Le préfet peut décider la suspension du permis de conduire si la commission médicale départementale ou le médecin agréé considèrent, après un contrôle médical, que vous êtes inapte à conduire.
Dès réception du procès-verbal de l'infraction, le préfet peut décider la suspension de votre permis de conduire. La décision vous est notifiée par courrier avec AR. Vous devez remettre votre permis aux services préfectoraux.
La suspension du permis de conduire intervient généralement après une interpellation pour une infraction routière, notamment en cas de : Conduite sous l'empire d'un état alcoolique avec un taux d'alcool égal ou supérieur à 0,80g par litre dans le sang ou 0,40 mg par litre d'air expiré
224-2 du Code de la route). Conseil pratique : dès cet instant précipitez vous chez votre Avocat expert en droit routier car, bien conseillé, vous pouvez retrouver le droit de conduire, au-delà des 72 heures et EVITER LA SUSPENSION ADMINISTRATIVE DE VOTRE PERMIS DE CONDUIRE.
Attention à ne pas les confondre : la suspension entraîne un retrait de permis temporaire, l'invalidation et l'annulation entraînent un retrait de permis définitif. Le retrait de permis de conduire est déclenché suite à certaines infractions graves.
L'excès de vitesse entre 40 et 50 km/h est punie par une contravention de 4ème classe (amende forfaitaire : 135 € ; amende minorée : 90 € ; amende majorée : 375 €) et par le retrait de quatre points du permis de conduire.
Vous conduisez sous l'emprise d'alcool ou de stupéfiants : les forces de l'ordre qui ont constaté votre état au volant confisquent votre permis de conduire, pendant 72 heures maximum. Si l'infraction est confirmée, le préfet ou le juge peut suspendre votre permis.
Taux compris entre 0,2 et 0,8 g/l
Conduire avec un taux d'alcool dans le sang égal ou supérieur à 0,2g/l et inférieur à 0,8 g/l est une contravention : Infraction que la loi punit d'une amende n'excédant pas 1 500 €, ou 3 000 € en cas de récidive. Vous êtes sanctionné par une amende pouvant aller jusqu'à 750 €.
On parle de rétention du permis. Vous n'avez pas le droit de conduire jusqu'à la fin de la rétention. La rétention de votre permis dure au maximum 72 heures (120 heures après un délit d'alcool au volant ou de stupéfiant). Si l'infraction n'est pas établie, vous pouvez récupérer votre permis de conduire.
Votre assureur ou votre employeur (selon le secteur d'activité) peut désormais vérifier si vous avez subi un retrait de permis. Un décret publié le 24 mai dernier autorise officiellement cette démarche, rapporte Le Blog Auto.
Dans le cadre de l'exécution des peines, la durée de la suspension admnistrative retenue est celle mentionnée dans l'arrêté du PRéfet pris à l'expiration des 72 ou 120 heures.
La suspension judiciaire de votre permis de conduire est inscrite dans votre casier judiciaire. Elle figure, dans tous les cas, dans le bulletin n°1 qui regroupe l'ensemble des condamnations dont vous avez fait l'objet.
Vous devez uniquement repasser le code à condition de vous inscrire à l'examen dans les 9 mois suivant la fin de l'interdiction de repasser le permis. Si vous dépassez le délai de 9 mois, vous devez repasser le code et la conduite que vous aviez avant l'annulation judiciaire.
Cette limite représente environ la consommation de 2 verres normalisés. Par exemple, 2 verres de 25 centilitres de bière. Vous êtes en infraction si vous conduisez avec un taux d'alcoolémie compris entre 0,5 et 0,79 gramme d'alcool par litre de sang.
Le Tribunal correctionnel juge des délits de conduite sous l'empire d'un état alcoolique et est compétent lorsque le taux relevé est supérieur à 0,40 mg/litre d'air expiré ou 0,80 g/litre de sang. Ces délits sont réprimés par la peine principale de 2 ans d'emprisonnement et 4500 Euros d'amende.
En France, il est interdit de conduire avec un taux d'alcool dans le sang supérieur ou égal à 0,5 g/l de sang ou 0,25 mg/l d'air expiré (ou 0,2 g/l de sang ou 0,10 mg/l d'air expiré si vous avez un permis probatoire ou êtes en situation d'apprentissage , si vous conduisez un véhicule de transport en commun ou si votre ...
Le Code de la route prévoit une amende forfaitaire de 135 € (contravention de 4e classe) pour tout excès de vitesse de moins de 50 km/h. Seule exception, lorsque l'excès est inférieur à 20 km/h et que la vitesse maximale autorisée est supérieure à 50 km/h, l'amende ne dépasse pas les 68 € (contravention de 3e classe).
Le Code de la route prévoit une amende de 135€ avec une limitation inférieure ou égale à 50km/h et de 68€ hors agglomération, avec un retrait d'1 point de permis.
Lors de l'arrestation du conducteur, la police ou le gendarme dresse un procès verbal. En cas d'excès de vitesse de plus de 40km/h ou plus, le permis est retiré immédiatement par les forces de l'ordres pour une durée provisoire. La durée d'une rétention de permis est de 72 heures maximum.
Il faut savoir que la suspension permis 6 mois est prononcée dans un délai de 72 à 120 heures suivant l'infraction. Dans le cas où vous n'êtes pas présent lorsque la décision est rendue, celle-ci vous est notifiée par une lettre, suivie d'un avis de réception.
En cas de suspension liée à l'alcool ou aux stupéfiants, ou de suspension supérieure à 1 mois, vous devez passer un contrôle médical pour pouvoir récupérer votre permis de conduire. Ce contrôle inclut un examen psychotechnique. Vous pouvez passer le contrôle médical sans attendre la fin de la période de suspension.
Le code NEPH (Numéro d'Enregistrement Préfectoral Harmonisé) est un numéro unique de 12 chiffres, il est attribué à vie depuis 2013, il ne change pas en repassant le permis après une annulation de permis par exemple.
En dernier recours, si vous trouvez la suspension abusive pour vous assurer à un prix correct, vous pouvez saisir le Bureau Central de Tarification (BCT). Cet organisme peut obliger une assurance à vous couvrir avec la garantie minimale obligatoire, la responsabilité civile.