Croyant en la grâce présidentielle, Georgette Thomas résista violemment devant l'échafaud et le scandale fut tel qu'elle fut la dernière femme guillotinée en public.
À Caen, en 1937, la guillotine coupe sa dernière tête en public. Il y a quarante ans, le 9 octobre 1981, la France abolissait la peine de mort. À Caen (Calvados), la guillotine a sévi jusqu'en 1949, date de la dernière exécution.
Il faudra attendre le 9 octobre 1981, sous la présidence de François Mitterrand, pour que la peine de mort soit abolie en France puis inscrite dans la Constitution en février 2007 sous le mandat de Jacques Chirac.
Le premier condamné à mort guillotiné fut Nicolas Jacques Pelletier, exécuté en place de Grève le 25 avril 1792. La foule, venue en masse pour assister à ce nouveau spectacle, fut déçue par la rapidité de l'exécution, et hua le bourreau. La mission des docteurs Guillotin et Louis, elle, était remplie.
Près de neuf exécutions sur dix ont été réalisées dans quatre pays : l'Iran, l'Égypte, l'Irak et l'Arabie saoudite. Selon le dernier rapport d'Amnesty international sur la peine de mort, publié le 21 avril 2021, au moins 483 personnes ont été exécutées dans 18 pays en 2020.
Contrairement à une idée répandue, ce n'est pas Christian Ranucci mais Hamida Djandoubi, guillotiné le 10 septembre 1977 à la prison des Baumettes de Marseille, qui est la dernière personne à avoir subi la peine de mort en France.
Il y a 40 ans, le 9 octobre 1981, la peine de mort était abolie en France. Avec elle, le dernier bourreau de France, Marcel Chevalier, était mis à la retraite anticipée.
Le 18 septembre 1981, par 363 voix contre 117, l'Assemblée nationale adopte, après deux jours de débats, le projet de loi portant abolition de la peine de mort présenté, au nom du Gouvernement, par Robert Badinter, garde des Sceaux, ministre de la justice.
La perpétuité incompressible est la peine de prison la plus lourde qui existe dans le droit français. Il s'agit d'une peine de réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté illimitée, sans aménagement de peine possible.
Les dernières exécutions en France
Ali Benyanès, le 12 mai 1973, à la prison des Baumettes de Marseille.
Portée par l'engagement et le discours à l'Assemblée nationale du ministre de la Justice de l'époque, Robert Badinter, la loi du 9 octobre 1981 a aboli la peine de mort en France. Cette loi a renforcé le combat que la France menait de longue date pour la promotion de la dignité humaine.
Au-delà de la prison de la Grande Roquette, d'autres lieux ont accueilli la guillotine à Paris. Son emplacement le plus connu reste la place de la Concorde, là où seront exécutés, sous la Terreur, les principaux opposants du régime révolutionnaire et la famille royale.
La fille du condamné est âgée de trois ans. « Elle est fraîche, elle est rose, elle a de grands yeux, elle est belle ! » Le père idolâtre son enfant, comme Victor Hugo idolâtrait Léopoldine, sa fille aînée.
Le 21 janvier 1793, Louis XVI, roi de France, monte sur l'échafaud et a la tête tranchée par la guillotine. Cela se passe pendant la Révolution française. Le peuple s'est révolté contre le pouvoir du roi et il a proclamé la République. La famille royale est emprisonnée.
La lapidation. C'est une forme d'exécution particulièrement cruelle. Elle n'est de fait appliquée qu'en Iran et au Soudan.
La peine de mort est formellement abolie par le Tynwald (le Parlement de l'ile) en 1993. Cinq personnes sont condamnées à mort pour meurtre entre 1973 et 1992, mais toutes les sentences sont commuées en prison à vie.
L'ensemble pouvait facilement dépasser les 4 mètres de haut et peser la demi-tonne ; le bloc tranchant d'une quarantaine de kilogrammes avait généralement une course avoisinant 2,30 m .
BOURRELLE : Définition de BOURRELLE.
Sous les ordres du lieutenant-colonel identifié par les veilleurs ukrainiens, Mikhail Tkach, 20 ans. Il est reconnu parmi les auteurs des atrocités commises à Boutcha et retrouvé sur le réseau social russe VK par un journaliste ukrainien.
Le bourreau peut également être appelé « exécuteur des hautes-œuvres ». Son titre a évolué au cours des siècles, de la dénomination péjorative de « bourrel » à celle plus institutionnelle d'« exécuteur de la haute justice » lorsqu'il est reconnu comme un agent du pouvoir judiciaire à part entière.
George Junius Stinney Jr., né le 21 octobre 1929 à Pinewood (Caroline du Sud) et mort le 16 juin 1944 à Columbia (Caroline du Sud), est un afro-américain de 14 ans condamné à la peine de mort pour le meurtre de deux fillettes blanches de 7 et 11 ans en 1944.