Il s'agit d'une forme d'"avertissement" solennel rappelant à l'auteur d'une infraction pénale ce qu'est cette infraction ainsi que les peines encourues. En pratique, vous serez convoqué au tribunal devant le Délégué du Procureur qui vous notifiera un rappel à la loi.
Le rappel à la loi n'est pas mentionné dans le casier judiciaire dans la mesure où il ne s'agit pas d'une condamnation. En revanche, le rappel à la loi suspend la prescription de l'action publique ce qui permet éventuellement à une victime de demander réparation de ses préjudices.
Le rappel à la loi est prévu par l'article 41-1 du code de procédure pénale, il n'est pas mentionné dans le casier judiciaire parce qu'il ne constitue pas une condamnation.
Le rappel à la loi et les dommages et intérêts ne sont pas liés. En effet, l'auteur n'est débiteur de dommages et intérêts que si la victime se constitue partie civile et demande la réparation du préjudice qu'elle a subi. Si elle se constitue partie civile, l'affaire est portée devant une juridiction civile.
En tant que magistrat du parquet, le procureur de la République intervient lors du procès pénal qui engage un présumé coupable, une victime, le parquet et le juge. En représentant les citoyens, le procureur de la République se place d'office contre l'incriminé.
Dans le cas d'un délit par exemple, le rappel à la loi durera 6 ans. Pendant ce temps, le procureur peut décider de reprendre le dossier pour entamer des poursuites judiciaires à l'encontre du justiciable.
Un avis de classement sans suite est transmis au plaignant. Il indique le motif pour lequel le procureur de la République a pris une décision de classement.
Selon la circulaire du 16 mars 2004, le rappel à la loi consiste, dans le cadre d'un entretien solennel, à signifier à l'auteur, la règle de droit, la peine prévue et les risques de sanction encourus en cas de réitération des faits.
Rappeler à l'ordre, c'est faire le choix de formaliser les observations que l'on veut adresser à un collaborateur afin qu'il ne puisse plus les ignorer. Le recours à cette mesure signifie également que l'on ne souhaite pas s'insérer dans une logique de sanction disciplinaire.
Les condamnations et autres mentions sont effacées du casier judiciaire après un délai de 40 ans à compter de la dernière condamnation ou au décès de l'intéressé.
Le placement en garde à vue n'a donc aucune incidence sur votre casier judiciaire. Seule une condamnation peut apparaître au casier.
Il est réservé aux services judiciaires. Le B2 contient seulement une partie de ces décisions. Il est délivré aux administrations et à certains employeurs. Le B3 contient vos condamnations les plus graves.
La convocation par procès-verbal est un document que le procureur du Roi vous remet directement et qui remplace la citation : elle mentionne les faits qui vous sont reprochés ainsi que le lieu, la date et l'heure de l'audience.
Le rendez-vous entre le délégué du procureur et l'auteur de l'infraction pénale a lieu soit dans un tribunal, soit dans une maison de la justice et du droit. Si l'auteur de l'infraction pénale est mineur, ses parents sont convoqués avec lui.
Le procureur de la République fait comparaître le prévenu à l'audience par les moyens suivants : Convocation délivrée par un officier de policier judiciaire (de la police ou de la gendarmerie)
Qui sont les délégués du procureur de la République ? « Les délégués du procureur sont apparus dans les années 80 afin de répondre au traitement de la petite et moyenne délinquance. Leur création s'inscrivait dans la recherche d'une “3e voie” entre le classement et les poursuites.
Le délai de prescription est de 6 ans. Ce délai commence à courir à partir du jour où le conducteur est interpellé par les forces de l'ordre. Le recel de vol est une infraction continue.
Effets de l'avertissement judiciaire
L'objectif de l' ancienne admonestation et du nouvel avertissement judiciaire est que le mineur prenne conscience qu'il a commis un acte illégal, et de la gravité des faits qu'on lui reproche, afin de l'inciter à la réflexion et d'éviter qu'il ne récidive.
Le procureur de la République est placé sous l'autorité du procureur général (chef du Parquet auprès de la cour d'appel) et du Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés.
On relève certaines circonstances qui conduisent souvent au classement sans suite de la plainte : Les faits allégués ne peuvent pas recevoir de qualification : il n'y a donc pas d'infraction ou alors, elle n'est pas suffisamment caractérisée. L'auteur de l'infraction est inconnu (exemple des plaintes contre X).
La délivrance doit intervenir dans le délai d'1 mois. Elle peut demander au juge d'instruction d'accomplir des actes (audition, confrontation, transport sur les lieux, production de pièces,...).
Vous pouvez adresser une demande au ministère de l'intérieur pour accéder à votre fiche et la faire rectifier. Votre demande doit être adressée par courrier. Précisez dans votre demande le ou les fichiers auxquels vous souhaitez avoir accès.
Les alternatives aux poursuites pénales sont des mesures de remplacement proposées à l'encontre de l'auteur d'une infraction, évitant ainsi les procédures longues devant les tribunaux. - Composition pénale soumettant l'auteur à une sanction imposée.
Elle nécessite l'accord de la victime. Elle peut débuter aussi à la demande de la victime. Elle est mise en place par un médiateur pénal, désigné par le procureur de la République. Elle se déroule dans un tribunal, une association, une maison de justice et du droit ou une antenne de justice.