En 2020, le Danemark et la Suisse ont enregistré la plus forte consommation d'aliments biologiques par habitant au monde. Cette année-là, les consommateurs suisses et danois ont acheté l'équivalent de 418 et 384 euros d'aliments biologiques, respectivement.
Les moins de 35 ans, première génération à avoir grandi avec le développement de l'agriculture biologique en France, ont spontanément intégré le bio dans leur alimentation (72 % des 18-24 ans et 78 % des 25-34 ans en consomment régulièrement).
Il est évident que les personnes aisées, les femmes, les jeunes et les personnes âgées sont les catégories sociales qui consomment le plus de produits bio.
Les jeunes semblent plus engagés et plus attachés au combat environnemental. En 2021 et la tendance se poursuivra sans aucun doute dans les années à venir, les principaux consommateurs du bio ont moins de 35 ans. Ainsi, 72% des 18-24 ans et près de 80% des 25-34 ans en consomment régulièrement, voire tous les jours.
Le « bio » fait désormais intégralement partie du paysage français des produits de consommation courante : en 2020, plus de 9 Français sur 10 ont déclaré consommer des produits « bio ». Parmi ceux-ci, 13% ont même déclaré en consommer au quotidien (source : Agence Bio).
L'Association des producteurs biologiques allemands BÖLW (Bund Ökologische Lebensmittelwirtschaft) évalue le marché bio à 15,87 Mrd. d'euros pour l'année 2021, ce qui place l'Allemagne en première place des consommateurs de bio en Europe, suivi par la France (13,2 Mrd. d'euros) et l'Italie (4,36 Mrd. d'euros).
Deux ans déjà que le bio est en déclin. Depuis janvier 2022, cette baisse des ventes semble avoir été accélérée par l'inflation, la hausse des prix ayant poussé les consommateurs, comme la grande distribution, à faire des arbitrages.
D'après une étude en partenariat avec l'Institut CSA, 70% des acheteurs considéraient fin 2021 que les produits bio étaient «trop chers», contre 73% en 2020. Laure Verdeau rappelle que les prix plus élevés du bio se justifient par «davantage de contrôles pour les producteurs et de faibles rendements».
Le dernier acte de la transformation de la marque Biocoop en Carrefour est celui de sa marque employeur. Fini le temps des dirigeants militants écolos de la première heure (son président historique, Claude Gruffat, est désormais député européen chez Europe Ecologie — Les Verts).
Inconvénients : - Les rendements de l'agriculture biologique sont moins importants que ceux de l'agriculture conventionnelle. - Le refus d'utiliser pesticides et désherbants chimiques implique une charge de travail plus importante pour les agriculteurs "bio".
Oui, l'agriculture biologique utilise des pesticides
En réalité, l'agriculture biologique utilise bien des pesticides. Une centaine d'engrais et d'intrants (pesticides, insecticides ou fongicides) sont autorisés par la réglementation de l'agriculture bio en France et en Europe.
L'éthique et les valeurs sociales de Biocoop sont aujourd'hui menacées par les logiques de compétitivité à tout prix, aux dépens des salariés et des fournisseurs.
1- C'est meilleur pour notre santé et celle des agriculteurs
Dans les régions agricoles, où les pesticides sont utilisés, ces substances se retrouvent en suspension dans l'air, polluent les sols et les cours d'eau et peuvent être systématiquement absorbées par certaines espèces de plantes non ciblées.
Le principal facteur de cette décrue est évidemment l'inflation. Un produit bio reste en moyenne 30% plus cher que son équivalent conventionnel. "En période d'inflation, peu de foyers peuvent se permettre d'acheter 100% bio, et vont donc réaliser des arbitrages", explique NielsenIQ dans une étude.
Biocoop développe une offre produits qui a des valeurs
8 500 références qui ont du sens et qui répondent aux besoins des consommateurs. La gamme Biocoop : 125 produits en marque propre. La gamme « Ensemble, solidaires du producteur au consommateur" : plus de 600 produits.
La revue La Vie claire qu'il fonde en 1946 pour diffuser ses idées sur l'alimentation saine rencontre un succès tel que, en 1948, il crée en France le tout premier magasin d'agriculture biologique français à Paris, une coopérative pour fournir aux abonnés une « alimentation saine » (en fait, ce sera le premier magasin ...
Début 2021, Biocoop nomme à sa direction générale Sylvain Ferry, ancien de Carrefour…
Les jeunes, les personnes au revenu modeste et les femmes (qui sont déjà de grandes acheteuses de produits bio) ont ainsi renforcé les rangs de la famille bio (21 % chez les 18-24 ans, 20 % chez les CSP- et 17 % chez les femmes).
Il s'agit d'un mode de production qui nécessite plus de main d'œuvre et peut présenter des rendements plus faibles. Ce surcoût peut être diminué par l'achat de produits bruts, de saison et locaux.
Moins de risques d'obésité ou surpoids
Il montrait que les personnes qui mangent fréquemment bio, en comparaison avec celles qui n'en mangent pas, ont 23 % de risques en moins d'être en surpoids, et 31 % en moins de se retrouver en situation d'obésité.
Longtemps dirigé par Claude Gruffat, devenu député européen EELV, Biocoop a confié l'an dernier sa direction générale à Eric Bourgeois, un ex-DG de Carrefour hypers France, qui a fait venir deux de ces anciens collègues au marketing et à l'offre et vient d'être remplacé par un troisième ancien de Carrefour, Sylvain ...
En 2018, 17 % des consommateurs de bio étaient des nouveaux consommateurs, ce qui laisse penser une réelle démocratisation du marché. Cette année, les « millenials » font une arrivée remarquée étant donné que plus d'1 jeune sur 4 âgé de 18-24 ans (27 %) est un nouveau consommateur.
Biocoop, leader sur marché, s'illustre sur la première marche du podium comme l'enseigne la moins chère avec un panier à 159€, soit 2€ de moins que le panier moyen. Nous retrouvons un peu plus bas l'enseigne alpine L'Eau Vive, avec un panier à 160€, puis La Vie Claire avec un panier à 161€.
Dimanche, six mois après avoir été le premier pays au monde à prendre le cap d'une agriculture 100% bio, le Sri Lanka a fait machine arrière, en annonçant la levée de l'interdiction de tous les produits agrochimiques, y compris les herbicides et les pesticides.
les produits naturels doivent être composés à minima de 95% d'ingrédients d'origine naturelle (végétaux, miel, cire, minéraux) les produits bio doivent être composés d'au minimum 95% d'ingrédients naturels, et parmi les végétaux qui le composent, au moins 95% doivent être issus de l'agriculture biologique.