Or, lorsque vous faites appel à notaire, vous devez en tant qu'acheteur prendre en charge les frais de notaire.
Ainsi à compter du lendemain de la signature de la promesse de vente, l'acheteur dispose de dix jours pour se rétracter. Aucune justification ne lui sera demandée, il lui suffira d'envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception. Rien de plus simple donc !
Cette annulation n'entraîne aucune pénalité pour l'acquéreur. Par conséquent, sa garantie lui est remboursée intégralement. Si l'acheteur annule le contrat sans raison valable, le vendeur peut obtenir une indemnisation. Pour cela, il lui suffira d'invoquer la clause pénale prévue dans le contrat.
Un vendeur ne peut plus se rétracter dès qu'il a accepté formellement l'offre d'achat lui étant soumise. S'il ne souhaite plus vendre, il peut néanmoins rechercher un arrangement amiable avec l'acquéreur. À défaut, il s'expose au paiement de dommages et intérêts voire à une vente forcée.
Autrement dit, si l'acquéreur peut obtenir le remboursement par l'administration fiscale des taxes composant les frais de notaires, le paiement de ces taxes ne constitue pas un préjudice indemnisable par le vendeur du bien dont la vente a été annulée et par le notaire qui a concouru à la vente.
Devenir propriétaire sans pour autant être fortuné n'est pas impossible aujourd'hui. Certains banquiers acceptent en effet de financer entièrement des projets immobiliers, sachant qu'il est impossible d'acheter sans frais de notaire.
Lors du décompte exact des frais, qui intervient plusieurs mois après la vente, le notaire rembourse alors le trop-perçu pour les frais de notaire.
Le vendeur est tenu d'expliquer clairement ce à quoi il s'oblige. Tout pacte obscur ou ambigu s'interprète contre le vendeur. Il a deux obligations principales, celle de délivrer et celle de garantir la chose qu'il vend.
Si le vendeur vous a informé de l'existence du vice, aucun recours n'est possible à son encontre. C'est également le cas pour tous les points concernés par un diagnostic. Afin de prouver l'existence du vice caché, vous pouvez appuyer votre demande sur des attestations ou sur des devis de réparation.
Si le vendeur ne dispose pas du même droit de rétractation que l'acquéreur, il est cependant tout de même possible d'annuler le compromis dans certaines situations. Le vendeur désireux de ne pas céder son bien immobilier peut ainsi procéder à : Une résiliation du compromis à l'amiable ; Une résiliation judiciaire.
Le vendeur, lui, ne peut pas annuler un compromis de vente. Il n'a, en effet, pas la possibilité de se rétracter, même s'il ne veut finalement plus vendre son bien immobilier. Dans le cas où il ne respecte pas son engagement, l'obligation d'exécution de la promesse de vente peut lui être imposée.
Il faut souvent plusieurs mois entre la signature du compromis de vente et la signature de l'acte authentique. C'est tout à fait normal car l'étude notariale doit effectuer des recherches pour garantir que les acheteurs achètent en toute sécurité la maison ou l'appartement de leurs rêves.
Le vendeur perçoit ensuite l'argent de sa vente après le notaire, entre 2 et 21 jours après la signature de l'acte authentique.
Le contractant lésé peut demander la nullité de la vente
Lorsque le vendeur ou l'acheteur n'exécute pas son obligation, ou ne le fait qu'imparfaitement, son cocontractant a deux possibilités : obtenir l'exécution forcée du contrat ; obtenir l'annulation du contrat (article 1184 du Code civil).
#1 Après un compromis de vente
En cas de compromis de vente, l'acquéreur dispose d'un délai de rétractation pouvant faire annuler la vente. Depuis la loi Macron (2015), le délai de rétractation est passé à 10 jours, s'appliquant le lendemain de la réception du contrat.
Le notaire va vérifier la validité juridique du bien vendu et demander un état de situation hypothécaire du bien. Il s'adressera à la mairie de la commune afin de s'assurer que celle-ci ne fait pas valoir de droit de préemption et que le bien n'est pas grevé de servitudes de nature à en modifier l'usage.
La déclaration du vendeur est un document rempli par le vendeur, où l'on répond par OUI ou par NON, et qui permet de connaître l'historique du bâtiment, que seul le propriétaire peut connaître.
Violence, erreur dans l'appréhension des conditions de la vente, dol ou encore fausses déclarations peuvent par exemple être relevées pour appuyer la rétractation. Vendeur, sachez de plus que si l'acquéreur manque à ses obligations contractuelles, vous pouvez demander l'annulation du compromis.
Le vendeur étant tenu, par l'obligation de délivrance, de mettre à la disposition de l'acheteur la chose vendue, celui-ci doit tout d'abord en prendre livraison. Par ailleurs, la vente étant un contrat à titre onéreux, l'acheteur est ensuite tenu d'en payer le prix.
D'une façon générale, il doit lui transmettre tous les renseignements qu'il détient sur l'immeuble et dont l'importance est déterminante pour le consentement du futur acquéreur (art. 1112-1 C. civ.). Certaines de ces informations sont d'ailleurs prévues par la loi.
Les taxes ou les droits dus au Trésor Public.
Le notaire encaisse ces montants pour le compte de l'Etat et des collectivités territoriales. Ce sont les droits d'enregistrement ou droits de mutation, la taxe de publicité foncière, la taxe sur la valeur ajoutée (TVA)...
4 % du prix de vente lorsque celui-ci est inférieur à 6 500 €. 1,65 % du prix de vente lorsque celui-ci est compris entre 6 501 et 17 000 €. 1,10 % du prix de vente lorsque celui-ci est compris entre 17 001 et 60 000 €. 0,825 % du prix de vente lorsque celui-ci est supérieur à 60 000 €.
Les clients des notaires payent à la fois une somme pour l'acte notarié et aussi des émoluments proportionnels à la valeur des donations pouvant représenter de très belles sommes ! De plus certains actes ne sont pas réglementés et le notaire peut fixer ses honoraires comme il le souhaite.