Louise Michel combat lors du siège de Paris contre les Allemands, puis contre le gouvernement provisoire, qui souhaite négocier la paix. Alors que la République est proclamée le 4 septembre 1870, le commandement allemand, installé à Versailles, décide d'assiéger Paris : il pilonne sa banlieue dès le 18 septembre 1870.
Les communards (nom donné aux révolutionnaires qui participèrent à la Commune) s'opposent à l'Assemblée nationale, installée à Versailles, et à Adolphe Thiers. Ils s'installent à Paris et forment de nombreuses barricades qui s'opposent aux troupes versaillaises.
Dans son interrogatoire, Louise Michel se présente comme une martyre de la révolution sociale (« Je ne veux pas me défendre, je ne veux pas être défendue ; j'appartiens tout entière à la révolution sociale »). Elle réclame la mort et appelle à la vengeance des martyrs de la Commune.
Elle soutient la population dans sa lutte pour l'indépendance. C'est au bagne que Louise Michel devient anarchiste (du grec « an » : sans et « arkhê » : pouvoir). Les anarchistes prônent un socialisme libertaire, conception de la liberté d'action et de pensée. Louise Michel rentre à Paris en 1880.
Les Versaillais seront 130 000 au début de la Semaine sanglante. Ces soldats d'une armée de métier (service de 7 ans) sont surtout issus du milieu paysan.
Si les Communards et Communardes étaient en général hostiles au clergé, les morts auxquels ont rendait hommage le 29 des deux côtés n'ont pas été tués au nom de leur foi religieuse mais pour des motifs politiques, partisans de la Commune de Paris contre partisans du gouvernement national versaillais.
Le soulèvement du 18 mars 1871 est la riposte des révolutionnaires parisiens à la décision du gouvernement d'Adolphe Thiers de leur retirer leurs armes et leurs canons. En 24 h , le gouvernement et les troupes régulières se replient sur Versailles et abandonnent la capitale aux insurgés.
1 v.). À son retour de Nouvelle-Calédonie, Louise Michel offre cet album de souvenirs à Georges Clemenceau, ami et grand admirateur de la « Vierge rouge », qui, pendant sa déportation, l'a soutenue financièrement et s'est battu pour l'amnistie des communards.
Louise Michel est une figure emblématique du féminisme. Elle est aussi surnommée la vierge rouge. À l'époque, ce surnom est utilisé pour attaquer la militante. Ses opposants utilisent sa virginité contre elle et l'associent à la laideur.
Un communard, plus rarement communeux ou communaliste, est une personne ayant participé à une des communes insurrectionnelles de France en 1871 , dont notamment la Commune de Paris.
Les femmes sont à l'avant garde de l'action éducative et culturelle de la Commune. Elles mettent en place des écoles professionnelles pour les filles. Elles agissent pour la création de crèches populaires.
La mairie a pour principale mission de satisfaire les besoins quotidiens de la population. Ses attributions sont multiples : état-civil, urbanisme et logement, écoles et équipements, activités culturelles, santé et aide sociale, police …
Le 28 mars 1871, la Commune prend place à l'Hôtel de ville et s'organise. L'objectif principal est de renforcer la République.
La Commune de Paris est écrasée durant la « Semaine sanglante » du 21 au 28 mai 1871, pendant laquelle près de 20 000 Communards trouvent la mort. Les survivants sont souvent déportés. Une loi d'amnistie est votée en 1880. La Commune entre dans l'histoire et y laisse sa trace.
Réfugié à Versailles, Thiers entend terrasser cette « République de Paris ». Le 21 mai 1871, les troupes versaillaises conduites par les généraux Mac Mahon et Galliffet entrent dans la ville pour la reprendre aux insurgés. C'est le début de la « Semaine sanglante ».
La Commune est à la fois le rejet d'une capitulation de la France face aux menées de Bismarck lors de la guerre franco-prussienne de 1870 et du siège de Paris, et une manifestation de l'opposition entre un Paris républicain, favorable à la démocratie directe, et une Assemblée nationale à majorité acquise au régime ...
Louise défend les droits des ouvriers et des femmes… qu'elle encourage à travailler. Elle déclare : « Notre place dans l'humanité ne doit pas être mendiée mais prise ! » Puis, Louise est élue présidente du comité des vigilances citoyennes de Montmartre, une association politique qui protège le peuple.
6Le surnom de Vierge rouge, devenu rapidement un véritable label de célébrité, se perpétue dans la postérité et permet une appropriation facile de la figure de Louise Michel.
C'est le moment que Jules Girardet (1856-1946) a choisi de représenter dans le tableau intitulé L'Arrestation de Louise Michel. On y voit une jeune femme en tête d'un cortège populaire. Deux cavaliers armés repoussent la foule acclamant la prisonnière aux traits idéalisés et finalement peu ressemblants.
Il est appelé « Commune », en souvenir de la Commune qui a renversé le roi Louis XVI en 1792. Symbole de l'insurrection, le drapeau rouge flotte partout dans la ville. Face à la prise de pouvoir de l'extrême-gauche révolutionnaire, patrons et bourgeois quittent la capitale.
Militante, Louise Michel fréquente le milieu révolutionnaire à la veille de la Commune. En 1870, elle devient présidente du Comité de vigilance des citoyennes du 18e arrondissement. Le 18 mars 1871, elle participe aux combats contre l'armée d'Adolphe Thiers qui réprime dans le sang la Commune de Paris.
Adolphe Thiers réprimant la Commune.
Un communard ou cardinal est un apéritif semblable au kir où un vin rouge remplace le vin blanc. Il prend son nom du patois bourguignon où le cassis était appelé « le commun ».
Quelques « proudhoniens », partisans de réformes sociales siègent : Léo Fränkel, Benoît Malon,Eugène Varlin... Enfin des « indépendants » ont été élus, tels Jules Vallès et Gustave Courbet... Rapidement le Conseil de la Commune se divise en « majorité » et « minorité ».
II L'échec de la Commune : le refus de mesures extraordinaires, de compromis et la supériorité militaire des versaillais 2.1 ) L'impossible compromis et le refus de mesures exceptionnelles Certains membres du comité central de la Commune, des maires, quelques députés ont longtemps cherché un compromis avec les forces ...