Rousseau : L'homme naît bon, c'est la société qui le corrompt.
Jean-Jacques Rousseau avait lui-même écrit: «L'homme est naturellement bon, c'est la société qui le corrompt.
Jean-Jacques Rousseau (1712-1778)
Il accède à la célébrité en 1750 en obtenant le prix de l'académie de Dijon pour son premier Discours. Dans le second Discours (1755), il affirme l'égalité naturelle des hommes tout en décrivant les mécanismes de l'inégalité.
- Jean-Jacques Rousseau. L'homme est naturellement bon et c'est la société qui le déprave. Cette phrase de Jean-Jacques Rousseau contient 13 mots. Il s'agit d'une citation courte.
Rousseau suggère donc, par sa critique virulente de la civilisation, que l'homme doit, non pas revenir à l'état de nature, mais qu'il doit réaliser sa nature authentique. Cette exhortation contribue à placer l'être sur le plan du devenir afin de rendre effective une nature humaine encore virtuelle.
Rousseau y défend la thèse selon laquelle l'homme est naturellement bon et dénonce l'injustice de la société. L'œuvre suscite, comme le Premier Discours, une vive polémique de la part notamment de Voltaire, Charles Bonnet, Castel et Fréron.
La société (ses lois, ses institutions) corrompt l'homme. Selon le philosophe genevois Jean-Jacques Rousseau : « l'homme naît bon, la société le corrompt ».
L'homme a des besoins qui lui sont propres et qui existent tout à fait indépendamment de toute société. Il est vrai que l'homme doit vivre de façon à répondre aux demandes de la société, mais il est vrai aussi que la société doit être construite et structurée de façon à répondre aux besoins de l'homme.
L'homme est donc devenu un être humain responsable, libre et raisonnable. La société, c'est donc la fin de cet état de guerre de chacun contre chacun, dont nous parlait Hobbes. la société n'est donc nullement un obstacle à la nature humaine, puisque c'est elle-même qui nous procrée, qui génère notre existence.
Dans Du contrat social, Rousseau établit qu'une bonne organisation sociale repose sur un pacte garantissant l'égalité et la liberté entre les citoyens. Ce pacte est contracté entre tous les participants, c'est-à-dire l'ensemble exhaustif des citoyens.
“Qui rougit est déjà coupable, la vraie innocence n'a honte de rien.” “Les lois sont toujours utiles à ceux qui possèdent et nuisibles à ceux qui n'ont rien.” “J'aime mieux être homme à paradoxes qu'homme à préjugés.” “La jeunesse est le temps d'étudier la sagesse, la vieillesse est le temps de la pratiquer.”
Rousseau montre dans ce texte - qui se veut une réflexion philosophique et pas une enquête archéologique ou ethnologique - que l'humain est bon par nature, et corrompu par la société. L'homme naturel vit seul, sans pensée ni langage.
Contrairement aux apparences, la phrase "L'homme est un loup pour l'homme" ne signifie pas que la vie en société est une guerre de chacun contre chacun, ce qui est une autre phrase malcomprise écrite par le même philosophe.
C'est un état «qui n'existe plus, qui n'a peut-être point existé, qui probablement n'existera jamais» (id.).
L'état de nature est antérieur à la société.
Rousseau décrit dans son Discours sur l'origine de l'inégalité un état sans État, où la vie, si elle peut être brève, est toujours heureuse. L'humanité étant dispersée, l'individu y évolue de manière indépendante, un peu à la manière d'un animal.
Les sciences humaines ont répondu sous la forme d'un «grand récit» des origines, qui affirme que la société est née en rupture avec l'ordre naturel, sous forme d'un acte inaugural.
Pour le philosophe anglais du 17e siècle Thomas Hobbes, l'homme est un loup pour l'homme et naît mauvais.
Rousseau avait tort : les hommes sont naturellement violents. Mais contrairement aux apparences, ils sont aussi de plus en plus civilisés ! Rousseau avait tort, l'homme est naturellement méchant. C'est ainsi que s'ouvre un article récent de Nature (1) portant sur l'étude des comportements violents chez l'homme.
1. Ensemble d'êtres humains vivant en groupe organisé : Les hommes vivent en société. 2. Milieu humain dans lequel quelqu'un vit, caractérisé par ses institutions, ses lois, ses règles : Les conflits entre l'individu et la société.
Aimer pour se construire
Les humains l'utilisent pour combler un manque aussi bien matériel qu'immatériel qu'ils sont incapables d'assouvir eux-mêmes. L'homme ne sait pas vivre seul et nécessite la présence d'autrui à ces côtés pour vieillir avec lui. L'amour rassure, d'où cette recherche effrénée par l'Homme.
Le but de n'importe quelle action serait d'augmenter notre plaisir et/ou diminuer notre souffrance. Il dérive de cette constatation que « ce qui est bien est ce qui amène le plus de bonheur à la plus grande quantité de personne possible ». Pour Bentham, le sens de la vie est le « principe du plus grand bonheur ».
Définition de Société Au plan juridique, une "société" est une fiction légale conférant la personnalité juridique à une entité économique formée de plusieurs personnes qui mettent en commun des biens, des droits, des capitaux ou des services en vue d'un objet que leurs conventions déterminent.
La société nous corrompt en imaginant, encore et encore, de nouveaux produits alimentaires qui nous empoisonneront ; en imaginant, encore et encore, de nouvelles substances illicites, des drogues qui détruiront notre cerveau, nos capacités à réfléchir par nous-mêmes et à apprendre de nouvelles choses ; en nous privant ...
Il n'est ni bon ni mauvais, mais exprime ses tendances compassionnelles ou cruelles selon l'identité de la victime. La zone de la cruauté (le noyau accumbens) est un générateur de plaisir, activé aussi bien par la nourriture que par l'alcool, les drogues ou le sexe.
Pour Hobbes, donc, l'état de nature est un « état de guerre de chacun contre chacun » (dans Léviathan). Tout homme cherche à se conserver ; or, à l'état de nature, l'homme est libre d'utiliser comme bon lui semble tous les moyens à sa disposition pour assurer cette conservation.