Les sociétés et entrepreneurs individuels doivent payer la CFE quels que soient leur statut juridique, la nature de leur activité, leur régime d'imposition et leur nationalité.
Qui doit payer la CFE ? La cotisation foncière des entreprises (CFE) est due par les entreprises et les personnes physiques qui exercent de manière habituelle une activité professionnelle non salariée au 1er janvier de l'année d'imposition, quel que soit leur statut juridique, leur activité ou leur régime d'imposition.
Les entreprises réalisant un chiffre d'affaires en 2020 inférieur à 5 000 € seront exonérés de CFE en 2022. En d'autres termes : Si vous avez réalisé en 2020 moins de 5 000 € de CA vous en serez exonéré(e) en 2022. Si vous avez réalisé en 2021 moins de 5 000 € de CA vous en serez exonéré(e) en 2023.
Toutes les entreprises doivent acquitter leur CFE par prélèvement (mensuel ou à l'échéance) ou par paiement direct en ligne. L'adhésion au prélèvement mensuel est possible jusqu'au 30 juin, l'adhésion au prélèvement à l'échéance est possible jusqu'au 30 novembre pour le solde (31 mai pour l'acompte).
Sont imposables à la CFE les activités de location et de sous-location. Ainsi, sous réserve du montant de recettes ou de chiffre d'affaires, est imposable à la CFE : - le propriétaire du bien, bailleur ; - le cas échéant, le locataire intermédiaire.
Un micro-entrepreneur, qu'il possède un local ou non, doit payer la cotisation foncière des entreprises (CFE) dans les mêmes conditions que tout créateur d'entreprise.
Le montant de la base minimum de cotisation foncière des entreprises due au titre de 2022 est compris entre 224 et 6 942 € en fonction du montant du chiffre d'affaires ou des recettes hors taxes réalisé par les contribuables au cours de la période de référence.
Pour ne pas payer la CFE quand vous en êtes exonéré, vous devez impérativement renvoyer vos déclarations avant le 31 décembre de l'année de création en les renseignant le plus précisément possible. Pour vous faciliter la tâche, votre expert-comptable peut réaliser ces formalités pour vous.
Pensez à prévenir le Service des Impôts des Entreprises que vous ne disposez pas de local ou de pièce particulières en indiquant au minimum 1m² sur la déclaration initiale de CFE. Cela correspond à un coin de table.
La CFE est due dans chaque commune où l'entreprise dispose de biens immobiliers. La CVAE est affectée aux collectivités territoriales. La taxe foncière est un impôt due par le propriétaire d'un bien immobilier.
Lorsqu'une entreprise dispose de plusieurs établissements, la CFE établie sur une base minimum est due au lieu de l'établissement principal. Il ne s'agit pas systématiquement du siège social. l'entreprise est exonérée de cotisation minimum si son chiffre d'affaires annuel ne dépasse pas 5 000 €.
Pour calculer la CFE due au titre de 2022, il faut prendre en compte le local commercial utilisé en 2020 pour les besoins de l'activité. En revanche, si la valeur locative du local est trop faible, l'entreprise doit payer une cotisation minimum.
Attention : Pour être exonéré de cotisation minimum, votre chiffre d'affaires ou vos recettes ne doivent pas excéder 5 000€ sur une période de 12 mois. Si le montant de votre chiffre d'affaires ou de vos recettes a été calculé sur une période de moins de 12 mois, ce montant sera recalculé sur 12 mois.
Exonération de CFE en cas de cessation d'activité
Pour ce faire, vous devez faire la demande de dégrèvement de CFE par courrier, email et/ou par téléphone à votre Service des Impôts des Entreprises au plus tard le 31 décembre de l'année concernée.
Elle concerne les personnes physiques et morales qui : exercent en France une activité professionnelle non salariée à titre habituel au 1er janvier de l'année d'imposition, sont imposables à la CFE, réalisent un chiffre d'affaires supérieur à 152 500 euros.
La base minimale utilisée pour le calcul CFE dépend du chiffre d'affaires de votre micro-entreprise à N-2, elle est comprise entre 223 € et : 521 € pour un chiffre d'affaires jusqu'à 10 000 €. 1061 € pour un CA entre 10 001 € et 32 600 € 2229 € pour un CA entre 32 601 € et 100 000 €.
Ainsi, le calcul est relativement simple : Taux d'imposition de la commune × valeur locative des locaux professionnels = montant de la CFE. En ce qui concerne la base d'imposition, elle est généralement déterminée par la valeur locative des biens passibles de taxe foncière.
En cas de création, avant la fin du 3ème mois suivant celui de la création ; Sinon, avant le 31 décembre de l'année précédant celle pour laquelle le micro-entrepreneur souhaite payer les cotisations minimales.
Si vous êtes propriétaire du bien immobilier où l'activité est exercée, vous paierez uniquement la taxe foncière si vous l'avez loué à une entreprise. Si vous êtes locataire d'un bien immobilier, vous devrez vous acquitter du paiement de la CFE.
Compte tenu des revenus à ne pas dépasser pour un loueur meublé non professionnel, il est courant qu'il soit redevable de la cotisation minimum de la CFE soit 221 € en 2020. La CFE, comme la taxe foncière est déductible des revenus tirés de la location de votre LMNP dès lors que vous avez opté pour le régime réel.
Paiement de l'acompte de CFE et/ou de l'IFER au plus tard le 15 juin 2022. Votre cotisation doit être acquittée par un moyen de paiement dématérialisé : le prélèvement automatique (mensuel ou à l'échéance) ou le paiement en ligne.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, c'est à Paris que la CFE est la moins chère de France. La principale raison à cela est la très forte concentration d'entreprises dans Paris.
Depuis le 1er janvier 2019, les entreprises qui réalisent un chiffre d'affaires annuel HT inférieur à 5 000 €, sont exonérées de CFE.
Déclaration et paiement de la CFE
L'entreprise est tenue, en principe, de transmettre au service des impôts des entreprises, pour chaque commune d'imposition, une déclaration annuelle au plus tard le deuxième jour ouvré suivant le 1er mai de l'année précédant l'imposition.
La Cotisation Foncière des Entreprises ou CFE auto-entrepreneur est l'une des charges obligatoires que doivent payer tous les auto-entrepreneurs. La CFE remplace l'ancienne taxe professionnelle, et depuis 2014 les auto-entrepreneurs n'en sont plus exonérés pendant les 3 premières années d'activité.