L'herbe est sèche, pas parce qu'il a fait chaud, mais parce que je ne l'ai pas arrosée. Dans l'exemple, "pas parce qu'il a fait chaud" est une proposition subordonnée circonstancielle de cause qui rejette une cause.
Morphologie d'une proposition subordonnée circonstancielle
Que, quand, comme, si, lorsque, puisque, quoique. Les composés de “que”, comme “dès que”, “bien que”, “alors que”, “tandis que”… On peut donc dire que ce sont des propositions conjonctives circonstancielles.
Une proposition subordonnée circonstancielle est une proposition qui joue le rôle d'un complément circonstanciel. Elle constitue donc un groupe facultatif et peut être supprimée de la phrase. Je travaillerai [ pendant que tu dormiras ]. La subordonnée pendant que tu dormiras est c.
La nature d'une proposition subordonnée
La proposition subordonnée conjonctive est introduite par une conjonction de subordination (que, quand, comme, si, etc.) ou par une locution conjonctive de subordination (parce que, bien que, pour que, etc.). Ex. : Les pêcheurs attendent pour sortir [que la tempête se calme].
La subordonnée circonstancielle de but permet d'exprimer un objectif, un résultat souhaité, une intention. Elles sont toujours suivies du subjonctif. Exemple : J'ai fermé les volets pour qu'il ne fasse pas trop chaud dans l'appartement.
Elle est introduite par des conjonctions de subordination comme - bien que, quoique, malgré que. Le verbe est conjugué au mode subjonctif. Exemple : Il est venu bien qu'il soit malade. La proposition subordonnée circonstancielle finale a la fonction de complément circonstanciel de but.
Elles peuvent être conjonctives (introduites par que), interrogatives indirectes (introduites par un mot interrogatif) ou infinitives (sans mot subordonnant et avec un verbe à l'infinitif).
La proposition principale se trouve généralement avant la subordonnée : Je vous recontacterai (principale) dès que la décision sera prise (subordonnée). Mais elle peut se placer après la subordonnée : Dès que la décision sera prise (subordonnée), je vous recontacterai (principale).
- Une proposition est composée d'un verbe, en général conjugué, qui peut être accompagné d'un sujet et de compléments. Ex. [Il ne viendra pas] : [il prépare son exposé]. : propositions indépendantes juxtaposées. ou ● coordonnées (=reliées par une conjonction de coordination ou un adverbe de liaison).
-> La complétive par 'que' complète un verbe. Exemple : J'ai su que vous viendriez. -> La relative par 'que' complète un nom. Exemple : La photo que je regarde est belle.
Proposition subordonnée relative : Elle complète toujours un groupe nominal ou un pronom. Elle est introduite par un pronom relatif. Elle a pour fonction : complément de l'antécédent. Proposition subordonnée conjonctive : Elle complète toujours un verbe.
Selon les grammairiens, la liste des compléments circonstanciels diffère, mais ceux qui sont le plus couramment représentés sont les compléments circonstanciels de temps, de lieu, de manière, de moyen, de cause, de conséquence, de but, d'accompagnement, de comparaison, d'opposition, de concession et de condition.
-Exemple : -On va au théâtre ou au cinéma ? -On va au théâtre ou bien au cinéma? -Conclusion: -'Où' indique un lieu.
Il en existe beaucoup d'autres : attendu, avant, avec, concernant, contre, dans, de, depuis, derrière, dès, devant, durant, entre, envers, excepté, hormis, hors, malgré, moyennant, outre, par, parmi, passé, pendant, plein, pour, près, proche, selon, sous, suivant, supposé, sur, touchant, vu, etc.
1. Les prépositions ou locutions prépositives introduisent des mots ou des groupes de mots qui sont compléments du verbe, du nom, de l'adjectif ou de l'adverbe. Les prépositions sont : à, de, pour, sur, dans, avec, en, par, parmi, ... Les locutions prépositives sont : afin de, à moins de, de façon à, par suite de, ...
En syntaxe traditionnelle, la proposition subordonnée, appelée aussi dépendante, est une proposition sans autonomie grammaticale, ayant un sens insuffisant, qui remplit dans une phrase complexe une fonction analogue à celle d'un terme à fonction syntaxique dans une phrase simple.
Conjonction introduisant une proposition subordonnée circonstancielle de conséquence. Une proposition subordonnée circonstancielle de conséquence est souvent introduite par une conjonction. On l'appelle alors une proposition subordonnée circonstancielle conjonctive de conséquence. Je l'aime tellement que j'en souffre.
Deux propositions indépendantes peuvent être coordonnées, c'est à dire qu'elles sont reliées par une conjonction de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car). Exemple : Le gâteau de Fiona est délicieux et ses invités sont contents.
Introduite par une conjonction de subordination (comme, lorsque, puisque, quand, quoique, si...) ou une locution conjonctive (dès que, parce que, afin que, bien que, jusqu'à ce que...). La subordonnée conjonctive peut généralement se déplacer. Nous marchons en forêt quand le temps le permet.
Dans une proposition subordonnée relative, « que » est un pronom relatif et peut être remplacé par un nom. Il fait partie du groupe nominal. Dans une proposition subordonnée conjonctive, « que » est une conjonction de subordination et ne peut pas être remplacé. Il fait partie du groupe verbal.
« Mais », « ou », « et », « donc », « or », « ni », « car » : voilà quelles sont, en langue française, les conjonctions de coordination.
Les points de suspension (…), aussi appelés trois points ou anciennement points suspensifs, indiquent que la phrase est laissée en suspens (comme l'indique le terme suspension), soit parce que le locuteur a été interrompu, soit parce que l'auteur veut marquer une pause; il revient alors au lecteur d'imaginer la suite.