Dans la comédie-ballet du Malade imaginaire, dernière pièce de Molière, le notaire, Monsieur Bonnefoi (ou Bonnefoy selon les éditions), est consulté par Argan qui envisage de rédiger son testament (Acte I, scène VII).
Monsieur Purgon, médecin d'Argan. Thomas Diafoirus, fils de Diafoirus et choisi par Argan pour se marier avec Angélique. Monsieur Bonnefoy, notaire. Monsieur Fleurant, apothicaire.
[Scène 4] Angélique parle à Toinette de son amant (Cléante), et se demande s'il l'aime vraiment ("crois-tu qu'il m'aime autant qu'il me le dit ?"). Cet amant a promis de demander la main d'Angélique pour lui prouver son amour.
Les personnages de médecins (Monsieur Purgon et les deux Diafoirus), comme celui de l'apothicaire, sont ridiculisés par les faux médecins (Toinette déguisée ou même Argan à qui, à la fin de la pièce, on remet l'habit de docteur).
Ce quiproquo est comique car il présente Thomas Diafoirus comme un jeune homme livresque qui ne voit pas le monde autour de lui et qui ne sais pas le juger. Cette situation atteste également que le mariage d'intérêt est fondé sur des personnes interchangeables.
Argan est un hypocondriaque, c'est-à-dire une personne toujours préoccupée par sa santé qui craint perpétuellement d'être malade. Par le biais de ce personnage, Molière fait la satire de la médecine de l'époque. Argan pense que la maladie et la mort le menacent de façon permanente.
Béline : C'est la femme d'Argan et la belle-mère d'Angélique. Elle a épousé Argan pour toucher l'héritage. Elle aime le notaire. Elle est intelligente, arrogante, elle fait sa belle avec son miroir, elle est méprisable.
Qui est la première femme d'Argan ? ARGAN : veuf, remarié à Béline. Il est hypocondriaque (= il se croit malade, même s'il ne l'est pas). Il veut que sa fille Angélique épouse le fils d'un médecin qui veut lui-‐même devenir médecin : Thomas Diafoirus.
Louison est une petite fille qui rêve de faire du théâtre à l'époque où la légende vivante incontestée en la matière s'appelle Molière. C'est Louison elle-même qui raconte sa propre histoire. Nous résumons ici l'histoire chapitre par chapitre et mettons en évidence quelques-uns de ses thèmes essentiels.
BÉRALDE, frère d'Argan. En habit de cavalier modeste. CLÉANTE, amant d'Angélique. Il est vêtu galamment et en amoureux.
Au XVIIe siècle, Molière a raison de détester les médecins : lavement et saignée sont les remèdes les plus pratiqués. Un malade déjà affaibli par sa maladie peine à survivre !
Argan, le personnage principal, est d'abord caractérisé par son rôle de malade imaginaire : il est hypocondriaque. Il est préoccupé en permanence par sa santé, son obsession se fait sentir dès la première scène.
Purgon réprimandait un enfant. L'autorité qu'affecte le personnage contraste de manière comique avec le ridicule de son nom. L'onomastique participe en effet à la satire de la médecine, puisque « Purgon » fait songer à la purgation que le médecin voulait mener grâce à un lavement.
Il veut défendre les intérêts de sa nièce. Toinette se déguise en médecin pour essayer de dégoûter son maître de la médecine. Argan se fait passer pour mort et découvre la cupidité de sa femme (qu'il chasse) et la bonté de sa fille et de Cléante dont il accepte finalement le mariage.
La seconde femme d'Argan. C'est le personnage qui dissimule son jeu et ses intentions tout au long de la pièce. En effet celle-ci se montre aux petits soins pour son mari, Argan, elle abuse de sa confiance, sachant qu'il est très amoureux, et se montre apaisante et rassurante.
Argan reste un malade imaginaire mais pour adoucir sa folie il est consacré médecin pouvant ainsi se soigner lui-même. Il accepte que Cléante épouse sa fille à la condition qu'il devienne médecin.
Problématique :le Malade imaginaire a tout d'une comédie légère : déguisements farcesques, plaisanteries scatologiques, intermèdes musicaux... Mais le rire possède surtout un pouvoir satirique non négligeable : Molière prétend ainsi « jouer le ridicule de la médecine » (Béralde, III,3).
Béralde, plus mûr qu'Argan, joue bien le rôle du père fraternel. Opposé au médecin, qui dicte et qui aliène, il en appelle à la raison sans rien imposer.
VALERE, fils d'Anselme et amant d'Elise. MARIANE, amante de Cléante et aimée d'Harpagon. ANSELME, père de Valère et de Mariane.
C'est une scène déterminante sur le plan dramatique et qui comporte une étape du dénouement : le méchant est démasqué aux yeux de tous et le héros prend conscience de son erreur .
La pièce raconte l'histoire d'Argan, un hypocondriaque qui accumule les traitements. Même si tout le monde lui répète que son médecin se sert de lui en lui vendant des médicaments inutiles, il continue. Par ailleurs, Angélique, la fille aînée d'Argan, confie à la servante Toinette qu'elle aime le beau Cléante.
Dès l'apparition d'Argan sur scène, on découvre un personnage comique, parce qu'il est dans l'excès : il parle tout seul, prend plaisir à énumérer ses médicaments, ses clystères, c'est à dire, les mélanges injectés lors de ses lavements.
Dénouement : Argan se relève, ravi des marques d'amour de sa fille. Il accepte le mariage d'Angélique avec Cléante à une condition : qu'il se fasse médecin. Béralde propose alors à son frère de devenir lui-même médecin. La résolution des conflits passe par le triomphe de la contrefaçon.
Le comique de caractère est un procédé littéraire utilisé pour faire rire le lecteur (ou le spectateur, pour une pièce de théâtre ou un film). C'est la mise en scène de personnages ayant un défaut majeur, que l'auteur exagère tellement que les personnages en deviennent ridicules.