Cette technique consiste à pallier la faiblesse des tissus par interpositions de 2 prothèses en avant et en arrière du vagin, et à palier le défaut de suspension des organes par fixation de la prothèse située entre le vagin et la vessie, au promontoire (ligament en avant du disque situé entre la dernière vertèbre ...
L'intervention se déroule par les voies naturelles et ne comporte pas d'incision abdominale. Le plus souvent l'utérus est enlevé. Il va falloir amarrer l'utérus, ou le fond du vagin (si l'utérus est enlevé) à des ligaments du petit bassin.
L'intervention chirurgicale se déroule le plus souvent sous anesthésie générale et dure généralement une heure. Le chirurgien pratique une incision à l'entrée du vagin, permettant la dissection des muscles du périnée. Un lipomodelage (réinjection de graisse) finit de remodeler la paroi vaginale.
Heureusement, le port du pessaire et la rééducation permettent d'atténuer ou de faire disparaître les symptômes liés au prolapsus qui affectent la vie intime.
Quand faut-il opérer un prolapsus génital ? Lorsque la patiente est gênée par ses symptômes très handicapants ou après échec de la rééducation et du port d'un pessaire, la chirurgie est proposée pour traiter le prolapsus génito-urinaire, en l'absence de contre-indications à l'anesthésie et à la chirurgie.
La descente d'organes empêche les femmes d'avoir des relations sexuelles. Il est vrai que la gêne, la peur qu'il soit dangereux ou impossible d'avoir une relation sexuelle, ou encore l'appréhension en regard des réactions du partenaire peuvent avoir des conséquences sur la sexualité de la femme.
La cystocèle, ou descente de la vessie, est une pathologie courante chez la femme, plus encore après plusieurs grossesses ou un accouchement difficile.
Il n'est généralement pas dangereux et ne présente pas de complications dans la grande majorité des cas. Seules les formes de prolapsus extériorisées (vous pouvez voir ou sentir l'organe en dehors de la vulve) en permanence peuvent exposer à un risque de complications locales ou au niveau des reins.
Une sensation de lourdeur ou de douleur dans le bas ventre ; Une boule au niveau de la vulve, en position debout, à l'effort ou accroupie ; Une gêne ou une douleur pendant les rapports sexuels, des saignements après les rapports ; Des troubles de la défécation ou une incontinence anale.
Soyez tranquille, vous ne pouvez pas mal faire. Votre pessaire est conçu pour être positionné facilement. Il est en fait très difficile de se tromper et de mal le placer. En général, il vous suffit de le pousser délicatement au fond de votre vagin et de le laisser prendre sa forme et sa place naturellement.
La durée de vie de la bandelette est en effet illimitée mais il peut survenir dans de rares cas des récidives à distance. Cette réponse ne remplace pas le diagnostic de votre médecin.
Dans le pire des cas, les organes (utérus, vessie, rectum ou vagin) peuvent descendre si bas qu'on observe une protusion, voire leur extériorisation (prolapsus extériorisé). Dans ce genre de situations, une intervention chirurgicale est nécessaire afin de renforcer le périnée.
Il est d'usage d'enlever et de nettoyer un pessaire cube tous les jours. Un pessaire anneau pourra être laissé en place durant plusieurs semaines voire plusieurs mois. Le rythme de nettoyage sera fonction de votre facilité à le manipuler : toutes les semaines, tous les 15 jours ou plus (au minimum tous les 4-6 mois).
Dans tous les cas, éviter d'être sédentaire ; éviter le port de lourdes charges ; apprendre à contrôler sa toux ; traiter ou prévenir une constipation chronique.
Il peut également provoquer des douleurs au niveau des lombaires ou du coccyx, des difficultés à aller à la selle et des douleurs pendant les rapports sexuels, ainsi qu'une sensation de lourdeur ou de pression, une sensation de chute des organes pelviens.
En effet, la pose doit être réalisée par un praticien qualifié, le plus souvent un gynécologue. Il est demandé à la patiente de revenir consulter son médecin dans les 24 heures puis dans les 72 heures après sa deuxième visite de contrôle de manière à vérifier si la taille du pessaire est adaptée à sa morphologie.
La glaire cervicale (aussi appelée mucus cervical) est l'un des principaux composants des pertes vaginales. Produite par les cellules du col de l'utérus, la glaire cervicale change tout au long du cycle, passant de sèche à humide, de crémeuse à gélatineuse, d'extensible à collante.
La plupart du temps, on va ressentir des tensions musculaires au niveau de la mâchoire et des épaules. Mais, il est possible de ressentir ces tensions jusqu'au plancher pelvien! Ainsi, une maman anxieuse a tendance à rarement relâcher son plancher pelvien, ce qui peut causer des douleurs dans la région pelvienne.
Le chirurgien-urologue ou gynécologue va remettre et maintenir en place l'organe descendu. Une hystérectomie (ablation de l'utérus) peut aussi être envisagée après ménopause et parfois, une ablation du col de l'utérus associée à un cloisonnement du vagin quand il n'y a plus de relations sexuelles.
Le médecin urologue va également discuter du retentissement du prolapsus chez la patiente.
Une envie d'uriner trop fréquente est parfois le signe d'une hyperactivité de la vessie. L'hyperactivité vésicale résulte d'une contraction anormale du muscle de la vessie, dont la cause n'est pas identifiée.
gêne ou sensation de lourdeur du périnée, difficulté à uriner avec jet faible et sensations de mal vider la vessie, envies fréquentes et/ou impérieuses d'uriner, infections urinaires à répétition (causées par une mauvaise vidange de la vessie).