Le transfert en psychanalyse désigne un processus au cours duquel des sentiments ou des désirs inconscients envers les premiers
« Il se manifeste aussi par de la sympathie, de la confiance, de l'idéalisation, la peur de le quitter, de l'anxiété quand il s'absente, le besoin de lui parler », précise Marc Rouzet.
Le transfert permet de revivre des frustrations, des désirs ou des colères, accumulés dans l'inconscient et qui influencent le comportement actuel. Une relation de confiance avec le thérapeute est donc essentielle pour que la personne se sente complément à l'aise et aborde tous ses sentiments et ses émotions.
Si le transfert en psychanalyse est une projection émotionnelle de l'analysé sur la personne du thérapeute, le contre-transfert désigne la réaction inconsciente que ce dernier aura vis à vis de son patient et en réponse à ce transfert.
Le « transfert amoureux » peut faire ressurgir des traumatismes enfouis ou un rapport conflictuel avec les parents, par exemple. Ce mécanisme inconscient est en fait un moyen de mettre en scène des souffrances antérieures sans devoir passer par la case « confession ».
La liquidation du transfert passe par la reconnaissance de matériaux rejetés et par la mise en jeu intersubjective des forces hostiles de refus et d'exclusion qui sont à l'œuvre dans la vie psychique d'un individu.
Le code de déontologie est clair à ce niveau là. S'agit-il réellement d'amour, ou plus simplement de "transfert", cet attachement qui arrive à un moment ou un autre de la thérapie. Il appartient alors au psy comme au patient d'aborder cette question comme un temps nécessaire du processus thérapeutique lui-même.
En tant qu'infirmier dans un service, le transfert permet de se rendre compte que par nos soins, notre attention, ou alors notre indifférence ou notre mépris, nous pouvons générer ce fameux déplacement de sentiments chez le patient, qui s'avouera plus ou moins explicitement.
En psychanalyse active, le transfert est considéré comme une forme d'activation des différentes phases d'évolution psychoaffectives. Dans un premier temps, le transfert positif est seul à l'œuvre, l'analysant perçoit l'analyste et les séances comme une matrice protectrice, rassurante, bienfaisante.
Il s'agit d'exprimer au plus près nos besoins, aspirations, émotions… et prendre l'initiative de faire ce qu'il faut pour les combler (s'exprimer, agir comme nous le souhaitons) tout en risquant un refus de l'autre qui reste libre devant notre besoin.
Le transfert est un concept majeur inventé par Sandor Ferenczi et théorisé par Sigmund Freud au cours de son travail sur l'hystérie avec Joseph Breuer. Il en a fait l'un des piliers de la discipline qu'il a fondée alors, la psychanalyse (Dans le définition qu'en donnait Sigmund Freud , la psychanalyse est le nom :).
Qu'est ce que le transfert en psychanalyse ? Le transfert est le moteur de tout travail analytique. Il consiste à déplacer sur la personne de l'analyste les affects vécus et ressentis durant l'enfance.
S'il n'y a pas de bonne manière de procéder, l'idéal c'est d'en parler : "le simple fait de dire à son thérapeute 'j'ai envie qu'on arrête de se voir, mais j'ai peur de vous le dire' est un bon moyen de sauter le pas", confie la psychologue clinicienne.
L'effet miroir, c'est ce comportement qui fait que nous imitons, sans le vouloir, les paroles, les gestes et attitudes de nos proches. Dans le monde professionnel, l'effet miroir peut être une technique pour négocier et même obtenir une promotion...
L'analyse est terminée à deux conditions : « que le patient ne souffre plus de ses symptômes et qu'il ait surmonté ses inhibitions comme ses angoisses » et « que l'analyste juge que l'on n'ait pas à craindre la répétition des processus pathologiques en question ».
Le transfert en psychanalyse désigne un processus au cours duquel des sentiments ou des désirs inconscients envers les premiers objets investis dans l'histoire d'un sujet — le plus souvent les parents —, se trouvent reportés sur une autre personne.
Contre-attitudes
Du côté des patients : « attitude-réponse » du patient à celle qui lui est présentée par le soignant. Peut être vécue sur le même mode d'expression, ou sur un mode différent voire opposé.
Quant aux patients insé- cures, selon leur style d'attachement, ils peuvent éprouver des difficultés à admettre leurs symptômes et à estimer qu'il mérite de l'aide ; ils peuvent aussi se montrer réticents à faire confiance aux soignants, voire même être hostiles.
Déontologie: L'Ordre des médecins interdit les relations sexuelles entre médecins et patients. L'interdiction des relations sexuelles avec les patients vient d'être inscrite dans le Code de déontologie médicale.
Le psychologue doit notamment refuser un-e client-e ou l'adresser à des personnes professionnellement qualifi ées s'il ne dispose pas des connaissances ou des compétences nécessaires (art. 5 Code de déontologie de la FSP (CD).
Parler avec son psy, c'est oser poser des questions
Il n'y a pas de questions bêtes. Lors des séances, le psy ne parle que très peu, mais il répondra sans hésiter à vos questions. Sachez qu'il s'agit d'une séance de liberté d'expression, n'ayez pas peur d'être jugé.
La capacité de certains malades à « transférer » les conflits infantiles sur le psychanalyste, au cours de la cure, a conduit Freud à grouper, sous l'expression de névroses de transfert, l'hystérie de conversion, la phobie (ou hystérie d'angoisse) et la névrose obsessionnelle.
Merci à mon psy de m'écouter, de me réconforter, de m'éclairer et de me guider. Merci à mon psy de sa patience, de sa gentillesse. Sans mon psy, je n'écrirais pas aujourd'hui, car j'aurais choisi d'en finir avec la vie. Ça fait plus de 6 ans que je le rencontre.
Technique de l'analyse
Mais le contre-transfert se révèle par la suite un outil majeur pour l'analyste : à partir de ces vécus émotifs, l'analyste peut comprendre dans quelle position le met l'analysant, l'analyse du transfert étant le point central de la thérapie.