Etre Humaniste, c'est à la fois Etre adepte du Carpe diem, esti- mer avoir le droit de savourer les joies de l'existence, récuser le dolorisme, Respecter la personne humaine et Exiger la récipro- cité, c'est ne pas attendre d'être attaqué pour venir au secours du faible.
Humaniste = qui a trait aux humanités, à la connaissance des langues et des littératures anciennes ; qui privilégie l'homme et les valeurs humaines. Humanitaire = qui vise à améliorer la condition des hommes.
Les humanistes ont en commun de manifester un appétit de savoir visant l'épanouissement de l'Homme, rendu plus humain par la culture. Ils partagent l'idée, exprimée avec force par Érasme, que l'humanité se dégage peu à peu de l'état de nature, et qu'en conséquence, le milieu humain n'est pas la nature, mais la culture.
Elles comprennent notamment le respect, l'acceptation, la considération, l'appréciation, l'écoute attentive, l'ouverture, l'accueil, la bienveillance, l'empathie, l'affection, l'amour et la fraternité.
L'humanisme met alors en valeur la pensée, la culture et l'art. Pour se développer, il faut donc en apprendre le plus possible sur ces 3 sphères. Toute cette étude doit aussi se faire en se basant sur les textes antiques.
La pensée humaniste est un courant intellectuel qui s'est développé en Europe à la Renaissance (XIVe-XVIe siècles) et qui promeut des valeurs telles que la rationalité, la tolérance, l'éducation et le respect de l'individu.
Érasme (Desiderius Erasmus) était un humaniste, philosophe et théologien de la Renaissance. Né en 1466, 1467 ou 1469 à Rotterdam, il étudie à Gouda puis Bois-le-Duc et est ordonné prêtre en 1492.
On peut également citer les écrivains français François Rabelais (Gargantua, 1534), Clément Marot et Michel de Montaigne (Les Essais, 1580) les poètes Pierre de Ronsard et Joachim du Bellay, le philosophe anglais Thomas More (L'Utopie, 1516), le penseur italien Machiavel (Le Prince, 1532).
Buts des humanistes
Les humanistes de la Renaissance souhaitaient éduquer l'homme pour le grandir et bâtir une société meilleure, plus morale, fondée sur le respect de l'être humain.
Le constructivisme est donc le contraire de l'humanisme : alors que l'humanisme considère les êtres humains comme des êtres humains, libres et responsables, le constructivisme consiste à considérer les êtres humains (ou plutôt tous les êtres humains à l'exception du constructiviste), comme des poupées, des jouets, bref ...
la crise religieuse de la seconde moitié du XVI° - Réforme (pour une part issue de l'humanisme) et contre-réforme - déchaînant passion, violences et intolérance va marquer provisoirement- pour un siècle- l'échec des idées humanistes de tolérance, de raison et de libre arbitre.
Philosophie qui place l'homme et les valeurs humaines au-dessus de toutes les autres valeurs.
Être humaniste ou féministe.
En effet, l'humanisme fait plutôt référence à la liberté des êtres humains et à leur émancipation envers tout autorité. Le féminisme, quant à lui, promeut l'égalité de ces derniers, et pour ce faire, défend le droit des femmes.
« Être coach humaniste nécessite en effet de développer une présence à soi et à l'autre, dans un cadre clairement identifié qu'est la relation d'accompagnement. C'est une posture, une manière d'être et un art du questionnement… C'est un métier profondément humain.
L'humanisme donne en effet une place centrale à l'homme, ce qui remet en cause totalement la pensée de l'Eglise. Selon les humanistes, l'homme n'est plus un pécheur humilié devant Dieu et déchu par le péché originel.
C'est avec Pétrarque (1304-1374) que naît en Italie l'humanisme.
Etre Humaniste, c'est travailler à une meilleure compréhension du Comment du monde et prendre conscience que saisir les mé- canismes qui régissent la marche de l'Univers ne peut être obtenu que par l'exercice de la raison sans sombrer dans le scientisme.
Le projet humaniste, qui s'est affirmé en Europe à la Renaissance, considère la Nature comme un ensemble distinct des humains, que ceux-ci peuvent, et doivent même maîtriser pour se réaliser pleinement.
Les termes « humanisme » et « humaniste » sont difficiles à définir et comportent plusieurs sens. Il faut séparer l'humanisme de la Renaissance. Cette dernière est une période historique durant laquelle des hommes sont considérés comme « humanistes » en partie pour leur étude des langues et cultures antiques.
Non seulement peintre virtuose, auteur des plus grands chefs-d'œuvre de l'Histoire, il fut aussi un inventeur visionnaire, un architecte et un théoricien. Il incarne incontestablement le génie universel et humaniste de la Renaissance.
Les humanistes communiquent en grec et en latin à travers toute l'Europe; ils forment ainsi une République des lettres. Leur action est facilitée par l'invention vers 1450, à Mayence, de l'imprimerie par Gutenberg. Grâce à l'imprimerie, on peut produire des livres plus nombreux et moins chers.
Aux XVe et XVIe siècles, les intellectuels humanistes rompent avec le Moyen Âge. Prenant l'Antiquité pour modèle, ils font renaître l'état d'esprit antique grâce aux sources grecques et latines sur lesquelles ils travaillent.
L'auteur remet en question la religion chrétienne et ses dogmes. L'auteur s'oppose aux réécritures qui altèrent les textes anciens. L'auteur critique l'éducation du Moyen Âge et développe une nouvelle vision de l'enseignement.