La mondialisation est un processus continu d'intensification et de fluidification des échanges, porté par l'essor des transports et des mobilités (populations, entreprises, etc.) et accéléré depuis les années 1970 par les systèmes contemporains de communication et de circulation de l'information.
Certaines instances internationales encadrent et dirigent la mondialisation. C'est le cas de l'OMC, du FMI et de la Banque mondiale. Les sommets informels du G8 et du G20 tentent de coordonner les politiques économiques des États les plus riches de la planète. Les États sont également des acteurs de la mondialisation.
Les principaux d'entre eux sont les firmes multinationales, les États, les organisations non gouvernementales (ONG), les réseaux marchands informels et les mafieux.
Pour de nombreux observateurs, la mondialisation et la globalisation correspondent aux choix fait par les États dans les années 1980, à la suite des gouvernements du président des États-Unis, Ronald Reagan et de la première ministre britannique, Margaret Thatcher qui ont initié des politiques de dérèglementation au ...
L'Amérique du Nord, l'Europe et l'Asie du Sud-Est sont les trois centres d'impulsion économique qui dominent le monde. Ils constituent ce que l'on appelle la Triade. À l'origine, on identifie trois grands pôles de la mondialisation.
Les gagnants dans les pays hautement développés sont tout d'abord les détenteurs de capitaux, qu'ils soient personnellement propriétaires d'entreprises ou actionnaires. En effet, les investisseurs à l'étranger sont à la recherche d'une rentabilité supérieure à ce qu'ils peuvent obtenir dans leur propre pays.
Malaisie, Vietnam, Cambodge, Philippines, Indonésie, Inde pour ne citer que ces pays, ont su tirer profit de la mondialisation. L'ensemble de la zone a bien profité des délocalisations, ce qui a permis de faire émerger une classe moyenne plus importante.
David Ricardo, économiste anglais du 18e siècle, est considéré comme le “père du libéralisme”, comme celui qui a théorisé la mondialisation. L'économiste anglais, connu surtout pour sa théorie des avantages comparatifs, a posé avec Adam Smith les bases de la science économique moderne.
En fait, la mondialisation facilite le processus et le rend moins coûteux pour l'économie dans son ensemble grâce aux flux de capitaux, aux innovations technologiques et à la baisse des prix des importations.
La mondialisation consiste en l'augmentation des échanges internationaux. L'ensemble des flux matériels, immatériels et humains est en pleine croissance. La mondialisation est la conséquence de facteurs historiques, politiques et techniques. Elle conduit à une mise en réseau sélective des territoires.
Les principales causes de la mondialisation sont les progrès techniques (notamment dans la communication et les transports) et les décisions politiques tendant à libéraliser le commerce mondial. L'internationalisation est le premier degré de la mondialisation.
Les principaux inconvénients de la mondialisation pour les pays sont la concurrence déloyale due au dumping dans le monde et les inégalités de développement.
Ces politiques ont des transpositions sur les territoires et les entreprises, cherchant à croiser les trois aspects que sont l'environnement humain, le social, et l'économique.
Selon certains analystes, la mondialisation a aussi contribué à améliorer les conditions économiques globales, en créant de nombreuses richesses économiques. Toutefois, cette croissance économique tirée par la mondialisation ne s'est pas faite sans éveiller les critiques.
La mondialisation pousse les entreprises à être plus compétitives, ce qui pèse sur les salaires et entraîne des fusions. Certains emplois ont été transférés vers d'autres pays mais, d'une manière générale, le processus aboutit à davantage de richesses et de bien-être.
Les Etats sont des acteurs de la mondialisation. En effet, ils négocient les grands traités internationaux et font parfois le choix d'intégrer des organisations internationales qui promeuvent le libre-échange. Ils furent donc souvent les promoteurs du processus de libéralisation.
Née au lendemain de la découverte de l'Amérique dans l'essor du commerce transatlantique, la mondialisation s'accélère au cours du XIXe siècle et connaît une première phase d'apogée entre 1880 et 1914 sous l'impulsion des grandes puissances européennes dont le rayonnement devient planétaire.
La France est la 5e puissance économique du monde. Elle représente 5 % du PIB mondial et c'est la deuxième puissance économique européenne derrière l'Allemagne. La France participe au commerce mondial avec 4 % des échanges mondiaux. Les services sont l'atout majeur de ses exportations.
La mondialisation provoque de nombreux débats. Bien qu'elle crée de la richesse pour les états, des inégalités s'observent à toutes les échelles, au Nord comme au Sud. Les effets néfastes de la mondialisation sur l'environnement sont préoccupants aujourd'hui. Une uniformisation culturelle est dénoncée.
Grâce aux exportations et aux importations, le nombre des salariés a augmenté dans le secteur participant aux échanges internationaux. La mondialisation a contribué à réduire le taux d'inflation élevé des économies occidentales, permettant aux consommateurs « d'en avoir plus pour leur argent ».
À l'inverse, les facteurs d'exclusion de la mondialisation sont tous liés au mal-développement. En effet, les pays souffrant de mal-développement cumulent les facteurs répulsifs : Les infrastructures de transport insuffisamment développées sont nuisibles au développement de l'activité économique.
La mondialisation renforce la position hégémonique de certaines cultures tout en affaiblissant les cultures plus fragiles, qui doivent subir l'influence grandissante des cultures dominantes.
Si l'on entend que la globalisation désigne avant tout un processus économique tandis que la mondialisation renvoie à une double dimension culturelle et politique, la question que soulève cet écart entre monde et globe est celle du rapport entre politique et économie.
Synonyme : globalisation, planétarisation, universalisation.