Vous êtes redevable de la taxe d'habitation dès lors que vous avez, au 1er janvier 2023, la disposition ou la jouissance à titre privatif d'un logement meublé qui n'est pas votre résidence principale. Peu importe que vous soyez propriétaire, usufruitier, locataire à l'année ou occupant à titre gratuit.
Vous devez la payer si vous êtes propriétaire ou usufruitier : Personne qui bénéficie d'un droit qui lui permet d'utiliser un bien et d'en percevoir des revenus locatifs, sans pouvoir en disposer, notamment le vendre d'une résidence secondaire (ou d'un autre local meublé non affecté à l'habitation principale), c'est-à- ...
Qui est concerné par la taxe d'habitation ? La taxe d'habitation sur les résidences secondaires s'applique sur les locaux meublés et ses dépendances (par exemple : un garage). Seuls les occupants d'une résidence secondaire doivent régler la taxe d'habitation.
Ce dégrèvement concerne les foyers dont les ressources n'excèdent pas 27 706 € de revenu fiscal de référence (RFR) pour une part, majoré de 8 209 € pour les deux demi parts suivantes, puis 6 157 € par demi part supplémentaire.
Exemple : un contribuable célibataire a un revenu fiscal de référence de 28 500 € en 2021. En 2022, sa taxe d'habitation est normalement de 500 €. Son revenu fiscal de référence étant supérieur au plafond non majoré (28 150 €) mais inférieur au plafond majoré (29 192 €), il bénéficie en 2022 d'un dégrèvement dégressif.
Votre situation au 1er janvier de l'imposition est la base du calcul. La valeur locative cadastrale du bien - soit le loyer moyen estimé par les services fiscaux - est prise en compte, et multipliée par les taux d'imposition déterminés par les collectivités territoriales et actualisés chaque année.
Son revenu fiscal de référence étant supérieur au plafond non majoré (28 150 €) mais inférieur au plafond majoré (29 192 €), il bénéficie en 2022 d'un dégrèvement dégressif. Le dégrèvement sans application du coefficient aurait été de 500 € (montant de la taxe d'habitation) × 100 % (montant du dégrèvement) = 0 €.
Vous devez payer la taxe d'habitation pour le logement dont vous avez la disposition au 1er janvier de l'année selon l'article 1415 du Code Général des Impôts. C'est le principe de l'annualité : aucun prorata n'est effectué en fonction de la durée d'occupation de votre ancien logement.
A partir de 2023, seules les résidences secondaires restent concernées par la taxe d'habitation. Ainsi, sont considérées comme des résidences secondaires, les immeubles ou les parties d'immeubles ne constituant pas la résidence habituelle et effective du redevable au 1er janvier N.
La taxe d'habitation sur les résidences principales est supprimée depuis le 1er janvier 2023, mais elle reste due pour les résidences secondaires. Si vous avez opté pour la dématérialisation de vos avis d'impôts locaux, vous ne recevez plus d'avis papier.
Quand on dispose d'une résidence secondaire au 1er janvier 2024, on doit en principe encore payer la taxe d'habitation, que l'on soit propriétaire ou locataire. Toutes les explications sur le maintien de la taxe et la hausse du montant à payer.
La location saisonnière de votre résidence secondaire peut influencer l'exonération de la taxe d'habitation. En effet, si vous louez votre résidence secondaire moins de 120 jours par an, vous pouvez être exonéré de cette taxe.
La taxe d'habitation sur les résidences principales a fait l'objet d'une suppression progressive depuis 2018 pour disparaître complètement en 2023. En 2024, seules les résidences secondaires font l'objet d'imposition à la taxe d'habitation.
La taxe sur les logements vacants étendue en 2024
Autre conséquence de l'élargissement des zones tendues, les logements vides et inoccupés depuis plus d'un an qui sont situés dans les nouvelles communes concernées vont être soumis à la taxe sur les logements vacants (TLV) à partir de 2024.
Si vous êtes âgé de plus de 75 ans au 1er janvier de l'année d'imposition N, vous pouvez bénéficier d'une exonération pour votre habitation principale.
En guise de compensation en faveur des communes, la LF 2020 instaure, à compter de 2021, le transfert de la part de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) perçue par les départements vers les municipalités.
Selon les impôts, une résidence secondaire est définie comme tout logement qui n'est pas votre résidence principale, c'est-à-dire le lieu où vous résidez plus de 6 mois par an.
Si la taxe d'habitation sur la résidence principale est supprimée depuis le 1er janvier 2023, elle est maintenue sur les résidences secondaires. Service-Public.fr vous en rappelle les échéances.
Depuis le 1er janvier 2023, la taxe d'habitation sur les résidences principales a été définitivement supprimée pour l'ensemble des contribuables. L'impôt local reste toutefois maintenu sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l'habitation principale.
La suppression de la taxe d'habitation sur les résidences principales bénéficie à tous les ménages français. En revanche, seuls les propriétaires ou usufruitiers de résidences secondaires sont tenus de la payer en 2024.
Pour cela, connectez-vous à votre espace particulier puis accédez à la rubrique « Ma messagerie sécurisée ». Vous pouvez écrire à l'administration en choisissant le formulaire « Je signale une erreur sur le calcul de mon impôt » puis laissez-vous guider.
Les propriétaires de résidences secondaires payent deux taxes d'habitation : une pour leur résidence principale et une pour leur résidence secondaire.
Le montant de cette surtaxe va de 5 % à 60 %. L'objectif est d'essayer de lutter contre la pénurie de logements, en ayant un effet dissuasif sur les résidents occasionnels. À Paris, la surtaxe a été relevée à 60 % pour essayer d'endiguer la forte hausse du nombre de « pied-à-terre » et de résidences secondaires.
Vous avez plusieurs résidences en France
Vous ne pouvez avoir qu'une seule résidence principale. Votre résidence principale est celle où vous avez votre principal établissement au 31 décembre de l'année de perception des revenus.
Il peut s'agir d'une maison de vacances, de logements vacants ou d'investissements locatifs. Le bien peut être un appartement, une maison, un mobil-home ou tout autre type de logement. À noter : Si une location meublée n'est pas utilisée comme résidence principale, elle est considérée comme une résidence secondaire.