Au moins 3000 ans avant J.C., la Guadeloupe est d'abord peuplée par des populations amérindiennes, comme en témoignent plusieurs découvertes archéologiques. Puis, s'installent dans la région des Indiens Arawaks, peuple pacifique d'agriculteurs et de pêcheurs arrivés du bassin de l'Orénoque (Vénézuela).
Selon les données archéologiques, les premiers signes d'occupation de la Guadeloupe datent d'environ 300 av. J. -C. Ces peuples de Taïnos y développèrent essentiellement l'agriculture, et auraient été exterminés par des peuples plus belliqueux : les Caraïbes.
A leur arrivée en Guadeloupe au 15e siècle, les Espagnols rencontrèrent les Arawaks, une peuplade qui avait fui le peuple des Caraïbes qui les prenaient alors pour leurs esclaves. Aujourd'hui, les Caraïbes et les Arawaks font encore partie des populations présentes sur certaines îles de la région.
"Souvent les Antillais revendiquent leurs ancêtres bretons ou bordelais, et oublient le côté africain. Pourtant il a fallu être fort pour résister à un système comme l'esclavage, souligne-t-elle. Retracer notre généalogie c'est un moyen d'honorer ces aïeux."
Aux Antilles françaises, un béké est un blanc créole descendant des premiers colons. Ce terme concerne principalement les descendants originaires de la Martinique mais aussi ceux de Guadeloupe.
1 Hervé Damoiseau, l'homme qui fait couler le rhum à flots.
Il habite encore près de la distillerie, qui fait vivre 25 employés. La production a atteint 2,7 millions de litres en 2009. Et le chiffre d'affaires approche les 7,5 millions d'euros.
Le 28 juin 1635, les Français Jean Duplessis et Charles de l'Olive, de la Compagnie des Isles d'Amérique (ou des Isles de l'Amérique), prennent possession de la Guadeloupe au nom du roi Louis XIII. C'est la plus ancienne dépendance française d'outre-mer.
Ces patronymes et matronymes ont été attribués aux anciens esclaves des colonies françaises lorsqu'ils ont été affranchis ou après l'abolition définitive de l'esclavage en France. Les noms donnés aux enfants étaient souvent les noms de famille de leur mère.
Dans les départements, régions et collectivités de la France outre-mer (DROM-COM), le terme Z'oreille (qu'on peut aussi orthographier Zoreilles, Z'oreil ou encore Zorey) désigne un Français métropolitain.
C'est le 24 décembre 1854 que les premiers travailleurs Indiens sont arrivés en Guadeloupe à bord du bateau Aurélie, afin de compenser l'absence de main-d'œuvre suite à l'abolition de l'esclavage.
Historiquement, la Basse-Terre est d'abord nommée « Karukera » (« île aux belles eaux », en langue caraïbe) par les Amérindiens qui l'habitent et la Grande-Terre, « Cibuqueira » (« île aux gommiers », en langue caraïbe).
Les premières descriptions des possibles ancêtres des créoles antillais sont le fait de missionnaires, de clercs ou de visiteurs blancs qui parlent d'un "baragouin", d'un "français corrompu" utilisé pour communiquer avec les "Sauvages" (Indiens Caraïbes) lorsqu'ils étaient nombreux dans les îles, puis avec les "Nègres" ...
Une terre aride, sèche
« Le fait que les Saintois soient blancs en majorité les pousse à revendiquer une origine bretonne, mise en valeur par des auteurs du XIXe et XXe siècles et, pour le plus récent, Jean Raspail, analyse l'historien spécialiste de la Guadeloupe, Gérard Lafleur.
Les premières traces des Amérindiens à la Martinique ont été archéologiquement attestées du I er siècle. Ces premiers habitants viennent d'Amazonie et sont de culture saladoïde, du nom du site éponyme vénézuélien de Saladero.
L'esclavage a été aboli en 1848, à l'initiative notamment de Victor . Par une dernière insanité, les propriétaires ont été indemnisés. Les affranchis n'ont reçu, pour solde de tout compte, qu'un nom de famille.
En France, quand on est originaire des Antilles, ce cliché resurgit régulièrement car, les Antillais sont considérés comme des personnes lentes, toujours fatiguées.
Jusqu'en1493, la Guadeloupe porte deux noms donnés par les Amérindiens qui habitent les deux îles qui la composent. Basse-Terre est appelée Karukera et Grande-Terre Cibuqueira. Et puis le 4 novembre de cette année, un certain Christophe Colomb y accoste.
Depuis le Ve siècle avant notre ère, elles étaient habitées par des Amérindiens arawaks, les Taïnos. Les Kalinagos les auraient chassés vers les Grandes Antilles, à Hispaniola et Porto Rico, où ils vivaient encore lors de l'arrivée de Christophe Colomb en 1492.
Contrairement aux idées reçues ou véhiculées il y a quelques années, les Guadeloupéens sont très chaleureux et accueillants. Le sourire aux lèvres en permanence, ils possèdent un sens aigu de l'hospitalité et mettront tout en œuvre pour faire de votre voyage en Guadeloupe une expérience humaine extrêmement riche.
Faute de débouchés, beaucoup choisissent l'exil. Dans une île où le décrochage scolaire, l'illettrisme et le chômage des jeunes sont légion, tout reste à faire pour offrir un avenir à la jeunesse de Guadeloupe. Les jeunes gens quittent l'île et, malgré des politiques de rattrapage, ont du mal à revenir «au peyi».
Par sa situation géographique aussi, l'île de la Guadeloupe présente des caractéristiques qui peuvent vite se révéler gênantes. En effet, le climat tropical a ses inconvénients, notamment les cyclones. Tous les ans, l'île connaît une période au cours de laquelle elle est battue par les eaux et les vents.