Les autoroutes concédées appartiennent à l'État, qui en a confié, pour une durée de vingt-cinq ou trente ans le plus souvent, le financement, la construction, l'entretien et l'exploitation à des sociétés privées, qui se rémunèrent grâce aux péages.
Les départements respectent la même logique, puisque ces derniers sont en charge des routes départementales. Celles-ci sont reconnaissables à leurs bornes kilométriques jaunes et à leur nom qui commence par « D ». C'est le conseil général qui prend les décisions concernant les routes départementales de son territoire.
Depuis l'entrée en vigueur de la loi de décentralisation en 2007, ce sont les Directions Interdépartementales des Routes (DIR) qui sont responsables de l'entretien des routes nationales.
En France. La plupart des autoroutes ont été construites sous un statut de concession. Les concessions se sont transformées en autoroutes privées à la fin du bail « du fait des couts de fonctionnement ». Le résultat de cette politique est que sur 11 000 km d'autoroute, 8 000 km sont à péage.
Gouvernement Dominique de Villepin
Société des autoroutes du Nord et de l'Est de la France (privatisation totale par cession de gré à gré du solde du capital - 75 % - sur appel d'offres, pour 4,03 milliards d'euros)
À quoi sert l'argent des péages ? L'État reste le premier bénéficiaire. Lorsque vous payez 10 euros à la barrière, 3,80 euros lui reviennent sous forme d'impôts et de taxes, 2,60 euros financent la construction et l'entretien du réseau, 2,30 euros servent à rembourser les dettes et rémunérer les actionnaires.
Les autoroutes concédées appartiennent à l'État qui en a confié, pour une durée déterminée, le financement, la construction, l'entretien et l'exploitation à des sociétés concessionnaires d'autoroutes en contrepartie de la perception d'un péage.
Dissuasion dans les zones nettoyées
Au-delà des campagnes de nettoyage, la DiRIF met en œuvre des actions préventives et dissuasives afin d'empêcher ou de rendre très difficile physiquement le dépôt de déchets, en renforçant le clôturage des abords de la route, ou encore en condamnant l'accès à certains espaces.
Afin de financer un plan de modernisation du réseau routier qui inclut la création d'autoroutes françaises, l'État confie en 1955 la construction et l'exploitation de ces autoroutes à des sociétés d'économie mixte (SEM), avec la mise en place d'un système de péages.
151-1 à L. 151-5. Le maire exerce sur la voirie communale les attributions mentionnées aux 1° et 5° de l'article L. 122-19 du code des communes.
Définition : Le gestionnaire de voirie (ou de la route) est l'autorité publique en charge de la gestion des routes de son ressort. Parmi les missions de gestion, figurent la conception de nouvelles routes, l'aménagement des routes existantes et leur entretien, les autorisations d'occupation de la voirie.
Les aéroports et les ports sont également majoritairement financés par l'usager. En revanche, c'est essentiellement le contribuable national ou local (particulièrement dans le cas des routes nationales) qui finance le réseau ferré, les routes nationales, et les voies navigables.
Toutes les routes et autoroutes coûtent de l'argent. Soit elles sont directement financées par l'Etat au travers de l'impôt, et ce sont tous les contribuables qui payent, soit elles sont financées par le péage et ce sont alors les utilisateurs qui payent.
En complément de ces actions, le désherbage des trottoirs incombe aux propriétaires, syndics gestionnaires de copropriétés, locataires, riverains de la voie publique, ainsi que les occupants à titre commercial de l'espace public : étalages divers, terrasses, concessions de toute nature, chantiers...
Devant une maison individuelle, c'est à l'occupant que l'entretien du trottoir incombe. Il s'agit du propriétaire occupant, du locataire, de l'occupant à titre gratuit ou de l'usufruitier selon les cas.
L'entretien régulier des fossés :
L'entretien des fossés est réglementé par le code civil (article 640) et relève donc de la compétence du maire.
Les gestionnaires d'infrastructures sont financés par des « péages » prélevés sur les opérateurs, ou directement sur les usagers, et par des subventions des administrations publiques.
Les infrastructures routières sont essentielles à la performance de toutes les économies nationales en apportant de nombreux avantages socio-économiques. Leur entretien est indispensable pour préserver et exploiter ces bénéfices.
L'A14 arrive très largement en tête. Reliant Paris-La Défense à Orgeval (Yvelines), ce tronçon de seulement 15 kilomètres coûte 8,30 euros à l'automobiliste qui l'emprunte entre 6 heures et 10 heures et entre 16 heures et 21 heures en journée et le week-end, soit 53 centimes d'euros du kilomètre.
Car sur ces voies, la sécurité est primordiale : les accidents à grande vitesse peuvent être fatals. Pour construire et entretenir la majorité de ces routes "haut de gamme", l'État a donc missionné des sociétés spécialisées.