L'année 2021 fut celle de tous les records pour le marché de la seconde main avec une progression des achats de 140% comparé à 2019. Un marché porté par l'essor de Vinted.
En termes d'achat d'habillement via Internet, les consommateurs les plus adeptes sont les Chinois (72 %), les Indonésiens (54 %) et les Thaïlandais (50 %). A l'échelle de l'Europe, c'est l'Italie qui domine le classement avec 48 % des personnes privilégiant les achats de mode en ligne.
Mais qui sont les acheteurs de seconde main ? Les femmes représentent la majorité des acheteurs en seconde main avec 82% des transactions en ligne en seconde main selon l'Observatoire Natixis Payments.
Les vêtements permettent de véhiculer un message afin de montrer notre pouvoir, statut social et appartenance à un groupe. Enfin, ils jouent aussi un rôle important dans les jeux de séduction avec une mise en valeur du corps, via différents types d'habits et de couleurs.
Avec -11 % sur les ventes en 2021, le secteur de l'habillement reste toujours dans la tourmente. D'après les chiffres de l'Alliance du commerce sur le marché de l'habillement, les tendances de 2020 se sont répétées en 2021. Les ventes sont en baisse de 11 % entre 2019 et 2021.
Pour 2021 , d'après une étude d'Euler Hermes, , un rebond de +14%, du chiffre d'affaires du textile-habillement français est attendu, mais le retour au niveau d'avant crise ne s'opérera pas avant 2023.
82 euros mensuel de budget
C'est le budget moyen mensuel consacré par mois aux achats mode. L'enveloppe passe à 116 euros pour les moins de 35 ans. 30 % des sondés disent dépenser entre 21 à 50 euros par mois.
"Parce que le shopping stimule notre imagination", souligne l'auteure. Par exemple, quand vous achetez du 36 en prévision d'une éventuelle perte de poids. Ou quand votre choix se porte sur un vêtement qui ne colle pas avec votre style de vie.
Quelles sont les causes ? Il existe des déterminants individuels : une faible estime de soi, une mauvaise gestion des émotions. "A travers un certain type d'achats, la personne se valorise ou elle gère ainsi des émotions négatives mais aussi positives" explique le Dr Lucia Romo.
Des acheteurs d'une tranche d'âge de 25 à 37 ans
Ce sont surtout les millenials (25-37 ans) qui contribuent à l'essor des friperies. Ils représentent 33 % des consommateurs de seconde main tandis que ceux âgés de 18-24 ans en représentent 16 %.
En majorité, selon elle, les consommateurs évoquent trois raisons principales d'acheter de la seconde main : faire un acte citoyen, écologique et solidaire ; dénicher « la trouvaille », « la perle », induite par l'envie d'unicité et/ou le plaisir de marchander ; et, surtout, faire des économies.
Les adeptes de produits d'occasion, sont plutôt jeunes (49 % des moins de 35 ans), diplômés (52 % des Français ayant un diplôme supérieur à bac+2 vs. 28 % pour les non-diplômés), avec des revenus supérieurs à 3500 euros dans le foyer (47 % vs. 38 % pour les moins aisés).
Le marché du vêtement d'occasion représente à ce jour plus d'un milliard d'euros selon l'IFM (Institut français de la mode). Comparé aux 50 milliards de l'industrie de la mode, c'est certes peu important encore, mais ce marché n'a cessé de se développer ces dernières années.
Les ménages de l'Union européenne ont dépensé environ 220 milliards d'euros pour l'habillement en 2020, soit une baisse de -18% par rapport aux dépenses de l'année précédente. La dépense européenne moyenne pour l'habillement en 2020 était de 490 euros.
Elle se compose de plusieurs secteurs : bijouterie, chaussure, couture, cuirs et peaux, horlogerie, maroquinerie et textile, tous soutenus par divers dispositifs qui visent à accompagner et à sécuriser l'écosystème (créativité, savoir-faire, façonniers, sous-traitants).
Quels symptômes caractérisent l'achat compulsif ? Lorsqu'elle est atteinte par ce trouble, une personne effectue des achats compulsifs à répétition, en réponse à une envie irrépressible d'acheter. Ces achats pathologiques ont lieu durant une phase maniaque (phase d'excitation).
Quelles sont les règles à suivre ? L'idée de base est de se limiter, sur une période donnée, aux achats "utiles" (nourriture, papier toilette...) et d'éviter les dépenses "accessoires" en magasin et sur Internet. Fini aussi les repas en livraison les soirs de flemme.
Dans l'oniomanie (du grec onios, «à vendre»), l'objet acheté n'a pas d'importance. Contrairement au collectionneur qui chérit son achat, l'oniomane ne chérit que la transaction, le moment d'excitation qui précède l'acquisition et le soulagement éprouvé par la suite.
Selon une étude Ipsos pour l'Observatoire E. Leclerc des Nouvelles Consommations, en 2019, le budget mensuel moyen consacré par les jeunes parents français à leur premier bébé s'élevait à 490 euros par mois, jusqu'aux trois ans de l'enfant. Soit un total de 5 880 euros sur l'année.
3 935 EUR, c'est le montant dont une famille de quatre personnes a besoin pour vivre décemment. Le budget le plus important est le logement (1 469 EUR), suivi de l'alimentation (883 EUR) et de la vie sociale (548 EUR). Si la famille dispose d'une voiture, la mobilité représente également un coût conséquent (406 EUR).
Les millenials fréquentent les nouveaux acteurs comme Vinted (34 % d'entre eux), Les Cachotiers (20 %) ou L'Habibliothèque (17 %), tandis que leurs aînés se limitent aux grands acteurs comme Amazon, Le Bon Coin ou Cdiscount.
Malgré une croissance de 8,2% par rapport à 2020, le marché du textile-habillement dans l'Hexagone n'est pas revenu à ses standards d'avant-crise: ses ventes 2021 sont en retrait de 8,3% comparé à 2019, a mesuré l'Institut français de la mode (IFM) dans son bilan annuel.
Les « texticaments » sont une grande tendance du moment. Ces vêtements intègrent des microcapsules de médicaments, mais également des microcapteurs capables de mesurer la tension artérielle, le rythme respiratoire, la température corporelle, le stress ou le rythme cardiaque.