1783 : dans le cadre de la théorie corpusculaire de la lumière, John Michell énonce la première notion de trou noir newtonien (en se servant des lois de Newton de la gravitation).
Ce phénomène a pu être remarqué et analysé grâce à la détection d'une très forte émission de lumière dont l'émetteur se situait en périphérie d'une galaxie lointaine. Cette émission de lumière est justement la manifestation d'une étoile qui se serait un peu trop approchée du trou noir et se serait faite happer.
Le terme « trou noir » a été inventé par le physicien américain John Wheeler, en 1967, pour décrire une concentration de masse-énergie qui s'est effondrée gravitationnellement sous sa propre force d'attraction et qui est devenue si compacte que même les photons ne peuvent se soustraire à cette force gravitationnelle.
La force d'attraction d'un trou noir est incroyablement puissante. Résultat : tout ce qui s'en approche d'un peu trop près est systématiquement aspiré : des roches, de la poussière et même des étoiles toutes entières. Rien ne résiste à la gravité d'un trou noir.
Un quasar est composé de trois grandes parties principales : le trou noir supermassif ,comportant la quasi-totalité de la masse du quasar (de quelques millions à quelques dizaines de milliards de fois la masse du Soleil).
Emplacement. Les trous noirs se forment à la fin de la vie d'une grosse étoile, alors ils se trouvent çà et là dans les galaxies. La plupart des galaxies ont un trou noir supermassif en leur centre, comme c'est le cas pour la nôtre, la Voie lactée.
Situé à 13 milliards d'années-lumière, 800 millions de fois plus massif que notre Soleil, ce trou noir éclaire notre très lointain passé. Dessin d'illustration représentant J1342+0928, le plus ancien et lointain "quasar" jamais découvert.
la version électriquement chargée du trou noir de Kerr, dotée comme lui d'une rotation, est connue sous le nom de trou noir de Kerr-Newman et ne présente comme le trou noir de Reissner-Nordström ou celui de Schwarzschild que peu d'intérêt astrophysique étant donnée sa très faible probabilité.
VY Canis Majoris a été détrônée par une autre supergéante rouge : UY Scuti (à 9.500 années-lumière dans la constellation de l'Écu de Sobieski) ; 1.700 fois plus grande que le Soleil, elle pourrait s'étendre jusqu'à Saturne si on la mettait au centre du Système solaire !
Les trous noirs jouent aujourd'hui un rôle crucial non seulement en astrophysique mais aussi en physique des particules, et en particulier dans les théories essayant d'unifier la relativité générale et la physique quantique.
Baptisé "NGC 1277", le trou noir serait - heureusement - situé à 220 millions d'années-lumière de nous, dans une galaxie dix fois plus petite que notre Voie Lactée. Sa gueule, disproportionnée, serait onze fois plus large que l'orbite de la planète Neptune autour du Soleil.
Un trou blanc, aussi appelé fontaine blanche, est un objet théorique susceptible d'exister au sens où il peut être décrit par les lois de la relativité générale, mais dont l'existence dans l'Univers est considérée comme hautement spéculative.
Alors qu'en 1905 il avait démontré qu'une horloge embarquée dans un véhicule en mouvement « retardera » par rapport à celle restée immobile, en 1915, il prédisait que, tout comme la vitesse, le champ gravitationnel généré par un corps massif ralentissait les horloges ; et cela d'autant plus que l'horloge était proche ...
En théorie, rien ne peut s'échapper d'un trou noir, pas même la lumière. De fait, un trou noir comporte plusieurs couches. On trouve d'abord l'horizon des événements, connu sous le nom de point de non-retour, puis le disque d'accrétion.
Autre information de taille : le trou noir lui-même mesure 38 milliards de kilomètres, soit 250 unités-astronomiques, la distance entre le Soleil et la Terre. Le disque de gaz qui l'entoure est environ 100 fois plus grand. Des chiffres vertigineux, devant une image difficile à décrypter pour les impies.
Surnommé « la Licorne », cet étrange objet stellaire semble être le plus petit trou noir jamais découvert. Il pourrait aider les astrophysiciens à résoudre l'un des plus grands mystères de l'univers. À près de 1 500 années-lumière de la Terre, un petit trou noir orbite autour d'une étoile géante.
Formation du trou noir
Les trous noirs se forment lorsqu'une grande quantité de matière est entassée dans un très petit espace. Plus précisément, ils se forment quand les étoiles massifs ont brûlé toute leur énergie et explosent telles des bombes géantes, appelées supernovas.
Selon la théorie de la gravité quantique à boucles, les trous blancs seraient le destin ultime des trous noirs. La matière qui s'est effondrée dans un trou noir ressort alors de l'astre lorsque celui-ci se transforme en trou blanc.
Sagittaire A*, localisé au centre de la Voie lactée, est un immense trou noir dont la masse équivaut à environ 4 millions de fois celle de notre soleil. Cet objet n'a jamais été observé directement - il est caché par d'épais nuages de poussière et de gaz.
Ta question est difficile et simple à la fois. Elle est simple si l'on répond brièvement : "Il n'y a rien derrière l'univers. L'univers est l'ensemble. Il n'y a pas d'espace vide en dehors de l'univers."
Il existe deux types de trous noirs : ⭐ Les trous noirs supermassifs sont les plus grands de tous les trous noirs. Leur masse est jusqu'à Par exemple, le trou noir qui est au centre de notre galaxie, la Voie Lactée, est un trou noir supermassif.
Dès lors, suite à l'effondrement gravitationnel, un horizon sphérique de rayon égal au rayon de Schwarzschild se forme. C'est donc principalement l'apparition d'un horizon des événements qui définit un trou noir. Cette solution confère donc une géométrie sphérique aux trous noirs.
On appelle « horizon cosmologique » la première lumière émise par le Big Bang il y a 13,82 milliards d'années.
Un article paru en janvier 2011 dans la revue Physical Review arrive à la conclusion que le temps va s'arrêter d'ici 5 milliards d'années. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont étudié les implications de la théorie de l'inflation éternelle et l'existence de multivers associée à cette théorie.