Les patients dans un état végétatif ne montrent aucun signe de conscience d'eux-mêmes ou de leur environnement et ne peuvent pas interagir avec les autres. Les réponses intentionnelles aux stimuli externes sont absentes, ainsi que la compréhension et l'expression du langage.
Aujourd'hui, aucun traitement ne permet de sortir complètement d'un état végétatif.
Stade 4 : le coma dépassé. Le patient n'émet plus aucune réponse face aux stimulations, on parle alors de mort cérébrale. Il n'y a plus aucun mouvement de l'appareil respiratoire, qui nécessite une assistance, ni de réflexe oculaire.
Le coma est la forme la plus sévère d'altération de la conscience. Il s'agit en général d'un état transitoire, durant au maximum quelques semaines. Dans les cas les plus graves son évolution peut conduire au décès.
Ce traitement consiste à utiliser un implant thoracique pour envoyer des impulsions électriques dans le nerf vague, qui relie le cerveau à d'autres organes majeurs du corps. La stimulation du nerf vague est déjà utilisée pour traiter les personnes atteintes d'épilepsie et de dépression.
Il a les yeux fermés, il est incapable de réagir à des stimuli externes et n'est pas en mesure d'être réveillé. Le diagnostic clinique et la gravité du coma sont déterminés à l'aide de l'échelle de Glasgow.
Grâce à cela, «le nombre de patients qui arrivent vivants à l'hôpital a doublé au cours des dernières années, ajoute son collègue neurologue. 40?% d'entre eux se réveillent et parmi eux, la plupart (de 80 à 90%) ne gardent que peu, ou pas, de séquelles de leur état comateux.»
Coma urémique (stade terminal d'insuffisance rénale chronique) ; Coma myxoedémateux et de l' hyperthyroïdie ; Coma hypercapnique ; Coma hépatique : l'encéphalopathie hépatique se voit lors des hépatites graves.
Lorsque cet état de mort cérébrale de mort cérébrale est atteint, il est particulièrement difficile pour la famille d'accepter le décès du malade, car on a vraiment l'impression qu'il respire normalement. Le cerveau, lui, n'a plus d'activité, ce qui est la preuve de la mort.
Le patient en état végétatif n'entend pas à proprement parler ce qu'on lui dit. En revanche, chez les patients en état de conscience minimale, un stimulus auditif active les centres supérieurs.
En théorie, il suffit d'arrêter l'administration de sédatifs ou de faire remonter la température corporelle. Mais il arrive que le patient ne se réveille pas. Tout dépend de la gravité des lésions qui ont nécessité le recours à un coma artificiel, et pas uniquement au traitement engagé.
Le Conseil constitutionnel valide la procédure d'arrêt des traitements des patients incapables de s'exprimer mais apporte des garanties aux proches pour pouvoir faire un recours en urgence contre cette décision médicale.
Faut-il en déduire que le coma a laissé des séquelles ? Interrogé à ce sujet au cours de l'émission “Allodocteurs”, le docteur Alain Cariou, du service de réanimation de l'hôpital Cochin, à Paris, apporte une réponse formelle : « Le coma en lui-même ne laisse pas de séquelles. »
Il ne faut pas confondre la mort cérébrale et le coma. La mort cérébrale correspond à l'arrêt des fonctions cérébrales, et donc de la respiration et du cœur, alors que ces fonctions peuvent être conservées dans le coma.
Pronostic de la mort cérébrale
Aucune personne répondant aux critères de mort cérébrale ne se rétablit. Ainsi, une fois la mort cérébrale confirmée, la personne peut être considérée comme décédée. Après confirmation d'une mort cérébrale, tous les moyens de réanimation sont arrêtés.
« Le réveil se fait le plus souvent très progressivement », poursuit le docteur Cariou. Il évoque des délais allant de « quelques heures » à « quelques semaines ». La durée et le déroulement du réveil varient considérablement d'un patient à l'autre, selon les causes et les circonstances du coma.
Les causes neurologiques :
Méningite : infection du liquide céphalo-rachidien c'est-à-dire le liquide qui entoure le cerveau. Méningo-encéphalite : infection du liquide céphalo-rachidien et du cerveau liée au virus herpétique par exemple.
Les patients dans un état végétatif ne montrent aucun signe de conscience d'eux-mêmes ou de leur environnement et ne peuvent pas interagir avec les autres. Les réponses intentionnelles aux stimuli externes sont absentes, ainsi que la compréhension et l'expression du langage.
Tout d'abord, je tiens à relativiser l'effet de la parole sur l'état du patient dans le coma. Il ne suffit en aucun cas de parler avec le patient pour que celui-ci se réveille et redevienne comme avant. Le fait de parler au patient ne le guérit pas mais l'aide à se réveiller plus sereinement.
Il est recommandé aux soignants tout comme à la famille de communiquer par la parole et par le toucher avec le patient dans le coma. Il est important de le considérer comme un partenaire de communication, même s'il semble absent et difficile d'accès.
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...
4127-37-2 détermine les conditions dans lesquelles lorsque le patient est hors d'état d'exprimer sa volonté, il est possible de suspendre ou de ne pas entreprendre des actes médicaux apparaissant inutiles, disproportionnés ou n'ayant d'autre effet que le seul maintien artificiel de la vie.
Cet état se caractérise par une abolition de la conscience, de la sensibilité et de la vigilance alors que les fonctions dites « végétatives » (comme les battements du cœur, le maintien de la température du corps à 37 ° et la respiration) sont préservées.