Le sarcophage construit dans la précipitation suite à l'explosion d'un réacteur nucléaire en avril 1986 se détériorait dangereusement depuis plusieurs années. Lancé à la fin des années 1990, le nouveau projet a été conçu par les Français du BTP, Bouygues et Vinci, et financé par la communauté internationale.
Les paiements sont assurés par la BERD, grâce aux contributions de 28 pays financeurs. Le coût prévisionnel a de nouveau évolué, passant de 1,5 milliard d'euros à 2,1 milliards d'euros, après une analyse technique, menée entre 2013 et 2014. En 2016, il s'élève à 1,426 milliard d'euros.
Un sarcophage géant coiffe désormais la centrale nucléaire de Tchernobyl. Conçue et construite par les géants français du BTP Bouygues et Vinci, l'arche est inaugurée mardi.
Viktor Brioukhanov était, au moment de la catastrophe, le directeur de la centrale nucléaire. Lui aussi a été condamné à dix ans de prison pour les mêmes raisons que Anatoli Diatlov. Il a lui aussi été libéré plus tôt que prévu et il est toujours en vie.
L'arche de confinement recouvrant le réacteur nucléaire accidenté de Tchernobyl, en Ukraine, a été mise en service mercredi. Elle doit assurer la sécurité du site pour les 100 ans à venir.
Les grands mammifères profitent de l'absence de l'Homme
Le travail de Germán Orizaola a porté sur les amphibiens. Son équipe a montré que les grenouilles de Tchernobyl sont plus sombres que celles qui vivent à l'extérieur de la zone d'exclusion, ce qui pourrait être une forme de défense contre les radiations.
Sur le site aujourd'hui, une intense activité se poursuit pour la construction d'un nouveau confinement et d'une installation d'entreposage de combustible usé.
En France, la concentration des éléments radioactifs dans l'air augmente au cours du 30 avril 1986 dans l'est du pays, pour atteindre un maximum d'extension le 1er mai. La contamination de l'air persiste jusqu'au 5 mai tout en diminuant.
Vladimir Pravik et ses hommes ont été inhumés à Moscou dans des cercueils en zinc scellés, sous des dalles de béton.
En France ,officiellement, Tchernobyl n'a aucune conséquence sanitaire. Mais une enquête épidémiologique italienne, présenté en 2013 à Ajaccio, montre que la catastrophe nucléaire serait responsable d'une forte augmentation des maladies thyroïdiennes chez les hommes.
Selon Viatcheslav Grichine, membre de l'Union Tchernobyl, principale organisation des liquidateurs, sur 600 000 liquidateurs, « 25 000 sont morts et 70 000 restés handicapés en Russie, en Ukraine les chiffres sont proches, et en Biélorussie 10 000 sont morts et 25 000 handicapés ».
- 26 avr 1986 - URSS - Le réacteur numéro 4 de la centrale soviétique de Tchernobyl (Ukraine) explose au cours d'un test de sûreté, causant la plus grande catastrophe du nucléaire civil et faisant plus de 25.000 morts (estimations officieuses).
L'évacuation - 28 avril 1986
Les autorités, qui dissimulèrent la catastrophe, n'enclenchent l'évacuation de Tchernobyl et Pripiat (à 3 kilomètres) que le 28 avril, deux jours qui laissèrent le temps aux radiations de toucher fortement la population.
Selon un communiqué, ce voyage vise à mettre en place « des mesures concrètes pour apporter une assistance technique urgente » dans ce pays doté d'un vaste parc nucléaire, soit quinze réacteurs dans quatre centrales en activité, ainsi que plusieurs dépôts de déchets nucléaires.
En particulier : une instabilité importante du réacteur à certains niveaux de puissance, un temps de réaction trop long du système d'arrêt d'urgence et l'absence d'enceinte de confinement autour du réacteur.
Objectifs de l'arche de confinement de Tchernobyl
L'enceinte a pour objectifs de confiner les matières radioactives et protéger l'ancien sarcophage des agressions climatiques tout en permettant le démantèlement du réacteur radioactif.
Aujourd'hui, le réacteur n°4 est recouvert d'un sarcophage, il n'est terminé que depuis 2019. À cause des radiations, les voyageurs ne peuvent pas rester et dormir sur place plus de quatre jours.
Vladimir Tchachenok et Valeri Kodemtchouk. Leurs noms ne vous diront rien. Ces hommes sont pourtant les premières victimes officielles de l'explosion de la centrale nucléaire soviétique de Tchernobyl (Ukraine), dont nous célébrons cette semaine le 20e anniversaire.
C'est la plus grande catastrophe de l'histoire de l'énergie atomique civile, survenue le 26 avril 1986 dans un parc de centrales électronucléaires édifiés dans l'ancienne URSS, sur la localité de Tchernobyl, située au nord de l'Ukraine, près de la frontière de Biélorussie.
Villes, champs et forêts ont été abandonnés sur plus 2200 km2 dans le nord de l'Ukraine et 2600 km2 dans le sud de la Biélorussie. Ce vaste territoire est devenu impropre à la vie humaine. Les experts estiment que les humains ne pourront pas vivre en sécurité autour de la centrale accidentée avant 24'000 ans.
Dès le 30 avril 1986 pourtant, le "nuage" radioactif est bien détecté en Corse. Et jusqu'au 5 mai, il survole le territoire français , contaminant en iode-131 et en césium-137 des régions entières : en Corse, en Alsace, dans les Alpes ou dans le Sud-est.
Une zone d'exclusion est mise en place autour de la centrale nucléaire de Tchernobyl à cheval sur les territoires de la Biélorussie et de l'Ukraine, devenues indépendantes en 1991 lors de la dislocation de l'URSS.
En tout état de cause, la totalité de l'extraction du corium est estimée entre 2041 et 2051, avant de procéder au démantèlement des réacteurs eux-mêmes.
Après la catastrophe, des malformations génétiques et des troubles de la reproduction ont été observés chez certaines espèces animales, dans la zone d'exclusion. Les sols sont pollués et cette zone d'exclusion, définie après l'accident, est aussi une zone où sont interdites l'agriculture et la sylviculture.
Ours, lynx, loutres, chevreuils, loups...
Une nouvelle forêt de pins et de bouleaux, plus résistants à la radiation, a même repoussé à l'endroit de la « forêt rouge », baptisée ainsi à cause de la couleur des arbres, vidés de leur chlorophylle.