La césure correspond à une pause ou à un arrêt dans un vers dont elle ne doit pas briser le sens. La césure marque le rythme du poème. Dans le cas des alexandrins classiques, la césure peut être au même endroit que l'hémistiche.
La désignation de la plupart des vers provient du décompte des syllabes : hexamètre (vers de 6 syllabes), heptamètre (vers de 7 syllabes), octomètre (vers de 8 syllabes), décasyllabes (vers de 10 syllabes) alexandrins (vers de 12 syllabes).
LE RYTHME. Le rythme contribue avec les sonorités à la musique du poème. Ce sont les accents, les pauses, les coupes et les mesures qui le créent. L'accent tonique ou rythmique porte sur la dernière syllabe (ou l'avant-dernière quand la dernière comporte un e muet) d'un mot ou d'un groupe de mots.
Il crée un effet de continuité rythmique, de fluidité. Pour un poème en alexandrin, le rythme est régulier quand les alexandrins ont un rythme 6/6 avec césure à la fin de la 6ème syllabe, sinon le rythme est irrégulier.
Hémistiche et césure
Voltaire distingue l'hémistiche de la césure : l'hémistiche est toujours à la moitié du vers (alexandrin) ; la césure qui rompt le vers est partout où elle coupe la phrase. Presque chaque mot est une césure dans ce vers : Tiens, | le voilà.
Limite rythmique à l'intérieur d'un vers, théoriquement suivie d'un repos. (La césure coupe le vers alexandrin en deux hémistiches : « Rien n'est beau que le vrai, le vrai seul est aimable.
Prononciation en deux syllabes d'une séquence qui comporte deux sons formant habituellement une seule syllabe (par exemple « nuage » [nɥaʒ] prononcé [nyaʒ]). [En versification française, la diérèse est de règle lorsque le i est précédé de deux consonnes, dont la seconde est r ou l.
Il y a un enjambement et un rejet lorsque les mots qui complètent le sens d'un vers se trouvent au vers suivant. L'enjambement crée un effet d'allongement du vers.
Les deux hémistiches s'articulent à la césure, qui est le lieu de contraintes spécifiques. Les métriciens du XIX e siècle ont cru pouvoir identifier deux formes d'alexandrin : le tétramètre, ou alexandrin classique, et le trimètre, forme particulière popularisée à l'époque romantique.
Moitié d'un vers (particulièrement de l'alexandrin) marquée par un repos ou par une césure. 2. Césure placée au milieu d'un vers.
Un poème en vers libres est un poème qui ne présente aucune structure définie. Les vers sont de longueur variable et peuvent être rimés ou non. Le poème en vers libres n'est pas nécessairement constitué de strophes et ne respecte pas un rythme fixe, c'est-à-dire que le nombre de pieds par vers est variable.
Faire sentir l'enjambement, c'est-à-dire faire quelque chose pour qu'on entende bien qu'il y a une fin de vers, c'est au fond tenir un métalangage sur le texte que l'on lit, c'est faire une lecture qui est en même temps un commentaire, ce n'est pas neutre.
Le rythme du texte est donc déterminé par la place des accents, qui mettent en relief une syllabe d'un mot ou d'un groupe de mots. Quand on parle d'accentuation en poésie, on évoque les accents fixes et les accents mobiles. Les accents fixes concernent la fin d'un groupe de mots.
Le rythme est l'indication musicale de durée. Du plus lent au plus rapide : ronde, blanche, noire, croche, double croche, triple croche, quadruple croche, pour les rythmes les plus simples.
Les procédés du rythme
L'unité syntaxique débute avec un vers et se termine en plusieurs mots sur le suivant. L'enjambement allonge le vers. L'unité syntaxique débute avec un vers et se termine en « un mot » sur le suivant. Le rejet met en valeur.
Structure rythmique du poème. ou rythme des phrases en poésie
Le rythme est un effet audible, c'est-à-dire un effet qui n'est perceptible qu'en lisant ou chantant à haute voix un poème. Le rythme sert à rendre un poème facile et agréable à lire et peut aider à sa mémorisation.
L'hémistiche représente la moitié du vers. On l'utilise surtout dans le cas de l'alexandrin (vers de douze syllabes), où il se trouve après la sixième syllabe. - L'hémistiche se trouve immédiatement après écoutais, ais étant la 6e syllabe.
dès 1130-1145 ds la Canso d'Antiocha, le nom d'alexandrin est issu du Roman d'Alexandre, car c'est le seul ouvrage où le dodécasyllabe s'emploie avec des rimes plates, les alexandrins rimant deux par deux [dans les chansons de geste les alexandrins sont groupés en laisses, dans les poèmes relig.
Parce que l'alexandrin, un type de versification a été utilisé pour la première fois dans le Roman d'Alexandre, un recueil de légendes sur la vie d'Alexandre le Grand dont la version latine date du IVème siècle. La première version française a été écrite en octosyllabes (8 pieds) par Albéric de Pisançon en 1120.
La différence entre les deux la plus souvent indiquée est la longueur du segment "débordant". Ainsi l'enjambement indique qu'une partie relativement importante de la phrase se trouve au vers suivant. Alors que dans le cas du rejet seulement un ou deux mots débordent de la phrase débordent au vers suivant.
Le rejet est un procédé métrique de la poésie qui consiste grâce à un enjambement à placer au début du vers, afin de le mettre en relief, un mot ou un groupe de mots qui appartient, par la construction syntaxique et le sens, au vers précédent.
Procédé consistant à placer en fin de vers un mot ou un groupe de mots appartenant, par la construction et le sens, au vers suivant.
On appelle diphtongues les groupes de deux voyelles, comme dans les mots pitié, voix, fruit, mien, arien, drapier, meurtrier.
Lorsque deux voyelles sont placées côte à côte et comptent pour une seule syllabe, c'est une synérèse. exemple : Dieu / que / l'Hé / bron / con / nait, / Dieu / que / Cé / dar / a / dor(e). Ici la synérèse permet le respect de l'alexandrin. Dieu est compté à deux reprises comme une seule syllabe.
quatre syllabes : tétrasyllabe ou quadrisyllabe. cinq syllabes : pentasyllabe. six syllabes : hexasyllabe.