Qui brise la jeunesse en fleur ! qui donne, en somme, Une âme à la machine et la retire à l'homme ! Que ce travail, haï des mères, soit maudit !
Dans ce poème en alexandrins, Victor Hugo dénonce le travail dur et pénible des enfants. On compare souvent ce poème aux Misérables, car Victor Hugo y dénonce les conditions de travail et de vie de son époque.
Dans « Melancholia », Victor Hugo dresse un tableau réaliste et tragique du travail de enfants (I) pour critiquer l'industrialisme, doctrine influente au XIXème siècle qui voit dans le travail industriel un progrès (II). Cet extrait s'achève comme un véritable réquisitoire contre le travail des enfants (III).
Pour conclure ce premier mouvement, ce poème est lyrique, explicite, polémique et engagé car l'auteur dénonce l'idéologie qui consiste à pousser les enfants à travailler à l'usine. Quelles conséquences le travail à l'usine a sur les enfants ? Au nom de qui et de quoi faut-il dénoncer l'exploitation des enfants ?
Melancholia est donc pathétique réaliste. Ce poème écrit avec précision la société du siècle dernier, montrant les conditions déplorables des enfants dans le monde de l'usine. Il insiste sur le fait que ce sont les enfants et non les adultes qui donnent la joie de vivre au monde.
Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Ces doux êtres pensifs, que la fièvre maigrit ? Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? Dans la même prison le même mouvement.
Composition des Contemplations : deux parties, six livres
LIVRE PREMIER : AURORE. 29 poèmes. LIVRE DEUXIÈME : L'ÂME EN FLEUR. 28 poèmes.
Au poste de police ! Il y a un poème de Victor Hugo, « Melancholia » (dans Les Contemplations), qui dénonce l'exploitation des enfants – « ces filles de huit ans » notamment – par des adultes qui les forcent à exécuter des activités impropres à leur âge.
Le poème VIII, « A qui donc sommes-nous ? » est situé dans la deuxième partie de Les Contemplations, « Aujourd'hui » 1843-1855 dans le livre quatrième intitulé « Pauca meae ».
Il commence son poème en montrant que l'enfant est forcé d'aller contre sa nature, qui est de rire et d'être heureux : “Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?” Le poète utilise dans le même vers un adjectif positif, montrant le caractère innocent et rêveur des enfants “doux êtres pensifs”, à côté d'un ...
Extrait des Contemplations, recueil paru en 1856, « Demain, dès l'aube… » est un poème d'amour et de deuil. Victor Hugo l'a écrit en hommage à sa fille Léopoldine, décédée le 4 septembre 1843. Il y évoque son pèlerinage annuel sur sa tombe.
En 1815, Jean Valjean est libéré du bagne de Toulon après y avoir purgé une peine de dix-neuf ans : victime d'un destin tragique, initialement condamné à cinq ans de bagne pour avoir volé un pain afin de nourrir sa famille, il voit sa peine prolongée à la suite de plusieurs tentatives d'évasion.
Notre poème « Melancholia » se trouve dans le Livre Troisième des Contemplations : « Les Luttes et les Rêves ». Ce titre est révélateur : c'est le rêve, c'est à dire, la vision d'une société plus juste, qui alimente les luttes du poète.
Il est composé de 158 poèmes rassemblés en six livres. La plupart de ces poèmes ont été écrits entre 1841 et 1855, mais les poèmes les plus anciens de ce recueil datent de 1830. Les Contemplations sont un recueil du souvenir, de l'amour, de la joie mais aussi de la mort, du deuil et même d'une certaine foi mystique.
Parce que la poésie lyrique, c'est l'expression des sentiments personnels du poète. Chez Hugo, elle prend des formes multiples : il dit sa tristesse, sa douleur, sa nostalgie, mais aussi sa joie, ses amours parfois heureuses…
1. "Demain, dès l'aube", Victor Hugo.
Qui brise la jeunesse en fleur ! qui donne, en somme, Une âme à la machine et la retire à l'homme ! Que ce travail, haï des mères, soit maudit !
L'intitulé du parcours « Mémoires d'une âme » est une expression empruntée à la préface des Contemplations de Victor Hugo. Hugo propose une définition de la poésie comme miroir de la vie humaine, porteuse d'une mémoire personnelle qui tend à l'universel.
Les Contemplations est un recueil du souvenir, de l'amour, de la joie mais aussi de la mort, du deuil et même d'une certaine foi mystique. Le souvenir, surtout, y prend une place prépondérante, puisque Hugo y expérimente le genre de….
Dans le poème Pleur dans la nuit, Victor Hugo décrit l'infini comme une période de doute durant laquelle chacun est confronté au bien et au mal : « L'être éternellement montre sa face double, mal et bien, glace et feu ; L'homme sent à la fois, âme pure et chair sombre ».
Il jouait on ne sait quel effrayant jeu de cache-cache avec la mort ; chaque fois que la face camarde du spectre s'approchait, le gamin lui donnait une pichenette. Une balle pourtant, mieux ajustée ou plus traître que les autres, finit par atteindre l'enfant feu follet. On vit Gavroche chanceler, puis il s'affaissa.
Javert vient l'arrêter alors qu'il se trouve auprès de Fantine alitée et elle meurt de saisissement sans avoir revu sa fille. Devant le lit où Fantine expire en février 1823, Jean Valjean fait la promesse à la morte de s'occuper de Cosette.
Le poète peut dépasser ses sentiments personnels et exprimer des sentiments universels . « Quand je parle de moi, je parle de vous ! », confie Hugo dans la préface des Contemplations [exemples personnels]. Il peut alors donner la parole à ceux qui ne l'ont pas ou qui ne savent pas l'utiliser.
Le bouquet de houx vert et de bruyère en fleur, plantes vivaces qui symbolisent l'immortalité, sont là comme une métaphore du poème. Ce texte est un cadeau fait à sa fille par son père pour qu'on ne l'oublie jamais.