Pour que vos feuilles mortes se décomposent au plus vite, vous alternerez couche de feuilles (30 cm) et matière organique riche en azote comme la corne torréfiée ou les fientes de volaille. Le purin d'ortie est aussi un très bon activateur (lire : Activateurs de compost : utiles ou non ?).
Ramassez vos feuilles en tas dans le jardin. À l'aide d'une tondeuse, venir broyer les feuilles. Cela permettra d'enrichir un peu le terreau avec de la tonte, riche en azote. Dans un silo ou en tas, venir regrouper toutes vos feuilles broyées.
Ne pas ramasser les feuilles risque de priver d'air votre pelouse pendant la période hivernale. Le manque de lumière et d'oxygène pourrait nuire au développement du gazon. Même si le vent chasse naturellement les feuilles, le tapis de feuilles mortes qui se met naturellement en place restera trop épais.
Laissez les feuilles mortes en place. La couche de feuilles créera une barrière isolante et au printemps elle se sera transformée en compost. D'ailleurs si vous avez trop de feuilles mortes sur votre pelouse, prenez l'excédent et déposez-le dans vos plates-bandes ou dans votre jardin.
L'eau (la pluie) accélère la décomposition des feuilles mortes. des végétaux y trouvent les éléments indispensables à leur croissance.
Il faut tout d'abord ameublir le sol afin de faciliter la venue des organismes décomposeurs. Ensuite, faire un nid au fond du bac. Il suffit de déposer des petites branches ou brindilles sur une épaisseur de 5 cm. Déposer ensuite une couche de feuilles mortes ou de terre sur le nid.
Les feuilles mortes peuvent être utilisées pour servir de paillage dans les massifs potagers ou aux pieds des arbres. L'intérêt du paillage est de couvrir le sol pour conserver l'humidité du sol et de le nourrir pour éviter la sécheresse l'été. « Ça n'a que des avantages », assure Esteban Orain.
Les feuilles permettent au même titre de réguler la température de la pelouse. En outre, les feuilles mortes jouent un rôle clé dans l'écosystème et dans le bien-être de la faune sauvage. Elles constituent un véritable habitat pour les insectes, araignées, crapauds et petits mammifères qui y trouvent refuge.
La recommandation fréquente est de ne pas mettre au compost les plantes “malades”, comme les tomates atteintes par le mildiou, les courgettes desséchées après une attaque d'oïdium.
Règle n° 4 : surveiller l'humidité
Si c'est le cas, on peut étaler le compost quelques heures au soleil ou le mélanger avec du compost sec ou de la terre sèche. Pas assez d'humidité : les déchets deviennent secs, les micro-organismes meurent et le processus s'arrête. Il faut alors arroser le compost.
Couvrir le compost
Lors d'un apport important de matière, la couverture permet à la température de monter plus vite et plus fort. Une couche de couleur foncée absorbe la chaleur du soleil et apportera quelques calories. Elle dissuade aussi les oiseaux à venir retourner le dessus du tas.
Généralement, le terreau est placé en dessous et en profondeur tandis que le compost est uniquement mis en surface pour améliorer et enrichir la terre de votre jardin en micro-organismes, en minéraux et en humus. Vous l'aurez donc compris, le terreau et le compost ne sont pas la même chose mais se complètent.
On l'obtient par compostage des feuilles mortes. A demi mûr (au bout d'un an de compostage), le terreau de feuilles est plutôt acide et peut être utilisé comme paillis au pied des arbustes d'ornement, dans les massifs de vivaces ou dans la fraiseraie.
Si vous souhaitez accélérer un peu le processus, vous pouvez y ajouter quelques poignées de tonte de gazon ou de l'ortie fraîche (mais sans les graines !) et secouez le sac pour mélanger. Cela apportera un peu d'azote et permettra une décomposition plus rapide des feuilles.
Divers facteurs favorisent aussi l'élimination des feuilles et le nettoyage du terrain l'automne, idéalement au début de novembre quand elles sont toutes tombées. Les feuilles et les plantes sont encore charnues, plus faciles à couper et à ramasser.
Le râteau à feuilles / le balai
Le râteau à feuilles ou le balai (sur les surfaces imperméables) peuvent être utilisés pour balayer les feuilles mortes et les utiliser directement "in situ" (en paillage ou en compostage – voir page 4). Les feuilles peuvent aussi être ramassées pour être stockées et utilisées plus tard.
Les feuilles mortes sont utiles et bénéfiques au jardin et au potager. En effet, en se décomposant, elles apportent des matières organiques qui nourrissent le sol, puis les végétaux. Elles peuvent servir à couvrir un sol nu, réaliser un paillis bienfaisant pour les cultures et alimenter le compost.
Certaines feuilles, petites et très riches en azote, se décomposent assez vite et seront parfaites pour confectionner du terreau. Il s'agit des feuilles des aulnes, bouleaux, érables, frênes, noisetiers, ormes, peupliers, saules, sureaux et de nombreux arbustes d'ornement : cornouillers, spirées…
Feuilles mortes, feuilles jaunissantes, fleurs fanées: les retirer n'est pas vraiment de la taille, puisqu'on ne blesse pas la plante et qu'elle n'a donc aucune récupération à faire. Vous pouvez donc les retirer quand vous les voyez, à tout moment de l'année.
À moins d'utiliser votre compost pour faire du paillage, les coquilles des fruits à coque n'ont pas d'intérêt et sont trop longues à décomposer. Avocat, pêche, cerise... Ils nous régalent mais ne jetez pas leur noyau dans votre compost, ils ne se décomposent pas.
Un test de maturité facile à réaliser : remplir une soucoupe avec du compost mûr tamisé et y semer du cresson. Après 2 ou3 jours la plupart des graines doivent avoir germé. Si une semaine plus tard des feuilles bien vertes et des racines se sont développées, le compost est mûr, vous pourrez l'utiliser au printemps.
La levure de bière : mélangez de la levure avec un peu de sucre dans de l'eau tiède puis versez le mélange sur votre tas de compost. Les coquilles d'œuf peuvent activer le compost dans le cas du lombricompost.