La guerre froide se termine en 1991 après la chute du mur de Berlin en 1989, la proclamation d'indépendance des 15 républiques de l'URSS et la démission de Gorbatchev le 25 décembre qui engendrent tous la dislocation de l'URSS.
La chute du Mur de Berlin, en novembre 1989, met un terme à la Guerre froide et à ses divisions héritées de la Seconde Guerre mondiale. La fin du glacis communiste emporte dans sa chute le monde bipolaire structuré autour de la rivalité entre les États-Unis et l'Union soviétique.
La guerre froide s'achève finalement de fait en 1989 avec la chute du mur de Berlin et l'effondrement des régimes communistes en Europe de l'Est. Publié en octobre 2011, ce dossier thématique est issu de la bibliothèque numérique European NAvigator (www.ena.lu).
HISTOIRE - Le 19 novembre 1990, les pays de l'Otan et du Pacte de Varsovie signent à Paris une déclaration mettant fin à la Guerre froide. Un an après la chute du Mur de Berlin, suivie de la réunification allemande, le “rideau de fer” tombe, le 21 novembre 1990, à Paris.
La fin du bloc soviétique
Mikhaïl Gorbatchev, âgé de cinquante-quatre ans lorsqu'il arrive au pouvoir en 1985, décide de lancer un vaste mouvement de détente, tant intérieur qu'extérieur, connu sous les noms de glasnost (la transparence) et de perestroïka (la reconstruction).
À partir de 1947, la guerre froide oppose les États-Unis à l'URSS. En 1985, la prise de pouvoir de Mikhaïl Gorbatchev en Union soviétique va changer le cours de l'histoire et mener à la fin de la guerre froide, en 1991.
Après la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989, les régimes socialistes s'effondrent les uns après les autres en Europe de l'Est. Gorbatchev met un point final au rêve soviétique le 25 décembre 1991, en annonçant sa démission en direct à la télévision russe.
La guerre froide se décompose en trois phases : La coexistence pacifique de 1947–1962. La détente de 1962– 1975. La guerre fraîche de 1975– 1985.
La crise la plus dangereuse de la guerre froide se déroule paradoxalement pendant une période d'apaisement des tensions qui ne met pas fin à la confrontation : la « coexistence pacifique ».
La notion de monde bipolaire est un concept géopolitique qui décrit la division du monde en deux blocs dominants pendant la période de la guerre froide. Les États-Unis et l'Union soviétique dirigent alors les deux blocs qui s'affrontent pour étendre leur influence sur les pays tiers.
Le rideau de fer (en anglais : Iron Curtain, en allemand : Eiserner Vorhang) est la frontière fortifiée entre d'un côté la Yougoslavie et les États européens tournés vers les États-Unis et de l'autre les États européens placés sous influence soviétique.
La guerre froide en Europe provoque une véritable scission du Vieux Continent. L'est de l'Europe est sous domination soviétique. Pour stopper l'avancée du communisme et aider à la reconstruction, les États-Unis lancent le plan Marshall, qui consiste en une importante aide financière et logistique.
Les Américains aident les pays qui combattent les Soviétiques, et l'Union soviétique soutient ceux qui luttent contre les États-Unis. On parle de « guerre froide » parce que les tensions entre les deux ennemis sont énormes, mais ils ne se combattent jamais directement.
Parmi les événements marquants: la guerre de Corée (1950-1953), la crise de Suez (1956), l'érection du mur de Berlin (1961), la crise des missiles à Cuba (1962), la guerre du Vietnam (1957-1975) et la guerre en Afghanistan (1979).
L'affaiblissement de l'Union soviétique, la perestroïka conduite par Mikhaïl Gorbatchev, et la détermination des Allemands de l'Est qui organisaient de grandes manifestations, ont provoqué le 9 novembre 1989 la chute du mur de Berlin, suscitant l'admiration incrédule du « Monde libre » et ouvrant la voie à la ...
Fin de la guerre froide ou nouvelle détente : 1985 - 1991.
C'est ainsi que la crise de Cuba (1962), qui marque l'apogée de la Guerre froide, est venue illustrer la célèbre formule de Raymond Aron, énoncée dès 1948 : « Paix impossible, guerre improbable. »
Mikhaïl Gorbatchev et Ronald Reagan signent un accord de désarmement en 1987. En effet, Gorbatchev avait tenté de lancer une politique de détente avec les USA. Depuis plusieurs années, l'URSS connaît une grave crise sur plusieurs plans : politique : la majeure partie des régimes soviétiques européens s'effondrent.
En souhaitant protéger l'économie nationale et la population d'une guerre nucléaire dans laquelle le pays ne peut plus rivaliser, Gorbatchev pousse l'URSS dans une direction qui entraine sa fin.
L'URSS était constituée, après la Seconde Guerre mondiale, de quinze républiques : Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Estonie, Géorgie, Kazakhstan, Kirghizistan, Lituanie, Lettonie, Moldavie, Ouzbékistan, Russie, Tadjikistan, Turkménistan, Ukraine.
Les États-Unis gagnent la guerre froide
Il veut que son pays reprenne l'offensive sur l'URSS qualifiée d'"Empire du mal". Il relance l'offensive contre le bloc communiste : Il arme les rebelles afghans. Il aide la lutte armée au Nicaragua qui combat contre le régime marxiste au pouvoir.
Après l'armistice de 1945, les États-Unis et l'URSS se font face avec deux visions complètement différentes du monde et de la société : la société communiste, voulue par les Soviétiques ; et la société capitaliste, conçue par les Américains. Ces deux visions sont incompatibles.
Le plan Marshall (en anglais European Recovery Program) adopté par le président Harry Truman est prévu pour quatre ans, du 1er avril 1948 au 30 juin 1952. À cette date, les pays européens devaient avoir rééquilibré leurs balances des comptes et recouvré leur indépendance économique et financière.