En effet, les trois plus gros producteurs de blé au monde en 2021/2022 étaient la Chine et l'Union européenne, produisant chacune plus de 130 millions de tonnes de blé, ainsi que l'Inde, qui en produisait plus de 100 millions de tonnes.
La Russie représente 19,5 % des importations mondiales de blé. Viennent ensuite le Canada (13,9 %), les États-Unis (13,7 %), la France (9,26 %) et l'Ukraine (8,97 %). Les autres exportateurs qui se dégagent dans une moindre mesure sont l'Australie, l'Allemagne, l'Argentine, la Lituanie et la Pologne.
La France est le 1er pays producteur de blé tendre de l'Union euro- péenne. À l'échelle mondiale sur la campagne 2018/19, il s'agit du 5e producteur derrière la Chine, l'Inde, la Russie et les États-Unis.
Des pays comme la Somalie, le Pakistan, mais aussi l'Egypte font effectivement état de fortes dépendances envers la Russie et l'Ukraine (au-delà de 80% de leurs importations de blé). Le Liban est également dans une situation délicate, avec plus de 60% de son blé traditionnellement importé d'Ukraine.
Il y a d'abord celui des aléas climatiques tels que les inondations, les sécheresses ou le gel, qui, depuis plusieurs années, touchent les récoltes, entraînant une baisse importante de la production céréalière.
Les céréaliers britanniques, qui ont récolté un blé d'une qualité raisonnable cette année, sont des fournisseurs réguliers de la France mais en général plutôt de blé fourrager pour l'alimentation animale», indique Damier Vercambre, courtier chez Inter Courtage.
Quelles sont les zones importatrices de céréales françaises ? La filière céréalière française exporte près d'une tonne sur deux de céréales chez nos voisins de l'Union européenne et vers les pays tiers (pays du Maghreb, d'Afrique subsaharienne de l'Ouest, du Proche et Moyen-Orient et Chine).
L'Ukraine et la Russie assurent près de 40 % des importations de l'UE.
Les principaux États d'Europe producteurs de blé sont la Russie, la France, l'Ukraine, l'Allemagne et la Turquie. Les pays du continent européen ayant les plus faibles productions de blé sont le Monténégro, Malte, Chypre, le Luxembourg et le Portugal.
Le premier acheteur de blé russe reste l'Égypte avec 13 à 14 millions de tonnes de blé par an, mais beaucoup de céréales vont aussi en Turquie (entre 6 et 8 millions de tonnes chaque année) ou en Algérie (pour 2021-2022, 10 % du blé acheté par l'Algérie est d'origine russe).
Avec plus de 130 millions de tonnes de blé produites chaque année, la Chine est définitivement le plus grand producteur de blé au monde.
Les exportations françaises de blé tendre sur juillet-août devraient dépasser 2,4 millions de tonnes, soit plus de 800 000 tonnes au-dessus du précédent record en 2018. La France est en passe d'établir un nouveau record d'exportation de blé tendre sur les deux premiers mois de la campagne.
Sur la période de 2021 à 2022, l'Union européenne enregistrait une production supérieure à 138 millions de tonnes, la plaçant en tête des régions productrice de blé dans le monde. Cependant la Chine produisait presque autant de blé que l'Union européenne sur cette saison.
Sur le continent, l'Egypte, l'Ethiopie et l'Algérie sont les trois premiers pays producteurs de blé en 2020, avec respectivement 9 millions de tonnes, 5,4 millions de tonnes et 3,1 millions de tonnes, d'après Atlasocio citant la FAO.
Des blé français à 320 $/t FOB
Les données des douanes françaises concernant les exports de céréales indiquent que la France a exporté 4,15 millions de tonnes (Mt) de blé tendre entre le 1er juillet 2021 et le 9 janvier 2022. C'est plus que l'an dernier sur la même période : 3,99 Mt.
Pétrole, gaz, mais aussi blé… La France dépend partiellement de la Russie, mais elle est aussi le premier employeur étranger dans ce pays. Les sanctions infligées à la Russie, après l'invasion de l'Ukraine, pourraient également peser sur les échanges commerciaux.
La Russie désigne l'UE, l'Ukraine rétorque. "Presque toutes les céréales exportées via le corridor maritime ont été expédiées vers les pays de l'Union européenne", a déclaré Vladimir Poutine ce mercredi.
Le blé, fleuron du marché mondial des céréales
Avec quelque 130 millions de tonnes par an, la Chine est de loin le premier producteur de blé au monde, suivie de l'Inde (90 millions de tonnes), des États-Unis et de la Fédération de Russie, avec plus de 60 millions de tonnes chacun.
La France importe en fait environ 350 000 tonnes de blé par an, souvent des variétés très riches en protéines venues d'Allemagne ou des Etats-Unis. Elles permettent d'élaborer certaines farines, pour le pain de mie par exemple.
Le gaz naturel et les produits pétroliers représentent la quasi-totalité des exportations. En particulier, les hydrocarbures représentent 94% du volume total des exportations. Les principales importations de l'Algérie sont le blé, les voitures, les produits pétroliers, les produits laitiers et les médicaments.
La France ne manquera jamais de rien parce que nous avons des productions qui sont très abondantes en tout et que nous restons le premier pays producteur de blé, en Europe, la moitié de notre production étant exportée.
Pour UkrAgroConsult, le pays produirait donc 20 Mt de blé cette année, contre 32,15 Mt en 2021 et des volumes largement au-dessus des 20 Mt depuis la campagne 2013/14. La production d'orge est attendue « historiquement basse » : 5,9 Mt contre 9,4 Mt l'an dernier.
Culture. Le blé dur se différencie du blé tendre par son grain à albumen vitreux et sa plus haute teneur en protéines. Le blé dur est plus sensible au froid que le blé tendre, et plus résistant à la sécheresse.