Le manque de temps n'est pas la seule chose qui fait culpabiliser les parents. Le manque de patience (54%), mais aussi le stress (près d'un parent sur deux se déclare stressé, voire très stressé) sont en tête de liste.
Culpabilité des mères : cesser de trahir ses propres désirs
Ainsi la mère qui se reproche de trop travailler vis-à-vis de ses enfants… culpabilise aussi vis-à-vis d'elle-même, en ne s'autorisant pas à s'investir autant qu'elle le souhaiterait dans son activité professionnelle.
Jouez avec les sentiments qu'il a pour vous.
Dites-lui par exemple : « comment peux-tu dire que tu m'aimes et me mentir en même temps ? » Vous pourriez aussi lui dire : « tu m'as vraiment blessé en oubliant mon anniversaire. Ne suis-je pas assez important(e) pour toi ? »
Il est tourné vers ses propres besoins et néglige ceux de son enfant (qu'ils soient émotionnels ou physiques). Ainsi, la mère toxique va souvent délaisser sa progéniture pour vivre sa propre vie… Et cela se traduit ainsi par une absence récurrente dans l'existence dudit enfant.
Autre piste de réflexion, votre colère peut également provenir d'une trop grande satisfaction de vos désirs. En effet, si votre mère a tenté de combler toutes vos envies, vous pouvez vous en sentir encore dépendante. Dans les deux cas, vous essayez de vous détacher d'une force maternelle étouffante.
Les mères négligentes ont différentes raisons de l'être. Certaines ont des enfants très jeunes, alors qu'elles sont encore immatures. D'autres négligent leurs enfants parce qu'elles souffrent d'une certaine dépendance ou parce qu'elles ont été élevées de manière toxique et négligente. On n'en arrive pas toujours là.
En restant indifférent(e), vous empêchez le pervers narcissique de voir vos faiblesses et de s'insérer dans la brèche pour vous faire plus souffrir encore. Pour bien contre-manipuler : Faites des phrases courtes, toutes faites, voire des proverbes. Utilisez le "on" plutôt que le "je"
En effet, il dépend de l'adulte pour sa survie. Pour cette raison, il est courant qu'il ait tendance à se sentir anxieux s'il est séparé de sa mère. Parfois, il a même tendance à rejeter les autres, y compris son propre père. Ce comportement est plus fréquent après l'âge de huit mois.
L'idée que c'est toujours la faute des mères a une double origine. Sociologiquement, la tradition a toujours laissées les mères seules face aux enfants, les pères étant absorbés par leur vie professionnelle à l'extérieur du foyer.
Le sentiment de redevabilité s'installe d'autant plus chez les enfants qui évoluent dans une famille dysfonctionnelle. Au delà de la place officielle de chacun (père, mère, cadet, aîné...), il y a une distribution inconscience et tacite des rôles et missions de chacun au sein de la famille.
La clé pour ne plus laisser une mère intrusive prendre le contrôle de sa vie, c'est la confiance en soi. Ne plus douter, savoir ce qui bon pour soi et ce qui ne l'est pas, prendre le contrôle de sa vie, s'imposer en tant qu'adulte et ne plus accepter d'être toujours traitée comme son enfant.
Elle est intrusive, manipulatrice, possessive, jalouse et parfois haineuse. Cette situation est particulièrement plus habituelle et prévisible entre une fille et sa belle-mère. Néanmoins, dans bien des cas, la belle-mère envahissante est la mère de la conjointe.
Ils ne ressentent aucune empathie. Ils exigent toujours de l'attention. Ils ne sont jamais satisfaits, en veulent de plus en plus. Comme ce sont des gens assez compliqués, vivre avec un narcissique est souvent épuisant, surtout pour ceux qui sont émotionnellement dépendants ou qui ont des problèmes d'estime de soi.
Face aux phrases ou comportements manipulatoires, faites le silence ! Retenez ce que vous alliez dire ou faire. Cela laisse le temps à l'impact émotionnel de s'atténuer. Il se peut alors que le manipulateur soit déstabilisé par votre silence et arrête sa manipulation.
Comment le contrer : il est essentiel de ne pas se soumettre au harceleur. Plus on cède, plus ses exigences seront nombreuses et intenses. La meilleure alternative est de lui faire prendre conscience de la situation anormale qu'il génère, expliquer ce que l'on ressent sans critiquer directement son comportement.
Procédez à cela en répondant avec des phrases toutes faites. Par exemple : « Personne n'est parfait », « Tu as le droit de croire en ton avis », « Pourquoi tu me viens me dire cela ? ». Ce que déteste un manipulateur, c'est aussi le fait de répéter en boucle les mêmes phrases.
Il se croit au-dessus des lois et n'éprouve ni culpabilité, n'a aucune morale, aucun sens des interdits et ment malgré l'évidence. Il est dans le déni de l'autre qui ne peut être qu'une partie de lui-même indifférenciée, dans le déni de sa propre souffrance comme de celle de l'autre.
Non, il n'est pas obligé d'aimer sa mère du point de vue du devoir, si celle-ci lui nuit et ne lui porte elle-même aucun amour. Mais de là à dire qu'on peut réellement ne ressentir strictement aucun amour pour sa mère, quel que soit son comportement, il est plus compliqué d'y répondre.
Plusieurs facteurs sont ici en cause. Notre sensibilité en miroir en est un: si elle souffre, ça nous énerve parce que notre sensibilité à sa douleur nous fait souffrir. Si elle est heureuse sans nous, on se sent abandonnée, on sent qu'elle n'est plus la mère entièrement disponible sur laquelle on pouvait compter.
Si votre mère vous rabaisse, c'est probablement qu'elle cherche à vous recoincer dans un temps où, petite, vous étiez vulnérable et dépendante d'elle. Un temps, aussi, où, forcément, vous deviez lever la tête pour la regarder. Un temps où elle vous paraissait immense.