Une sanction disciplinaire correspond à toute mesure, autre que les observations verbales, prise par l'employeur à la suite d'un agissement du salarié considéré par l'employeur comme fautif.
Refus de se conformer à un ordre de l'employeur. Non-respect de l'obligation de discrétion et de loyauté Critiques, injures, menaces, violences. Erreurs ou négligences commises dans le travail.
Le licenciement disciplinaire (motif personnel) est la sanction disciplinaire la plus catégorique qui peut être prise à l'encontre d'un salarié. Il existe trois grands types de licenciement disciplinaire, pour faute sérieuse , pour faute grave et pour faute lourde.
L'agent public peut risquer un simple avertissement ou un blâme. Dans les cas les plus graves, il encourt une mise à la retraite d'office, une révocation ou un licenciement sans préavis ni indemnité.
Dans les cas les plus graves, la sanction disciplinaire entraîne, immédiatement ou non, le départ du salarié de l'entreprise, c'est ce qu'on appelle la "mise à pied conservatoire". Dans les autres cas, la sanction disciplinaire peut avoir des conséquences sur les fonctions, la carrière ou la rémunération du salarié.
Sanction simple
En cas d'entretien, l'employeur convoque le salarié par lettre recommandée ou remise en main propre. La lettre doit préciser l'objet, la date, l'heure et le lieu de l'entretien. La lettre précise que le salarié peut se faire assister par une personne de son choix, appartenant à l'entreprise.
On distingue : Le licenciement pour inaptitude (insuffisance de résultats, mésentente salarié/employeur...) Le licenciement pour maladie (le salarié est inapte à exercer son emploi) Le licenciement pour accident du travail.
Infliger une sanction du 1er degré : avertissement ou blâme.
L'avertissement au travail est une sanction disciplinaire mineure. Il permet de mettre en garde le salarié quant à son comportement fautif, mais n'a aucune conséquence directe sa fonction ou son salaire. Il n'aboutit pas à un licenciement, mais peut tout de même être contesté.
A) Vous devez pouvoir vous défendre
En principe, tout ce que vous pourrez dire ne peut être retenu contre vous pour justifier une cause de licenciement. En effet, pendant l'entretien, vous devez pouvoir vous exprimer librement, vous pouvez exposer votre point de vue sur les faits qui vous sont reprochés.
Si le règlement intérieur prévoit une durée maximale de 8 jours pour la mise à pied disciplinaire contre 6 jours pour la convention collective, l'employeur ne peut prononcer l'exclusion de son salarié que pour une durée maximale de 6 jours.
Il est possible pour le salarié de contester une sanction, auprès de l'employeur tout d'abord, et si nécessaire en saisissant le Conseil de prud'hommes par la suite. De son côté, l'employeur doit respecter la procédure disciplinaire qui varie selon la sanction retenue à l'encontre du salarié.
Sanction prises par l'employeur
Tout salarié ayant commis des agissements de harcèlement moral est passible de sanctions disciplinaires prises par l'employeur : mutation, mise à pied voire licenciement.
Le licenciement d'un salarié en CDI est une privation involontaire d'emploi, peu importe le motif. Pour la réglementation d'assurance chômage, le type de licenciement (cause réelle et sérieuse, faute grave ou lourde) n'a pas de conséquence sur le droit à l'allocation d'aide au retour à l'emploi.
Le solde de tout compte acquiert alors un effet libératoire pour l'employeur. Il s'agit donc d'un document extrêmement important que le salarié ne doit pas signer à la légère puisqu'il pourra faire obstacle à un éventuel contentieux ultérieur, par exemple, une contestation du montant de l'indemnité de licenciement.
L'indemnité qui se négocie plus facilement en cas de licenciement. La rupture conventionnelle permet au salarié de toucher une indemnité de rupture dont le montant sera au moins égal au montant de l'indemnité légale de licenciement.
Pour entamer une procédure de licenciement pour faute simple, l'employeur doit commencer par organiser un entretien préalable. Lorsqu'il a connaissance de faits fautifs, l'employeur convoque le salarié à l'entretien par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise en main propre contre décharge.
La faute inexcusable de l'employeur est associée à la conscience du danger. Dans le cadre d'un accident du travail, un employeur ne commet pas de faute inexcusable s'il ne pouvait avoir une conscience pleine et entière du risque auquel sa salariée était exposée.
L'assistance du salarié
Lors de l'entretien préalable obligatoire dans le cadre d'une procédure disciplinaire, la loi donne au salarié le droit de se faire assister par une personne de son choix appartenant exclusivement au personnel de l'entreprise à laquelle il appartient – (L. 1232-4 du Code du travail).
Comportement nuisible à l'entreprise, retards répétés au travail, travail bâclé, négligence, vol, consommation d'alcool ou de stupéfiants, … Vous pouvez ainsi faire l'effet d'une sanction disciplinaire via la forme de cette lettre d'avertissement, plutôt qu'une lettre de licenciement ou de mise à pied.
Le blâme adressé à un fonctionnaire présente un caractère plus grave qu'un simple avertissement adressé à un salarié du droit privé. La sanction disciplinaire du blâme dans la fonction publique (qui, pour le coup, distingue l'avertissement et le blâme) fait l'objet d'un arrêté.