C'est l'employeur qui paye totalement ou en partie les cotisations à la mutuelle d'entreprise de ses salariés. Sa participation est obligatoire. Cette part employeur finançant la mutuelle d'entreprise s'élève au minimum à 50 % du montant de la cotisation et doit être uniforme pour l'ensemble des salariés.
L'Assurance maladie (Sécurité sociale) rembourse partiellement vos dépenses de santé. Pour couvrir les frais qui restent à votre charge, vous pouvez adhérer à une complémentaire santé (mutuelle). Elle remboursera alors les frais restant à votre charge en fonction du contrat choisi.
L'employeur est tenu de financer au moins 50% de la cotisation des salariés mais peut aller jusqu'à 100%.
Vous pouvez choisir de ne pas adhérer si l'acte juridique (exemples : accord collectif, convention collective, décision unilatérale de l'employeur) qui a mis en place le dispositif de prévoyance dans l'entreprise prévoit cette possibilité. Vous devez demander par écrit une dispense d'adhésion.
La couverture complémentaire santé est obligatoire et universelle. Tous les salariés en CDI doivent y adhérer, au même titre que les salariés en CDD et les apprentis. Au moment de son embauche, un salarié en CDI se voit remettre un formulaire d'adhésion par son employeur quand il signe son contrat de travail.
La participation financière de l'employeur doit être au moins égale à 50 % de la cotisation (le reste à la charge du salarié) Le contrat doit respecter un socle de garanties minimales (panier de soins minimum) Le contrat est obligatoire pour les salariés, sauf dans les cas où le salarié peut refuser la mutuelle.
Depuis 2016, tous les employeurs du secteur privé ont l'obligation de fournir une mutuelle de santé collective à leurs salariés, et participer au moins à hauteur de 50 % du prix des cotisations.
Vous connecter sur votre compte Ameli, rubrique Mes informations. Vous y trouverez le nom de la mutuelle enregistrée au niveau de la ligne Organisme complémentaire. Prendre l'un de vos bulletins de salaire et consulter la rubrique Santé. Si des cotisations sont prélevées, vous avez une mutuelle d'entreprise.
La base de calcul de la cotisation mutuelle pour le salarié comprend : le montant global de la cotisation, qui dépend entre autres de la mutuelle choisie, du secteur d'activité, du nombre de salariés dans l'entreprise et de leurs statuts ; la part prise en charge par l'employeur.
La mutuelle d'entreprise fonctionne de manière identique à une complémentaire santé classique : Elle couvre les besoins de santé des employés et de leur famille en complétant le remboursement des dépenses de santé couvertes par la Sécurité sociale.
La mutuelle d'entreprise obligatoire a donc pour objectif de garantir la protection santé de chaque salarié. La loi oblige l'employeur à prendre en charge au moins 50 % de la cotisation totale à régler par le salarié.
La mutuelle d'entreprise est collective : elle protège l'ensemble des salariés et dirigeants de l'entreprise. Le contrat peut cependant prévoir des garanties distinctes selon les catégories professionnelles (cadres ou non-cadres).
Si votre complémentaire santé n'apparait pas sur votre compte ameli, vous pouvez en trouver une trace sur votre bulletin de salaire. Dans la rubrique santé, vous pouvez voir les cotisations versées par votre employeur et ainsi savoir si oui ou non vous avez une mutuelle d'entreprise.
Le plus simple est de regarder votre bulletin de salaire. Si vous cotisez à une prévoyance, une ligne sera identifiée comme telle avec vos autres cotisations. De plus, si vous avez une prévoyance, à votre embauche ou depuis, vous avez du recevoir une notice.
L'employeur ne pourra en aucun cas refuser une demande de dispense dès lors que celle-ci est légitime. La demande de dispense doit se faire à l'initiative du salarié de manière express. Il peut le faire au moment de l'embauche ou lors de la mise en place de la complémentaire santé.
En règle générale, la mutuelle d'entreprise est obligatoire pour tous et prend effet dès l'embauche du salarié, qui peut alors résilier sa mutuelle précédente.
Selon l'article 83-2 du Code général des Impôts, toutes les cotisations versées au titre d'une mutuelle obligatoire sont déductibles des impôts. Employeurs et employés peuvent tous profiter de déductions fiscales avantageuses.
Vivre sans mutuelle signifie devoir assumer un quart des dépenses de santé. Les restes à charge peuvent être particulièrement conséquents, notamment en cas d'hospitalisation, où le ticket modérateur, le forfait hospitalier et les dépassements d'honoraires sont à votre charge si vous n'avez pas de mutuelle.
Pour un salarié, la mutuelle santé est donc obligatoire. Toutefois, il est possible de refuser la couverture santé proposée par son employeur. Il faut pour cela répondre à certains critères. Pour les salariés déjà en place avant le 1er janvier 2016, il est possible de refuser la mutuelle collective de son entreprise.
La résiliation mutuelle entreprise se traduit par l'envoi d'une lettre recommandée avec accusé de réception à l'adresse de l'organisme assureur. Pour appuyer la demande, il est judicieux de joindre un justificatif. L'assureur dispose de 3 mois à compter du changement de situation pour décider s'il prend acte ou non.
Peut-on résilier une mutuelle au motif que l'on a 2 mutuelles ? En principe, pour résilier une assurance mutuelle, il faut attendre la date d'échéance du contrat et respecter un préavis de deux mois pour envoyer votre lettre de résiliation en vertu de l'article L113-12 du code des assurances.
Si vous bénéficiez d'une couverture collective obligatoire d'une durée d'au moins 3 mois. Vous pouvez choisir de ne pas adhérer. Vous devez demander par écrit une dispense d'adhésion.
En fonction des situations, le salarié devra fournir des justificatifs différents pour refuser une mutuelle obligatoire : Attestation de couverture : cela concerne les salariés déjà affiliés, les CDD de plus de 12 mois, les ayants-droit et les salariés cumulant plusieurs emplois.
Ce versement de l'employeur se substitue au financement de la couverture collective et obligatoire sous réserve que les salariés concernés justifient être couverts par un contrat responsable. Les salariés devront produire une attestation de l'organisme auprès duquel ils ont souscrit un contrat de complémentaire santé.