On écrit : c'est toi qui vois. On accorde le verbe « voir » à la deuxième personne du singulier (« vois »), parce que le sujet de la phrase, « toi » (un pronom tonique), est la deuxième personne du singulier (il remplace « tu »).
On écrit : il faut qu'on se voie / il faut que l'on se voie. La tournure « Il faut que … » appelle le subjonctif (ici, la troisième personne du subjonctif présent du verbe « voir »).
Au présent, au singulier, ses terminaisons sont -s , -s , -t : je vois , tu vois , on voit . Au pluriel on met un y avec les sujets nous et vous , nous voyons , vous voyez , et enfin ils voient .
Dans la phrase on se voit , le verbe voir est conjugué au présent avec le sujet on , troisième personne du singulier. Sa terminaison est -t : on écrit on voit comme il voit , elle voit . Idem pour on se voit , avec le mot se au milieu, qui n'a aucune influence sur la terminaison.
2. Les mots «dois» et «doit». Les mots dois et doit sont issus du verbe devoir à la première et la deuxième personnes du singulier ( Je dois tu dois) et à la troisième personne du singulier. (Il/elle doit ).
On écrit : c'est toi qui vois. On accorde le verbe « voir » à la deuxième personne du singulier (« vois »), parce que le sujet de la phrase, « toi » (un pronom tonique), est la deuxième personne du singulier (il remplace « tu »).
Dis et dit sont deux formes conjuguées du verbe dire, à la première, deuxième et troisième personne du singulier : je dis, tu dis, il dit. Mais lorsqu'on utilise le verbe dire au participe passé la confusion s'installe rapidement, de savoir s'il doit être terminé par « s » ou par « t ».
La conjonction voire sert à unir deux mots, deux groupes de mots ou deux idées avec une notion de gradation. Aide : on peut la remplacer par et même. Attention : L'expression d'insistance voire même n'est pas à dire, elle est jugée comme un pléonasme. Il faudra deux semaines, voire trois, pour comprendre ce cours.
Lorsque le verbe se voir est suivi d'un infinitif, le participe vu s'accorde avec le sujet si celui-ci fait l'action marquée par l'infinitif : Ils se sont vus mourir. (ils meurent : le sujet fait l'action) Je me suis vue accepter l'offre avec joie.
1. percevoir grâce au sens de la vue. 2. distinguer parmi un ensemble de personnes ou de choses.
Vous avez sûrement déjà entendu cette prononciation pour le subjonctif du verbe voir : « il faut qu'on se voye / qu'on se voille ». Soit, phonétiquement : [kõ sə vwaj]. Cette prononciation n'est pas celle du français standard, qui est, bien entendu, « qu'on se voie », prononcé [kõ sə vwa].
Exemple : ''Il faut que je voie le directeur avant demain.'' Dans le bout de phrase « il faut que je voie », la subordonnée complétive « que je voie le directeur » est introduite par un verbe qui impose l'emploi du subjonctif : "faut". C'est donc le subjonctif présent qui doit être utilisé ici.
L'erreur de conjugaison à ne pas faire
Derrière il faut que , on ne conjugue jamais le verbe à l'indicatif. On n'écrit donc pas il faut que l'on se voit . Attention aussi à la conjugaison du verbe voir au subjonctif : on ne dit pas et on n'écrit pas il faut que l'on se voye !
Si on remplace une personne, on succède à quelqu'un, on lui succède. Ce qui explique qu'au participe passé, succéder est invariable puisque le pronom se n'est pas complément d'objet direct. On écrira donc elles se sont succédé, comme on écrit elles se sont parlé.
Rappel : Le participe passé ne s'accorde jamais avec le sujet quand on emploie l'auxiliaire avoir. Elle a rencontré une célébrité. Ils ont fini la bouteille. Mais le participe passé s'accorde avec le complément d'objet direct (COD) quand il est placé avant le verbe.
Le participe passé s'accorde toujours en genre et en nombre avec le sujet, même si ce dernier est placé après le verbe. Les bonnes nouvelles sont mieux accueillies que les mauvaises. Ont été achetés des outils et de la peinture.
Le participe passé des verbes conjugués avec l'auxiliaire avoir ne se s'accorde jamais avec le sujet : il est invariable si aucun complément d'objet direct (COD) ne le précède. Les enfants ont joué toute l'après-midi. Ils auraient réussi s'ils avaient suivi nos conseils.
L'outil est simple : Les mots féminins en –é désignant une chose qui ne peut pas être touchée, hors notions de temps et de périodes cycliques, ne prennent pas de « e ». On met un « e » lorsque l'objet désigné pourrait être touché (dont les contenus) ainsi que pour des notions de temps ou de périodes cycliques.
La lettre c se prononce [s] devant les voyelles e, i et y. La lettre c se prononce [s] devant les voyelles a, o et u quand on lui ajoute une cédille : ç. La lettre c se prononcent [k] devant les voyelles a, o et u.
Il faut écrire : Il a embrassé sa petite amie au vu et au su de tous. C'est le nom masculin « vu », et non le nom féminin « vue », qu'on trouve dans l'expression « au vu et au su de ».
Il faut dire : « C'est moi qui l'ai fait. » C'est moi qui = je (1re personne du singulier). Vous accorderez donc le verbe avoir avec « je ». De même, vous écrirez, « c'est toi qui l'as fait » (= tu), « c'est nous qui l'avons fait », etc.
Pourquoi n'écrit-on pas « je me suis dis » ? Parce qu'il s'agit du verbe pronominal « se dire », conjugué à la 1e personne du singulier du passé composé de l'indicatif. Le participe passé du verbe « (se) dire » est « dit, dite ».
On peut dire "Je me suis dit" et "Je me suis dite", "Gisèle s'est dit" et "Gisèle s'est dite", mais pas dans les mêmes cas, et c'est sans doute pourquoi elle ne sait plus sur quel pied danser. Si vous êtes un homme, pas de souci, vous dites "Je me suis dit" dans tous les cas. Mais, au féminin, ça se complique.