On prépare le feu en disposant d'abord les grosse bûches dans le foyer, puis on pose par-dessus le petit bois d'allumage: 3 à 4 bûchettes de sapin sec et un « allume-feu. « Le papier-journal et le carton sont à bannir, car ils émettent beaucoup de fumée.
Pour que le bois brûle bien, il lui faut de la chaleur (environ 200°C) et de l'air. C'est pourquoi il est préférable d'allumer votre feu avec du petit bois très sec, qui va s'enflammer rapidement et va ainsi faire monter en température votre foyer.
Rajouter régulièrement du petit bois
Il arrive qu'une partie des bûches ne prenne pas feu car la température à l'intérieur du foyer n'est pas encore idéale. Ajouter alors du petit bois de manière régulière avant de mettre les bûches par-dessus. Ceci permettra à ces dernières de mieux prendre feu.
Si votre bois de chauffage peine à s'allumer et ne se consume pas comme d'habitude, il y a de grandes chances pour que votre bois soit trop humide. En règle générale, un bois de chauffage de qualité a un taux d'humidité inférieur à 20 %.
La qualité de votre bois est essentielle. Le bois de chauffage doit contenir environ 20 % d'humidité pour des performances optimales. Il doit sécher pendant 24 à 36 mois après avoir été coupé. Un bois trop humide dégage beaucoup de fumées lors du fonctionnement et au moment de la phase de montée en température.
Une bonne solution à long terme consiste à faire entrer de l'air dans la maison sans créer de courants d'air froid ni gaspiller d'énergie. La meilleure solution consiste à installer un conduit d'air extérieur pour alimenter le poêle en air de combustion frais.
Comment obtenir un bon tirage ? Avant toute chose, les dimensions du poêle et du conduit doivent être cohérentes, et correspondre à vos besoins de chauffage. L'endroit où se situe la sortie du conduit en toiture est également essentiel. Enfin, le combustible utilisé doit être de qualité et suffisamment sec.
Lors de l'allumage, si votre bois de chauffage fume légèrement, c'est normal, il évacue la vapeur d'eau ! Cependant, s'il fume beaucoup, qu'il mousse ou qu'il ne produit pas de flamme, c'est qu'il est trop humide. Dans ces cas-là, il faut le faire sécher.
Un bois trop humide
Au-delà, une partie de l'énergie thermique sera utilisée pour évaporer l'eau que contient le bois, sans produire de chaleur. Un bois complètement humide ne « brûlera » donc pas réellement. Il se consumera et se transformera en une sorte de charbon, sans vous fournir beaucoup de chaleur.
Un manque d'air comburant
Dans ce cas, votre pièce se trouve dans une situation de dépression, et le feu s'étouffe par manque d'air comburant, causant des dégagements de fumée. Pour vérifier si c'est là qu'est le problème, ouvrez une porte ou une fenêtre.
Bien contrôler le bois enflammé
Il faut donc réduire l'apport en air froid en diminuant l'arrivée d'air. Pour recharger le poêle, il faut y aller progressivement, sinon le feu va mourir. Vous pourrez garder la braise pour redémarrer le feu plus facilement.
Mettre les bûches du bois sec en bas ainsi qu'un peu de bois d'allumage sec et un allume-feu au centre ! La combustion se fait du haut vers le bas. L'allumage inversé est une technique employée avec tous les appareils à bûches (poêles, cheminées, foyers ouverts…). Il s'agit tout simplement d'allumer le feu par le haut.
Plus efficace : en brûlant peu à peu lors de l'allumage, le feu est mieux contrôlé. En brûlant de haut en bas, les flammes chauffent le conduit de fumée ce qui assure un bon tirage. Moins d'entretien : les fumées étant captées par les flammes, la vitre de votre appareil reste propre plus longtemps.
Pour une combustion de qualité, privilégiez un bois sec : le taux d'humidité est en effet un paramètre déterminant pour une bonne combustion, plus les bûches seront humides, plus cela nécessitera du temps et de l'énergie pour les sécher pour, finalement, faire partir votre feu.
Un taux d'humidité supérieur à 20 % est la cause principale d'un bois qui brûle, mais ne chauffe pas. En effet, lorsqu'un bois est trop humide, sa capacité de production de chaleur est plus faible : une partie de l'énergie thermique est utilisée pour évaporer l'eau qu'il contient, et ce, sans produire de chaleur.
Éviter les bois tendres
Comme le tilleul ou le peuplier. Ils brûlent vite et peuvent aider à l'allumage du feu, mais ne tiennent pas la longueur sur la durée.
Lors de la construction d'un feu de poêle à bois avec la méthode du feu descendant, les plus gros morceaux de bois sont d'abord placés dans le bas du foyer du poêle à bois, avec progressivement de plus petits morceaux de bois, et ensuite , tout au dessus de la pyramide du bois d'allumage et du papier journal.
Ainsi, les bois résineux, issus de conifères, produisent plus de gaz que la quantité nécessaire pour alimenter le feu. Résultat : l'excédent est éliminé « en force » des fibres du bois. C'est ce phénomène qui est à l'origine de ces crépitements.
Un taux d'humidité important dans le bois
Si votre bois est bien trop humide, alors il est tout à fait normal que celui-ci ne brûle pas mais devienne noir ! On ne le dira jamais assez : pour que votre bois brûle, celui-ci doit être sec, et cela peut prendre plus d'une année…
Les catégories sont donc : Les bois tendres, comme le peuplier ou le bouleau, offrent une combustion très rapide, car elle produit très peu de braises. Ils sont très utiles comme allume-feu, mais ne sont pas les plus adaptés pour un chauffage efficace.
Entrechoquer deux bûches, un moyen très simple pour vérifier que le bois est sec ! Si le bruit est sourd, alors elles sont encore humides.
Pour mesurer le tirage d'un poêle à bois, on utilise généralement un déprimomètre, qui permet de mesurer la dépression des fumées. La mesure se fait au niveau du conduit de raccordement du poêle à bûches.
Le clapet doit être maintenu fermé lorsqu'il n'y a pas de feu ou de charbons ardents. Ainsi, l'air chaud de votre maison ne sortira pas par la cheminée lorsque le foyer n'est pas utilisé.