Les catégories socioprofessionnelles (CSP)1 – constituent un classement de la population réalisé par l'Insee en ensembles cohérents à partir des professions. L'institut regroupe les professions en fonction de critères tels que le métier exercé, la place dans la hiérarchie du travail et le fait d'être salarié ou non.
Le contrat de sécurisation professionnelle (CSP) est destiné au salarié licencié pour motif économique. Ce dispositif a pour objectif de favoriser une reconversion du salarié. Des mesures d'accompagnement et une indemnité spécifique sont prévues pour le salarié licencié.
La délimitation de CSP+ suit cette nomenclature et regroupe plus précisément les chefs d'entreprises, les artisans et commerçants, les cadres, les professions intellectuelles supérieures et les professions intermédiaires.
L'employeur contribue au financement de l'allocation de sécurisation professionnelle versée aux bénéficiaires justifiant de 1 an ou plus d'ancienneté dans l'entreprise en s'acquittant, auprès du Pôle emploi compétent, du paiement d'une contribution.
Destiné aux salariés visés par un licenciement économique, le Contrat de sécurisation professionnelle (CSP) favorise leur reconversion grâce à plusieurs mesures. Un suivi personnalisé, une allocation plus élevée et sans différé, ainsi qu'une protection sociale maintenue, pendant 12 mois.
L'acceptation du CSP entraîne des obligations pour le salarié en terme de formations. C'est en effet la finalité de ce dispositif. Le suivi par pôle emploi est vraiment personnalisé ; un conseiller CSP se consacre à environ 80 dossiers (contre 300 à 500 pour les autres demandeurs d'emploi).
Si, à la fin du CSP, le bénéficiaire est toujours à la recherche d'un emploi, il peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE). Il perçoit l'ARE sans différé d'indemnisation: Délai qui fixe la date effective de versement des indemnités versées par Pôle emploi au demandeur d'emploi.
La demande d'IDR doit être faite au moyen d'un formulaire que le bénéficiaire du CSP doit se procurer auprès de son agence Pôle emploi. Elle ne peut se cumuler simultanément avec les aides au reclassement prévues par le règlement d'assurance chômage.
Le CSP est classiquement plus avantageux s'agissant du montant de l'allocation chômage, du délai de carence et d'un accompagnement personnalisé par Pôle Emploi du salarié qui en bénéficie.
Les CSP Moins, ce sont les ouvriers et les employés. Ensemble, selon l'Enquête emploi de l'INSEE (2012, cf.
anglais translation: categorie socioprofessionnelle: socioprofessional category.
Les CSP Paie concentrent leur action sur la paie des salariés d'une entreprise, et sont gérés par des directeurs ou des responsables CSP Paie.
Le montant de la prime de reclassement correspond à 50% des droits à l'ASP restant percevables dans le cadre du CSP. La prime de reclassement est versée en deux fois : la première moitié au moment de la reprise d'activité et la seconde, 3 mois après à condition que l'activité perdure.
Bon à savoir : la maladie et la maternité suspendent le dispositif du CSP mais ne décalent pas son terme. Le contrat de sécurisation professionnelle prend fin : soit à son terme ; soit en cas de reprise d'un emploi salarié en CDI, CDD ou contrat temporaire d'au moins 6 mois.
L'inconvénient principal du CSP : une rupture du contrat plus rapide. C'est probablement ce qui fait hésiter le plus le salarié à accepter le CSP.
Dans tous les cas, l'âge maximum pour être indemnisé par Pôle emploi est fixé à 67 ans (pour les personnes nées à compter du 1er janvier 1955). Cela correspond à l'âge à partir duquel une retraite est versée à taux plein, quel que soit le nombre de trimestres validés.
Montant de l'indemnité
L'indemnité légale est calculée à partir des salaires bruts précédant le licenciement. L'indemnité est au moins égale aux montants suivants : 1/4 de mois de salaire par année d'ancienneté jusqu'à 10 ans. 1/3 de mois de salaire par année d'ancienneté après 10 ans.
Elle ne peut pas dépasser 75 % du salaire journalier de référence ni être inférieure à 57% de celui-ci, et son montant maximal est limité à 256,96€ par jour. Cette allocation ne vous sera pas versée immédiatement après votre inscription à Pôle emploi.
Le résultat ne pourra pas être inférieur à 30,42 € (allocation minimale)*. Ce montant n'est pas applicable en cas de travail partiel. Et dans tous les cas, l'allocation ne peut dépasser 75% de votre salaire journalier de référence. L'allocation est au maximum de 256,96 € brut par jour.
L'indemnité compensatrice de préavis (que vous auriez perçue si vous n'aviez pas adhéré au CSP) est versée par votre employeur à Pôle emploi, comme contribution au financement du CSP. Cette contribution est limitée à 3 mois de salaire.
L'indemnité versée en cas de licenciement (hors plan de sauvegarde de l'emploi) est en partie exonérée d'impôt sur le revenu. Le montant correspondant à l'indemnité fixée par la loi ou la convention collective est exonéré en totalité.
Au moins 1 an d'ancienneté dans l'entreprise: vous devez verser une somme équivalente à l'indemnité de préavis (ainsi que les charges patronales et salariales correspondantes) que le salarié aurait perçue, dans la limite de 3 mois de salaires. Vous devez verser cette contribution à Pôle emploi et non à l'Urssaf.
À la fin du CSP, la réinscription à Pôle emploi s'effectue dans des délais courts, cependant les personnes rencontrées jugent la procédure administrative peu naturelle. Ce sont la réduction de l'allocation et la fin du suivi personnalisé et renforcé qui constituent les véritables ruptures à la fin du dispositif.