de même, de plus, encore, et, également... - LIAISON / RÉSUMÉ : Bref, d'ailleurs, donc, ensuite, en somme, en outre , or, par ailleurs, puis... - EXPLICATION : C'est-à-dire, en effet, effectivement, étant donné que, puisque...
Une métaphore est une figure de style qui consiste à désigner une idée ou une chose en employant un autre mot que celui qui conviendrait. Ce mot est lié à la chose que l'on veut désigner par un rapport de ressemblance.
N.B. Pour former un oxymore, les mots de sens contraire sont toujours accolés, tandis que l'antithèse ne fait que les unir au sein d'une même proposition.
La litote consiste donc à dire moins pour suggérer plus. La plus connue est contenue dans Le Cid de Corneille. Dans l'acte III, scène IV, Chimène s'adresse à Rodrigue en ces termes : « Va, je ne te hais point ! », pour lui signifier qu'elle l'aime encore.
Le mot qui suit le point-virgule prend la minuscule initiale, sauf s'il s'agit d'un nom propre, d'un titre, d'un proverbe, etc.
Après les deux points, on ne met en principe la majuscule qu'aux noms propres et qu'au premier mot des citations : La ville est tout illuminée : Noël approche. Elle pensait à cette phrase d'Ionesco : « Un médecin consciencieux doit mourir avec le malade s'ils ne peuvent pas guérir ensemble. »
Premièrement, on met une majuscule au premier mot d'une citation, d'un discours, d'un titre ou d'un sous-titre entre guillemets après les deux points. Deuxièmement, les noms propres prennent également la majuscule après les deux points.
Une figure de style est un procédé d'expression qui s'écarte de l'usage ordinaire de la langue et donne une expressivité particulière et un caractère figuré au propos.
La virgule s'emploie obligatoirement entre les mots, les syntagmes et les propositions qui sont coordonnées sans conjonction (mais, or, et, etc.). On parle alors de juxtaposition. - On monte, on descend, on crie, on s'agite en tous sens.
Exemple : Au ciel, aux vents, aux rocs, à la nuit, à la brume, Le sinistre océan jette son noir sanglot. Hugo accumule le nom des éléments auxquels « l'océan jette son noir sanglot ».
C'est un mode d'expression aussi fréquent dans la langue littéraire que dans le langage familier. Dans celui-ci, la figure est parfois involontaire comme dans l'expression « monter en haut » et cette faute devient une périssologie. Le contraire du pléonasme est l'oxymore.
En rhétorique, un oxymore ou oxymoron, est une figure de style qui vise à rapprocher deux termes (le plus souvent un nom et un adjectif) que leurs sens devraient éloigner, dans une formule en apparence contradictoire, comme « une obscure clarté » (Corneille).
Une allégorie est une figure de style que l'on retrouve aussi bien dans l'art que dans la littérature. Elle permet d'exprimer concrètement une idée abstraite. Par exemple, pour parler de la mort, on utilisera une faucheuse ; pour la paix, une colombe ; pour la gloire, une couronne de laurier.
Définition : la périphrase est une figure de style par laquelle on exprime une notion en plusieurs mots qui la décrivent au lieu de n'en utiliser qu'un seul. On utilise plusieurs mots alors qu'un seul suffirait. Exemple : La Venise du Nord pour parler de Bruges.
La métonymie exprime une réalité par le nom d'une autre réalité ayant un lien avec la première (par glissement de sens). Elle établit diverses relations : la partie et le tout (une bonne plume pour un bon écrivain) l'objet et sa matière (un fer pour un fer à repasser)
On emploie parfois des termes ou des expressions pour signaler l'introduction d'un exemple : par exemple, ainsi, c'est notamment le cas de, on peut illustrer ce propos par, on peut mentionner, on peut citer I'exemple de, comme en temoigne, comme on peut le voir dans, on peut signaler, comme le signale, comme l'indique…
Conclure (utilisé surtout pour la conclusion d'une production écrite) : au total, tout compte fait, tout bien considéré, en somme, en conclusion, finalement, somme toute, en peu de mots, à tout prendre, en définitive, après tout, en dernière analyse, en dernier lieu, à la fin, au terme de l'analyse, au fond, pour ...