L'indice du prix du produit intérieur brut retenu pour 2022 est de 113,89 (indice base 100 en 2009). L'indice national des fermages s'établit pour 2022 à 110,26. La variation de l'indice national des fermages 2022 par rapport à l'année 2021 est de 3,55 %.
Pour calculer le fermage, une formule existe : Loyer de l'année précédente par hectare X indice de l'année en cours / indice de l'année précédente.
L'indice des fermages est constaté pour 2022 à la valeur de 110,26 sur la base d'un indice 100 en 2009. Cet indice est applicable pour les échéances annuelles du 1er octobre 2022 au 30 septembre 2023. La variation de cet indice par rapport à l'année précédente est de + 3,55 %.
Le fermage à l'hectare est obtenu en multipliant le total de points attribués (70 points maximum) par la valeur du point (2,044 € en 2020). Ainsi, dans le cadre d'un bail à ferme de 9 ans, le fermage des meilleures terres du département (hors estives) ne pourra excéder 143 euros par hectare et par an.
Cet indice s'appuie sur l'examen des comptes de l'agriculture 2021. Il repose à 60% sur l'indice d'évolution du revenu brut d'exploitation agricole (RBEA) à l'hectare national des cinq dernières années et à 40% sur l'évolution du niveau général des prix correspondant au prix intérieur brut de l'année précédente.
L'indice du prix du produit intérieur brut retenu pour 2022 est de 113,89 (indice base 100 en 2009). L'indice national des fermages s'établit pour 2022 à 110,26. La variation de l'indice national des fermages 2022 par rapport à l'année 2021 est de 3,55 %.
Les terres et prés libres non bâtis se sont vendus au prix moyen de 5940 euros par hectare en 2021, en recul de 2,3% sur un an. Pour les terres et prés loués non bâtis, le prix moyen recule légèrement de 0,4% à 4970 euros par hectare. Des évolutions qui s'avèrent néanmoins contrastées selon les régions.
Pour rappel, la FNSafer avait noté en 2020 une hausse des prix des terres louées avec la crise de la Covid-19 de 3,6% pour une moyenne de 4930 euros/ha. Une croissance plus rapide que pour les prix des terres et prés libres non bâtis en hausse de 1,3% à 6080 euros par hectare l'an passé.
Le propriétaire calcule ensuite le fermage mais aussi la part de la taxe foncière à la charge du fermier. Depuis 2006, il a été institué une exonération de 20 % de la part communale et intercommunale de la taxe foncière sur les propriétés non bâties afférentes aux terrains à usage agricole.
En 2019, l'indice annuel du fermage est de 1.66 % ainsi il faut majorer les fermages encaissés en 2018 (avant imputations des taxes dues par le fermier) : • soit en multipliant les loyers perçus en 2019 nets des taxes par 1.0055 • soit en multipliant la base du fermage 2009 par 1.0534 (indice 2009 calculé pour 2020).
Dans la majorité des baux, il est mentionné que le fermier doit rembourser 1/5 des impôts fonciers non-bâtis, 1/2 de la taxe Chambre d'agriculture et 8 % au titre de la participation aux frais de gestion.
Indice des fermages 2022
La variation de l'indice 2022 par rapport à celui de l'année précédente est de + 3,55%. Le prix du quintal de blé, donné à titre indicatif est de 24,56 €/quintal.
Comment actualiser les fermages ? Exemple (1) : Pour 2014, le prix du fermage sera de : 500,00 x (1 + 1,52%) = 500,00 x 1.0152 = 507,60 € à compter de l'échéance allant du 1er octobre 2014 au 30 septembre 2015.
Le paiement intervient aux échéances spécifiées dans le bail, les plus courantes : 11 mai et 11 novembre. La date ainsi fixée est impérative, et le bailleur pourrait faire courir des intérêts immédiatement après, indépendamment d'une mise en demeure.
L'indexation des fermages a été réformée par la loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche du 27 juillet 2010. Depuis cette date, les fermages sont actualisés selon un indice national qui se substitue à tous les indices départementaux. L'année de référence pour ce nouvel indice est l'année 2009 (base 100).
En principe, la taxe foncière sur une propriété agricole bâtie et non bâtie est à la charge exclusive du propriétaire bailleur. Mais la loi vous autorise à récupérer 20 % de cette taxe auprès du fermier (art. L 415-3 du code rural et de la pêche maritime - CR).
1re catégorie - terres saines, labourables, moyennement ensoleillées, mécanisables avec les matériels courants actuels. 2e catégorie - terres mécanisables, non labourables du fait de leur déclivité où la flore peut être régénérée mécaniquement, sans affleurement de roche et sans mouillère.
Ainsi dans le cas de fermage, le propriétaire perçoit un loyer dont le montant est déterminé dès la conclusion du contrat, les maximas et minimas étant encadrés par le Code rural, alors que dans le cas d'un métayage le bailleur perçoit une part des produits de l'exploitation.
Si vous achetez des parcelles louées pendant le cours du bail et que vous souhaitez récupérer ces terres au terme des 9 ans, vous devrez donc obligatoirement obtenir une Autorisation d'exploiter. En effet, vous ne pourrez pas bénéficier du régime de la Déclaration car vous détiendrez ces terres depuis moins de 9 ans.
Le bail rural porte sur les biens ruraux (terres et bâtiments). Il permet une location très cadrée, d'une durée minimale de 9 ans. Un contrat type départemental existe. Un état des lieux, signé par les parties, doit être établi dans le mois qui précède ou qui suit l'entrée en jouissance.
Il est à noter que les frais de notaire sont partagés entre le locataire et le propriétaire.
De 500 à 57 980 € l'hectare de terre agricole
- des terres louées totalement ou en partie, et d'une superficie supérieure ou égale à un seuil adapté aux particularités de chaque département, seuil inférieur à 70 ares ; - des terres à la vente dans les départements d'outre-mer ; - des vignes à la vente.
Des frais de dossier d'un montant de 400 € HT sont demandés, une fois en début de convention ; l'enregistrement est gratuit. Qu'est-ce qu'un bail Safer ?
En moyenne, on considère qu'un terrain non constructible est 20 fois moins cher qu'un terrain à construire ! Cela signifie que le coût d'un m² de terrain non constructible peut se situer sous les 1 euro ! En moyenne, on considère que la majorité des terrains non constructibles coûtent entre 0,50 et 10 euros du m².