Ainsi, hors concordat, un pasteur ou un prêtre est payé par son Eglise environ 1 000 euros par mois tout au long de son ministère. En Alsace-Moselle, l'archevêque de Strasbourg, Jean-Pierre Grallet, est aussi mieux rémunéré que les autres responsables religieux, protestants et juifs.
Chaque année, en Alsace-Moselle, le ministère de l'intérieur dépense plus de 50 millions d'euros pour le financement des ministres du culte et de leurs retraites.
Avant la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat de 1905, les prêtres étaient payés par l'Etat, qui leur versait un salaire. Depuis cette date, ils font appel aux dons des fidèles pour se verser un salaire. S'ils étaient salariés de l'Etat, ils sont désormais salariés d'associations créées par l'Eglise.
Attention, pas question pour autant de payer ces imams : il est vrai que dans cette région, les prêtres, pasteurs, rabbin sont payés par l'État.
Par conséquent, les ministres des cultes reconnus, c'est-à-dire des cultes catholique, protestant, israélite, anglican, musulman et orthodoxe , sont rémunérés par l'État. Leurs pensions de retraite sont également payées par l'État.
Il oublie que l'État français subventionne massivement les établissements privés religieux. L'enseignement privé a reçu 8 milliards d'euros d'argent public en 2022. Oui, on a tendance à croire que ces écoles religieuses s'autofinancent avec les frais d'inscription que doivent payer les familles, mais pas du tout.
C'est une modération volontaire, l'Église ne pouvait pas agir autrement, compte tenu du contexte d'inflation, mais aussi de l'équilibre nécessaire de ses finances, car elle ne vit que de dons. » La rémunération minimale des prêtres passe donc de 984 € net par mois à 1 009 €.
Près d'un siècle plus tard, les imams d'Alsace et de Moselle ne sont toujours pas rémunérés par l'État. Ils bénéficient toutefois de formations payées par les deniers publics.
Les prêtres diocésains et les évêques en activité perçoivent tous un traitement (et non un salaire, puisqu'il n'y a pas de contrat de travail) d'environ 500 € versés par le diocèse et financés essentiellement par le « denier de l'Église » – le don annuel que font les catholiques pour participer au financement de la vie ...
La paroisse est propriétaire
Il appartient à la fabrique d'entretenir les bâtiments cultuels dont elle est propriétaire. La commune peut toutefois participer en décidant d'accorder des subventions.
Depuis 1978, les prêtres, les imams et certains pasteurs bénéficient de leur propre caisse d'assurance-retraite en France, la Cavimac.
Oui, comme chaque citoyen ayant un revenu (même s'il ne s'agit pas de salaires), les prêtres sont soumis à l'impôt sur le revenu. Par contre, rares sont les prêtres qui paient au final l'impôt sur le revenu en raison de la faiblesse des revenus déclarés.
Les cures thermales sont prises en charge par les régimes nationaux d'assurance maladie. 65 % des frais liés aux soins thermaux et 70 % des soins médicaux sont remboursés en cas de prise en charge, Les 35 % restants sont à la charge du patient, mais peuvent être versés par une mutuelle.
En raison d'un droit religieux local, curés, pasteurs et rabbins ont un statut assimilable à celui de la fonction publique et de fait, sont payés par l'Etat.
Le pape François ne reçoit aucune rémunération. Tous ses frais — qu'il s'agisse de nourriture, loyer, maladie, assistant ou voyage — sont réglés par l'État de la Cité du Vatican. Il ne paie pas d'impôt ni au Vatican, ni dans son pays d'origine.
Plus de cent ans après, le Concordat d'Alsace-Moselle est toujours là. Les années passent, le Concordat reste et devient même un argument politique. Là où d'autres voient dans ce régime une entorse au principe de laïcité, ses fervents défenseurs, eux, en font un symbole de l'« identité alsacienne ».
Des postes qui seraient, selon nos confères, rémunérés de façon égale, puisque tous les curés, rabbins et pasteurs recevraient entre un peu plus de 1.600 euros et 2.600 euros net. Seuls les évêques gagneraient un peu plus de 4.000 euros.
Encore moins du Vatican ! Les ressources des diocèses proviennent de la générosité des fidèles. Les biens d'Église sont destinés à l'accomplissement de sa mission, ils ont été constitués par les générations successives et ils sont entretenus et renouvelés en vue de l'action pastorale de l'Église.
En France, l'Église catholique ne reçoit pas de subvention de l'État ou des collectivités locales (à l'exception des diocèses dits « concordataires » de Strasbourg et Metz). Les ressources des diocèses proviennent donc essentiellement de la générosité des fidèles.
Alors qu'en France, le salaire moyen d'un prêtre ou d'un évêque atteint à peine 1000 euros, en Allemagne, il s'élève en moyenne à 9000 euros par mois.
Pourquoi l'Alsace et la Moselle ont un régime spécial ? L'Alsace et la Moselle ont appartenu à l'Empire allemand ayant mis en place un régime spécial. Depuis, ce régime local a été conservé malgré la création de la Sécurité sociale en 1945.
Il dissipe toute opacité financière éventuelle quant aux revenus des imams détachés. Il avance ainsi les sommes de 2000 à 2200 euros nets pour les ressortissants algériens concernés, et jusqu'à 2400 euros pour leurs homologues turcs. Les imams marocains, eux, ne perçoivent que 1.250 euros nets.
La quête, geste liturgique et acte de partage
L'argent collecté à cette occasion permet de faire face aux charges de fonctionnement d'une paroisse : chauffage, éclairage, entretien et réparation des bâtiments, fleurissement de l'église, documentation, etc.
Le presbytère est l'habitation du curé catholique ou du pasteur protestant. Ce bâtiment est également appelé maison curiale.
Émoluments - Définition - Dictionnaire juridique.