Demandez-lui par exemple de quoi il a besoin pour ne pas recommencer. Insistez sur son engagement. Encouragez la personne, félicitez-la pour son attitude constructive, terminez votre critique sur une note positive. Partez du postulat que tout le monde peut changer, améliorer son comportement…
Tenez compte des sentiments de votre interlocuteur et choisissez une approche aimable, et non menaçante. Utilisez des mots constructifs, en particulier si vous donnez des conseils ou demandez à quelqu'un de faire un changement. Validez ce que la personne ressent, évitez de l'accabler, et évitez de porter des jugements.
La première règle est de ne pas réagir à chaud, sous le coup de l'émotion, en s'aidant éventuellement d'un réflexe "Stop". Se laisser du temps permet de prendre du recul pour mieux comprendre ce qui se joue et élaborer la stratégie la plus adaptée pour amener l'autre à changer.
Par exemple : Cela me déçoit et m'agace. Exemples de sentiments : cela m'irrite, m'inquiète, me met en colère, m'énerve, me fait peur, m'attriste, me désespère, me déprime, m'offense, m'horrifie, m'intimide, me rend hystérique, me peine, m'ennuie, me refroidit, m'enrage, me consterne, me frustre, etc.
Évitez de poser des questions sans arrêt, de vous opposer systématiquement ou de banaliser ce que l'autre vous dit. Gardez vos objections pour vous et pensez plutôt à bien comprendre ce qu'on est en train de vous dire. Concentrez-vous pour saisir en quoi cela peut vous aider à vous améliorer.
Elle résulte d'une sensibilité élevée, d'un manque de confiance en soi, d'un certain orgueil ou encore de ces 3 facteurs associés. Vexation, colère, contre-attaque, bouderie : touchées au vif et blessées dans leur amour-propre, de nombreuses personnes à la sensibilité élevée ripostent aux critiques avec vigueur.
Critiquez l'acte de la personne et non la personne. Sachez que la personne peut commettre une erreur, mais elle n'est pas elle-même une erreur. Montrez à la personne que votre reproche ne porte pas préjudice à l'estime que vous lui portez. Dans de nombreux cas, vous avez vous aussi votre responsabilité.
Remerciez l'auteur de l'avis. Excusez-vous et exprimez un regret. Répondez point par point aux critiques. Expliquez ce qui a été mal compris.
parler à la première personne, « je » : « Je suis déçu » ; clarifier votre besoin et constater le mécontentement : « Mon souhait est de me sentir épauler par mon équipe » ; exprimer les répercussions désastreuses pour vous : « En continuant comme ça, le projet ne sera pas bouclé dans les délais prévus ».
Pour qu'une critique soit constructive, son émetteur doit se concentrer sur l'action ou le comportement plutôt que sur la personne « fautive ». L'idée est de donner votre avis sur une situation passée en vue d'améliorer le futur.
Définition de acerbe adjectif
➙ acrimonieux, caustique, sarcastique.
Ne réagissez pas en disant « Alors, j'espère que tu as bien profité de ta cigarette ? ». C'est de la communication agressive, et vos mots lui feront occulter le reproche que vous lui faites. Ici, faire de la communication non violente reviendrait simplement à dire : « Tes absences répétées ralentissent le travail.
Face à un reproche, "si la critique semble légitime, vos justifications apaiseront sans doute votre culpabilité ; mais elles risquent fort d'agacer un peu plus la personne. Tâchez plutôt de vous excuser, et demandez-lui ce qu'elle attend de vous, ou ce qu'elle suggère pour améliorer les choses.
Arrêtez de préjuger de ce que pensent les autres. Invitez-les à parler d'eux. Développez l'écoute active, par des mouvements de la tête, en reformulant le discours de votre interlocuteur, en rebondissant sur ce qu'il est en train de vous dire plutôt que de penser à votre prochain monologue.
N'intensifiez pas le dialogue par la confrontation. Laissez-là plutôt avoir son opinion. Respectez son opinion, ou du moins donnez l'impression de la respecter (même si c'est un peu faux). Répondez calmement, rationnellement et surtout gentiment et poliment.
Samuel Lepastier, psychanalyste et chercheur associé du CNRS en France nous enseigne : « Si nous prenons plaisir à rabaisser les autres, c'est parce que dénigrer permet de se valoriser. D'autre part, dire du mal de quelqu'un, c'est aussi projeter sur lui ce que nous n'aimons pas en nous.
Gardez en tête qu'être honnête et avoir raison sont deux choses différentes. Vous pourriez tout à fait être honnête et avoir tort dans les faits en même temps. Vous pourriez également être honnête, avoir raison dans les faits et tout de même blesser votre interlocuteur. Restez humble dans votre point de vue.
Aussi appelé pervers manipulateur, le pervers narcissique est une personne dont la personnalité est très fragile et qui a besoin de prendre le contrôle sur l'autre et l'assujettir pour se protéger, se rassurer et éviter d'être abandonné. Il le manipule pour l'empêcher de s'éloigner et de s'intéresser à autre chose.
Développer la confiance en soi et l'empathie envers soi-même aide à mieux accepter les remarques, à moins les considérer comme des attaques personnelles et à développer une forme de dérision ou de distance envers soi-même. Se préparer à mieux recevoir les critiques et à ne pas y répondre immédiatement.
Résister à la critique, c'est savoir garder son sang-froid et prendre du recul, quelle que soit le type de remarque. Pour éviter de réagir de façon négative, il est possible de : prendre du recul en essayant de comprendre le message sous-entendu : quel intérêt a la personne à nous dire cela ? Quel est son intention ?