Pour introduire le cathéter dans la vessie, le médecin se guide parfois avec une échographie. Le cathéter sus-pubien est posé sous anesthésie locale dans la quasi-totalité des cas (la mise en place se fait parfois au décours d'une intervention chirurgicale sous anesthésie générale).
Une infirmière formée à cette technique peut effectuer les changements lors de cathéter sus-pubien permanent et lorsque le trajet est fistulisé (vider le ballonnet).
Lorsque la vessie ne peut plus se vider par les voies naturelles et que la pose d'une sonde urinaire n'est pas possible, il est nécessaire de procéder à la pose d'un cystocath. Ce cathéter mis en place au niveau du pubis permet un écoulement direct des urines depuis la vessie vers l'extérieur.
Qui se trouve plus haut que le pubis.
Tenir le cathéter dans votre main libre. Si un cathéter coudé est utilisé, la pointe doit être dirigée vers le haut, afin de suivre la paroi urétrale supérieure pendant l'insertion. Avancer lentement le cathéter à travers l'urètre et dans la vessie. L'inconfort du patient est fréquent.
Le cathéter sus-pubien est placé au-dessus du pubis, sur la ligne médiane. Sa pose nécessite que la vessie soit remplie, palpable (on appelle cela un « globe vésical »). Pour introduire le cathéter dans la vessie, le médecin se guide parfois avec une échographie.
La ponction doit être réalisée sur la ligne médiane environ 4 cm au-dessus du bord supérieur du pubis (deux travers de doigt) et avec un axe le plus vertical possible afin d'éviter de ponctionner le plexus veineux vésicoprostatique en arrière du pubis ou les organes abdominaux au-dessus de la vessie (figures 5.2 et 5.3 ...
Déconnecter la sonde vésicale en désinfectant la jonction (sonde vésicale – collecteur d'urine) avec une compresse imbibée d'antiseptique chloré. Injecter le NaCl par la sonde vésicale en exerçant une légère pression puis aspirer avec la seringue.
La sonde vésicale est introduite par l'orifice d'où sortent les urines jusqu'à apparition d'urine dans le sac collecteur. La sonde doit être poussée ensuite de quelques centimètres pour s'assurer de son bon positionnement dans la vessie. Le ballonnet est alors gonflé. La sonde est ensuite connectée à une poche.
Définition : qu'est-ce qu'un globe vésical ? Le globe vésical se définit par le gonflement de la vessie associé à une rétention d'urine. "Il se caractérise par l'impossibilité d'uriner malgré la réplétion vésicale.
La dérivation de type Bricker consiste à dévier l'urine vers un segment de l'intestin grêle. Cette portion isolée est ensuite abouchée à la peau (habituellement sur la partie droite de l'abdomen), créant une ouverture (appelée stomie) tandis que l'autre extrémité est suturée.
Pourquoi réaliser une analyse d'urines appelé ECBU ? Lors d'une consultation motivée par des symptômes urinaires, le médecin traitant réalise le test de la bandelette urinaire qui recherche la présence de leucocytes (globules blancs) et de nitrites produits lors d'une infection urinaire.
Une sonde urétérale est un tube souple et fin placé dans l'un de vos uretères ou les deux. Cette sonde est aussi appelée double J à cause des boucles qu'elle a à chaque bout et qui lui permettent de rester bien en place. Elle ouvre le passage pour permettre à l'urine de couler.
Cathéter posé en sous cutané, utilisé pour l'administration essentiellement en bolus de faibles volumes de médicaments par exemple : Insuline, Héparine (Clexane®), Facteur de croissance (G CSF), Morphine, etc… Fréquence changement : Tous les 5 jours. En cas de douleur, rougeur, écoulement, induration, infiltration.
Le cathéter est donc utilisé dans de très nombreuses situations : aux urgences pour une transfusion sanguine, en cas d'infection pour un traitement antibiotique, en cas de déshydratation, dans le traitement du cancer par chimiothérapie, durant l'accouchement (pour l'administration d'oxytocine), etc.
Les étapes de l'intervention
Les principes sont les mêmes : il s'agit de procéder au retrait de la vessie, qui peut être suivi d'un curage ganglionnaire en cas de cancer de la vessie. La cystectomie est suivie d'une dérivation urinaire afin de permettre l'élimination des urines de l'organisme.
La pose d'une sonde urinaire est réalisée sur prescription médicale par une infirmière diplômée d'État. Le patient est installé sur le dos et les jambes écartées. Dans un premier temps, sa toilette doit être faite, ainsi qu'une antisepsie sur la zone. Un gel anesthésique peut être utilisé.
La sonde est un tube mince et souple qui est introduit dans la vessie par le canal de l'urètre : chez l'homme le passage de la sonde peut-être ressenti au niveau du sphincter (muscle de la continence urinaire) et de la prostate. Cependant, dans la majorité des cas, il s'agit d'un geste peu ou pas douloureux.
La toilette se fait du gland vers la sonde pour ne pas ramener des germes vers le méat. Ensuite, recalotter le gland afin d'éviter toutes complications. Savonner la vulve, les grandes et petites lèvres et sécher en allant du méat urinaire vers l'anus. toilettes.
Nos produits sont souvent souillés après leur commercialisation alors nous vous déconseillons de les recycler afin d'éviter les infections (jetez-les dans la poubelle des ordures ménagères).
Les sondes urinaires à demeure sont souvent bouchées par des concrétions du fait d'une infection par Proteus mirabilis ou par une autre bactérie productrice d'uréase ( Providencia ou Morganella).
Lorsque la sonde est bouchée, le patient se plaint de douleurs pelviennes, et il y a des fuites autour de la sonde. Dans ce cas, il faut faire des lavages de vessie à la seringue et augmenter les boissons.
Les plus connus sont les exercices de Kegel. Ils sont efficaces pour une rééducation en cas de fuites urinaires. Il est nécessaire de les pratiquer régulièrement pendant au moins 3 mois, parfois 6, avant de passer à un rythme moins soutenu.
L'irrigation est un lavage mécanique de la vessie qui consiste à faire passer, en continu, un courant de liquide dans la vessie par l'intermédiaire d'une sonde à 3 voies et à l'évacuer aussitôt dans un sac de drainage spécifique. L'irrigation se pratique sur ordre médical.
Si la sonde n'est plus nécessaire, le médecin va donner la consigne à l'infirmière de la retirer, or ce geste est souvent repoussé au lendemain pour des raisons logistiques. Ainsi, des heures, voire des jours, peuvent se passer avant qu'une sonde urinaire ne soit retirée.