Le syndrome d'embolie graisseuse (SEG) est une complication essentiellement liée à la traumatologie surtout en cas de fractures des os longs. C'est un ensemble de manifestations pulmonaires et systémiques secondaire à l'obstruction des petits vaisseaux par des particules graisseuses [1].
Le traitement d'une embolie graisseuse déclarée est uniquement symptomatique, basé sur la réanimation respiratoire. Dans les formes modérées, l'oxygénothérapie par voie nasale permet de corriger l'hypoxémie.
Les symptômes du syndrome d'embolie graisseuse
Les premiers signes peuvent apparaître en quelques heures ou quelques jours. Une forte fièvre, une hausse de la fréquence respiratoire (polypnée), une anémie persistante ou encore un déficit du sang en oxygène (hypoxémie) sont susceptibles d'alerter les praticiens.
Les symptômes de l'embolie pulmonaire
L'embolie pulmonaire entraîne l'apparition soudaine : d'une douleur thoracique d'un côté, qui augmente à l'inspiration ; de difficultés à respirer (dyspnée) : respiration rapide et courte ; parfois une toux et des crachats avec du sang.
Les embolies pulmonaires sont dues à l'obstruction d'une artère pulmonaire par un embole, c'est-à-dire un élément solide qui se coince dans cette artère. Le plus souvent, l'embole est un caillot sanguin.
« Notre expérience clinique nous disait que certains patients qui avaient eu une embolie pulmonaire présentaient un essoufflement et de la fatigue chronique longtemps après le traitement et la guérison de l'EP », a expliqué la docteure Kahn, fondatrice et directrice du Centre d'excellence en thrombose et ...
L'embolie pulmonaire est six fois plus fréquente après 85 ans qu'avant 60 ans.
Les cancers les plus fréquemment retrouvés dans ces cas particuliers sont les cancers hématologiques, les cancers du poumon et du tube digestif. Les spécialistes s'interrogent actuellement sur l'intérêt, pour certains profils de patients thrombo-emboliques, de rechercher un éventuel cancer.
L'embolie pulmonaire massive est définie par la présence de signes périphériques de choc et/ou d'une hypotension artérielle, elle même définie par une pression artérielle systolique inférieure à 90 mmHg ou inférieure de plus de 40 mmHg à la pression artérielle systolique habituelle.
Lorsque le thrombus se développe dans une veine, on parle de thrombose veineuse. Une thrombose veineuse peut se détacher et migrer dans les poumons, transportée par le système circulatoire. Le caillot obstrue alors un vaisseau et provoque une embolie pulmonaire.
Quelles sont les complications de l'embolie pulmonaire ? Lorsque le caillot occupe plus de 50 % du diamètre de l'artère pulmonaire, des complications sévères peuvent survenir, en particulier une diminution de la quantité d'oxygène dans le sang et des troubles cardiaques, voire un arrêt cardiaque.
Peut-on marcher avec une phlébite ? La marche permet de réduire les symptômes associés à la pathologie. De plus, c'est une activité sans danger pour les personnes ayant une phlébite profonde puisqu'elle permet une grande adaptation de la pratique (Kahn et al., 2008).
La phlébite ou thrombose veineuse est due à la présence d'un caillot de sang dans une veine, le plus souvent des membres inférieurs. La phlébite superficielle est sans gravité lorsqu'elle est isolée. La phlébite profonde peut être à l'origine d'une embolie pulmonaire.
Embolie septique : elle se produit lorsque les particules générées par une infection de l'organisme atteignent la circulation sanguine et bloquent les vaisseaux sanguins.
R8. 4 — Il est recommandé d'hospitaliser en réanimation ou en soins intensifs les patients présentant une EP à haut risque de mortalité caractérisée par un état de choc et/ou une hypotension persistante (Grade 1+).
Après un premier épisode d'embolie pulmonaire, le risque de récidive est important. Pour le réduire, il est primordial de suivre un traitement anticoagulant. En fluidifiant le sang, celui-ci permet d'éviter la formation de nouveaux caillots.
La dyspnée peut être minime au repos et s'aggraver pendant l'activité. Chez le sujet âgé, le premier symptôme peut être une confusion mentale. Une embolie pulmonaire massive peut se manifester par une hypotension, une tachycardie, une lipothymie/pré-syncope, une syncope ou un arrêt cardiaque.
- Éviter de dormir pendant des périodes prolongées (le risque de phlébite est plus élevé au bout de deux heures de sommeil). Pour dormir, surélever les jambes si l'espace disponible le permet.
Les poissons gras (saumon, sardine, maquereau, hareng...)
Les omega 3 ont un effet hypocholestérolémiant avéré (qui font baisser le taux de lipides dans le sang) ainsi que des vertus protectrices des vaisseaux sanguins, qui permettent d'éviter la formation de caillots sanguins.
Les symptômes de l'embolie pulmonaire surviennent subitement et sont peu évocateurs : essoufflement et difficultés à respirer soudains ; douleur thoracique en « coup de poignard » qui augmente à l'inspiration ; plus rarement de la toux, avec la présence d'un peu de sang dans le crachat.
L'embolie pulmonaire n'est pas une maladie contagieuse.
Chez le patient sous anticoagulants, il convient de déterminer quel sport est envisageable : la pratique de sports comme le footing, la natation ou le golf n'est pas à risque. En revanche, les sports de combat ou les sports à risque de chute comme le cyclisme ou le ski sont fortement déconseillés.
Le signe à repérer: une difficulté brutale à respirer. C'est peut-être une embolie pulmonaire. Cette obstruction d'une artère des poumons par un caillot de sang se manifeste par un essoufflement brutal, une douleur d'un côté de la poitrine, parfois une toux et le cœur qui bat vite.